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Histoire de Sandrine (4)
Par Perverpeper le 31/07/08
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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.
La meilleure façon de faire tourner la tête à une femme, c’est de lui dire qu’elle a un beau profil.
Sacha Guitry
Chapitre 4 : Premier contrat.
Protagonistes :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années. Duchesse de Villemonble et Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame depuis quelques années.
Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame
Je suis affamée et cela me distrait quelque peu du désir qui me ronge. Nous nous trouvons toutes les quatre devant l’immense table dressée contre la baie vitrée. Elle doit mesurer plus de quinze mètres de long sur deux de large. C’est la première fois de ma vie que je suis conviée à dîner dans un endroit aussi luxueux. Le soleil commence à décliner et ses multiples couleurs rougeoyantes baignent la salle de réception d’une teinte douce et chaude qui se reflète sur la nappe immaculée. Il s’agit de la grande pièce que j’ai vue en arrivant avec Lisette. Située face au bureau de Madame, elle donne sur l’autre côté du Parc.
Madame donne le signal des réjouissances en s’asseyant, imitée par Christelle et le docteur Lee. Je fais de même.
Toutes trois se sont attablées côte à côte. Madame préside à un bout, tandis que je suis assise, seule, de l’autre côté, face à elle. Curieusement, lorsque Lisette a dressé la table, elle ne m’a mis ni couverts ni verre. Je ne dispose pour manger que d’une superbe assiette en porcelaine et une écuelle en argent de grande marque qui me fait penser à un récipient pour rince doigts.
Après quelques instants, Madame se lève et s’approche de moi. Sa démarche chaloupée et la grâce avec laquelle elle se tient me font frissonner, tant je la trouve resplendissante dans la clarté finissante du soleil.
« Sandrine, je te fais l’extrême honneur de t’accepter à ma table, j’espère que tu en seras digne. Tu apprendras que je suis très exigeante en ce qui concerne la tenue à table. Ce soir, ce ne sera pas une tâche facile car tu devras garder les mains croisées derrière ton dossier pendant tout le repas. Je place de grands espoirs en toi et je pense, sans conteste, que cette épreuve, comme les précédentes, est à ta portée. Bien entendu, les consignes préalables restent en vigueur. Tu ne seras autorisée à parler que si je t’adresse la parole. Je compte sur toi, est-ce bien compris ? »
Décidément, il ne se passe pas un moment sans que l’emprise que cette femme exerce sur moi ne se renforce. J’acquiesce timidement.
Je fais de mon mieux pour m’adapter à cette nouvelle brimade. Le menu est digne d’un restaurant quatre étoiles. En entrée, une farandole de petits toasts grillés tartinés de foie gras, puis de saumon et de caviar ; succulent. Jamais, je n’ai eu la chance, auparavant, de me délecter d’un repas aussi savoureux. Le traiteur est certainement l’un des plus fameux de la région parisienne. Dans l’incapacité de m’essuyer la bouche, je picore très lentement, m’appliquant à manger le plus proprement possible, sous les regards amusés de mon hôtesse. Seules ombres au tableau, les plats sont fortement épicés et mon envie d’uriner m’a repris dès le premier verre. En fait de verre, Lisette a rempli d’eau pétillante la petite écuelle en argent et l’a placée à côte de mon assiette. Je dois laper comme un animal pour me désaltérer. J’ai une soif terrible et je dois passer outre la honte que je ressens à m’avilir ainsi. Je n’ai droit qu’à de l’eau pétillante, tandis que les trois femmes dégustent un vin rare qui, à les entendre, est très fin. Encore une vexation, certainement destinée à me conforter dans ma nouvelle condition d’être inférieur.
C’est Lisette qui fait le service. Elle est de nouveau affublée de son uniforme de soubrette, à la différence près qu’elle ne porte pas de jupe. Parfois, Madame lui chuchote quelque chose à l’oreille et elle vient m’aider à boire en me tenant l’écuelle. La perversité de la situation ne m’interpelle plus. Je m’y suis habituée, telle une victime de la propagande qui finit par trouver normal le plus odieux des abus.
Au début du repas, Christelle l’a examinée attentivement. La petite bonne s’est assise sur la table, cuisses grandes ouvertes et a dû écarter les lèvres de son sexe dans une exhibition obscène. Ensuite, elle s’est mise à quatre pattes afin de présenter son anus. De ma place, Il m’a semblé que la chair de son pubis avait encore rougi, quant à ses fesses, il ne fait aucun doute que la sauce piquante fait son office. Une marque rouge correspondant à la zone enduite, ressemblant à une crise d’urticaire, déborde de son entre fesses et forme comme une cible rouge qui contraste avec sa peau blanche zébrée de marques sombres.
Je mange silencieusement mais avec appétit. Chaque fois qu’elle est inactive, ma compagne d’infortune s’agenouille contre les jambes de sa Maîtresse, à côté de la table. Prête à exécuter servilement le moindre de ses ordres. Elle se précipite pour resservir dès qu’un verre se vide ou chaque fois qu’un des convives en exprime le souhait. De temps à autre, une main ou un doigt indiscrets s’égarent sur ses charmes exposés.
Lorsque Lisette remplit mon écuelle pour la deuxième fois, ma situation commence à se dégrader. L’eau pétillante amplifie mon envie de faire pipi sans pour autant apaiser ma soif attisée par les condiments contenus dans ma nourriture. J’ai de plus en plus de mal à tenir en place. À l’autre bout de la table, les trois femmes mènent une discussion animée dont je suis exclue. Avec le temps qui passe, mon besoin se fait pressant. Piégée par mon silence forcé, je dois ronger mon frein, priant pour parvenir à me retenir jusqu’à la fin du repas.
Le rythme du service est très lent. La conversation des trois femmes s’éternise. Elles se font resservir sans me prêter la moindre attention. Systématiquement, je suis la dernière à être servie. Je me sens dans la peau d’une petite fille conviée à un banquet d’adultes qui serait la seule enfant à table. Les plats se succèdent avec une lenteur déconcertante.
La pression dans ma vessie devient douloureuse. Le seul moyen dont je dispose pour me soulager quelque peu consiste en un mouvement latéral des genoux que je serre et desserre le plus discrètement possible. Je n’ose pas imaginer le traitement que Madame me ferait subir si je me laissais déborder par mon envie et faisais pipi sur mon fauteuil. Les minutes s’égrènent lentement et les regards tantôt narquois, tantôt suspicieux qu’elle me lance fréquemment me confortent dans mes résolutions.
Après avoir servi le plat de résistance, Lisette est venu m’assister. Elle me nourrit comme un enfant en bas age qui ne saurait pas tenir une cuillère sans en mettre partout. La transpiration qui exsude de son corps et son visage témoigne des tourments qu’elle endure. Quelques regards appuyés m’ont fait sentir qu’elle a perçu mon désarroi. Chacune d’entre nous endure silencieusement, son supplice. Malgré la température clémente, j’ai des sueurs froides.
Le plat principal est très épicé. Discrètement, elle m’a fait comprendre qu’il me fallait tout manger. Ma soif grandissante ajoute à mon calvaire. En désespoir de cause, j’ai bu deux grandes écuelles supplémentaires, non sans avoir tenté d’y résister le plus longtemps possible.
Lorsque enfin arrive le dessert, ma vessie est au bord de l’explosion. Des tremblements convulsifs agitent mes jambes et j’ai toutes les difficultés du monde à réprimer ceux de mes mains. Je dois être très pâle car, brusquement, Madame s’interrompt en plaquant sur moi un regard inquisiteur.
« Quelque chose ne va pas Sandrine ? » Me demande-t-elle avec un petit sourire narquois qui me trouble jusqu’au plus profond de mon être.
C’est l’occasion ou jamais. Je me jette à l’eau.
« C’est que… » Son regard hypnotique me fait perdre mes moyens. J’ai le sentiment que ses grands yeux bleus arrivent à lire mes pensées.
« C’est que… »
« Eh bien que se passe-t-il ma fille ? tu radotes ? »
« Je… j’ai… j’ai envie de faire pipi. » Dis-je avec une toute petite voix de gamine, accablée par les trois paires d’yeux braquées sur moi.
« La belle affaire ! C’est pour ça que tu te mets dans tous tes états ? J’avais peur que tu sois encore malade. Si ce n’est que ça. Le repas touche à sa fin, tu n’as plus longtemps à patienter. Je te conseille quand même fortement de ne pas me faire honte, ma belle… » Ajoute-t-elle d’une voix lourde de sous-entendus.
Sur ce, elle se désintéresse de moi. Seule Lisette me fait discrètement un clin d’œil encourageant. Bien entendu leur discussion s’oriente sur les problèmes d’incontinence et les vertus diurétiques de l’eau pétillante. C’est en souffrant le martyre que je dois patienter. De temps en temps, Madame me lance un regard suspicieux, comme pour vérifier si je suis bien ses recommandations.
Lorsque enfin arrive le moment des cafés, elle se penche vers Lisette et chuchote longuement quelque chose à son oreille.
Puis, s’adressant à moi. « Alors ma chérie, tu tiens le coup ? » La petite bonne se hâte vers la cuisine.
Je n’en peux plus. J’agite mes jambes en ciseaux avec l’énergie du désespoir. Mes efforts de discrétion sont remisés depuis longtemps. Des frissons glacés me transpercent comme des coups de poignards. J’ai l’impression que ma vessie à triplé de volume. Des tremblements incontrôlables me parcourent jusqu’au bout de mes doigts.
« Je… Je vous en supplie Mad… Madame, il faut absolument que j’aille aux toilettes. J… Je n’en peux plus. » Des larmes de détresse me noient les yeux.
« Et tu crois que pleurer va te soulager ? » Son ton cruel achève de me décontenancer. « Le vieil adage : Pleure, tu urineras moins » Ajoute-t-elle en s’adressant aux deux autres qui éclatent de rire. Incapable de contenir mon chagrin, je fonds en larmes.
« Mais quel âge mental as-tu donc pour sangloter ainsi. Si tu te voyais. Tu vas faire couler ton beau maquillage. » Aussi incroyable que cela puisse paraître, sa voix intraitable me redonne des forces.
« Lee, j’aimerais que tu vérifies sa tension s’il te plaît. Je la trouve d’une pâleur inquiétante. » Dit elle en s’adressant à l’asiatique, comme si j’étais un objet.
La doctoresse se lève et vient s’asseoir à côté de moi pour prendre mon pouls. Sa main se pose sur mon ventre gonflé. Délicatement, elle masse ma vessie. Je pousse un cri de surprise.
Christelle éclate de rire. « Avec tout ce qu’elle a bu, elle doit avoir la vessie aussi gonflée qu’une outre. » La rousse semble se délecter de mon supplice. Elle tend son verre dans ma direction avant de le porter à ses lèvres. « À ta santé ma jolie. »
La main sur mon ventre m’occasionne des douleurs qui se répercutent sur mon méat urinaire. Tous mes muscles sont contractés à bloc « Pauvre petite fille qui a envie de faire pipi ! » Son comportement m’étonne, elle qui avait été si douce et prévenante tout à l’heure.
Enfin, Lisette revient avec les cafés. Au milieu de son plateau, une grande soupière en argent est posée, de façon incongrue, parmi les tasses. Sans se départir de son style, elle sert les trois femmes, puis dépose ma tasse devant moi.
« Merci Lisette. À ta place maintenant. »
« Bien, Madame. » Elle se saisit de la soupière, en ôte le couvercle et s’agenouille à mes pieds.
« Allez, bois vite ton café et tu pourras te soulager. Je t’autorise à te servir de tes mains pour aller plus vite. »
« Merci Madame. » J’ai puisé dans mes forces ultimes pour employer un ton respectueux et ne pas trahir mon impatience. Ca n’est pas le moment de la faire changer d’avis.
Précipitamment, je porte la tasse fumante à mes lèvres. Le café est bouillant. Je n’ai pas le temps de le laisser refroidir. Mes lèvres et ma langue vivent un enfer, tandis que je m’acquitte de cette dernière épreuve sans aucune distinction. Soudain, deux mains se posent entre mes genoux et les écartent très largement. Lisette s’est glissée entre mes jambes. L’effet de surprise a failli me faire lâcher un jet d’urine.
« Surtout, suis bien toutes mes instructions. » Me dit-elle de sous la nappe. « Recule ton fauteuil d’un mètre et avance-toi le plus au bord possible. »
Prête à tout pour en finir avec ma torture, je m’empresse d’obéir. Les trois femmes se sont levées et s’approchent de nous. Lisette place la soupière entre mes jambes, tout contre mon sexe imberbe. De ses coudes, elle pousse mes genoux, m’écartelant presque en position de grand écart.
Enfin, je comprends où elles veulent en venir. Le repas épicé, l’eau pétillante, tout cela est prémédité. Je vais devoir uriner dans la soupière devant tout le monde. Mais mon envie est tellement forte que je ne peux résister une seconde de plus ?
C’est alors que la petite bonne place sa bouche contre mon sexe…
« C’est bien ma fille, juste à temps semble-t-il. » La voix grave de Madame me paraît irréelle, tant je suis abasourdie par le comportement de Lisette. Ses lèvres s’appuient fortement contre mon sexe et je la sens effleurer ma corolle du bout de la langue. Une onde formidable de plaisir commence à éclore entre mes cuisses Quelques gouttes de pipi m’échappent. Lisette les avale sans coup férir.
« Allez, Sandrine. C’est l’heure de la délivrance ma chérie. » Sa main remplace celle de la doctoresse.
Partagée entre honte et plaisir, je m’abandonne avec un soulagement salvateur dans la bouche de la petite bonne.
« N’en perds pas une goutte, ma fille. Si jamais tu taches le tapis… »
La menace, restée en suspens, semble galvaniser Lisette. Elle applique ses lèvres encore plus hermétiquement contre ma vulve. Le bruit de ma miction, étouffé par sa bouche, est recouvert par celui de sa gorge. Elle avale à grandes gorgées mon urine si longtemps contenue.
Jamais je n’aurais pu imaginer vivre un évènement aussi dégradant et excitant à la fois. Je n’arrive pas à détacher mes yeux du visage de la soubrette. Les yeux fermés, concentrée sur sa tâche, elle fait son possible pour ne pas perdre le rythme. Mais il y a trop longtemps que je me retiens et le débit de ma miction est trop puissant. Rapidement, je constate qu’elle est dépassée par le flot que j’expulse avec force dans sa bouche. Ses joues se gonflent. Chaque gorgée lui fait prendre du retard. Visiblement, elle n’a pas le temps de respirer.
Au prix d’un effort considérable, je parviens à interrompre le jet de pipi. Ma vessie est moins douloureuse. Ça lui laisse le temps de reprendre son souffle. Il était temps. Au même moment, Lisette émet une quinte de toux. La pauvre petite a avalé de travers. Un peu d’urine s’écoule de ses narines.
« C’est déjà terminé ? » Me raille Madame. « Ça ne valait pas la peine de faire une telle comédie ma fille. »
Je lève des yeux implorants vers elle. À côté d’elle, l’asiatique a écarté les pans de sa blouse blanche pour glisser sa main entre ses cuisses. Un peu plus loin, Christelle tient un caméscope et immortalise notre performance sans en perdre une miette. Elle s’approche de nous et s’accroupit à côté de moi. Je l’imagine faisant des gros plans sur mon visage, mon sexe et la bouche de Lisette.
Une décharge de plaisir traverse mon clitoris. La soubrette s’est reprise, elle me lèche avec gourmandise, comme pour me remercier de ma prévenance.
« J… J’ai enc… encore envie. » Parviens-je à articuler avec difficultés.
« Et bien. Qu’est ce que tu attends petite idiote ? »
Je me lâche à nouveau. Le jet, tout aussi puissant qu’auparavant, percute la gorge de la petite bonne avec force. Je me demande comment elle fait pour ne pas en mettre partout. Visiblement, elle est rompue à ce genre d’exercice.
Il m’a fallu m’interrompre deux autres fois, pour les mêmes raisons. lorsque mon envie commence à faiblir, après ce qui m’a paru durer une éternité, Lisette recommence à me lécher avidement. Piteusement, je gémis sous l’assaut des vagues de plaisir qui se répercutent jusqu’au bout de mes seins. Je m’imagine, à travers le viseur de la caméra, obscène, les cuisses largement écartées, bras croisés dans le dos, le visage ravagé par la montée de la jouissance. Cette pensée me fait l’effet d’un coup de fouet et porte mon excitation à son comble. Un torrent de lave en fusion menace d’exploser dans mes muqueuses gorgées de sang.
Je suis au bord de l’orgasme. Ma source s’est tarie. Seule la langue de Lisette me relie à la réalité. Des vagues de plaisir se succèdent à un rythme infernal. Mes jambes et mes bras commencent à s’engourdir quand, soudainement, sur un geste de Madame, Lisette s’interrompt.
« Non !!! » Le cri du cœur. La frustration est trop forte. « Continue, ne t’arrête pas, je t’en supplie !!! » Par réflexe, ma main droite vient remplacer sa bouche, irrémédiablement attirée par mon sexe en émoi. Tout en moi réclame désespérément cet orgasme fabuleux qu’elle vient de "court-circuiter".
Un coup sec de cravache, sur ma main, me fige dans cette position. « Ca ma fille, c’est hors de question. » La voix de Madame vibre de colère. Règle n°1 : C’est moi et moi seule qui décide quand tu peux avoir du plaisir. Te caresser sans ma permission constitue une faute très grave…
Je reprend contact avec la réalité. Je me sens prise en faute. Mes sentiments se mélangent. D’un côté, j’ai l’impression d’avoir été dépossédée d’un bien inestimable. Mais d’un autre, un sentiment de dégradation profonde me culpabilise au plus haut point. Un vide abyssal occupe mon esprit. Jamais, depuis ma plus tendre enfance, l’idée d’avoir mérité une punition ne m’était apparue avec autant d’évidence.
« Tu n’as pas honte, espèce de sale vicieuse. Prendre du plaisir en urinant dans la bouche de ma bonne. Où te crois-tu donc ? Dans un lupanar ? »
Son humeur massacrante me blesse terriblement. Ses yeux expriment la colère avec encore plus de vigueur que ses paroles. J’ai le sentiment d’avoir commis un acte irréparable.
« Si jamais cela devait se reproduire, je donnerais carte blanche à Christelle pour s’occuper de toi pendant 24 heures. » L’idée, terrorisante, d’être torturée à l’aide d’un briquet s’imposa à mon esprit.
« Sors de là-dessous, toi ! » Ordonne t-elle sèchement. « La table ne va pas se débarrasser toute seule. »
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la soubrette se tient debout devant sa patronne.
« Christelle, vérifie qu’elle n’a pas sali. » Son ton ne souffre pas la contradiction. Sans un mot, la rousse se précipite. Il est évident que personne dans la maison ne souhaite affronter son courroux.
« Quant à toi, je me demande si je ne vais pas te renvoyer chez toi. »
Un coup de massue n’aurait pas eu d’effet plus désastreux. L’envie d’uriner qui m’avait torturée pendant tout le repas n’était rien en comparaison de cette menace. Dans une circonstance normale, j’aurais dû être heureuse de cette issue. J’aurais dû me réjouir de retourner à ma vie antérieure, mes parents, mes amies, le lycée. Mais voilà, tout avait changé. Mes priorités sont tout autres. L’idée d’être chassée comme une malpropre, d’être rejetée par cette femme m’est, tout à coup, insupportable. Pas un instant, malgré tout ce que j’avais enduré depuis que je fréquentais cette femme, je n’avais envisagé pareille possibilité.
« Non ! » Le cri du cœur. « Je vous en supplie, Madame, ne faites pas ça. »
Quelle espèce de monstre de foire avait-elle fait de moi pour que je prenne tant de plaisir à me faire humilier, maltraiter et que j’en redemande.
« Et pourquoi ne le ferais-je pas ? Quelle misérable raison peux-tu me donner pour me donner envie de te garder avec moi ? Tu as passé près de deux jours ici, nourrie, logée et blanchie. Tout cela représente des dépenses petite sotte. Serais-tu idiote au point de croire que le dîner de ce soir est tombé du ciel ? Il y en a, au bas mot, pour Quatre mille Euros. Et je ne compte pas le service. Comment comptes-tu me dédommager de tous ces frais ? »
La crise de larmes. « Tout ce que vous voudrez, Madame, je ferais tout ce que vous voudrez. Ne me rejetez pas. Pitié. » Dis-je en sanglotant.
« Tout ce que je voudrais ? Mais tu fais déjà tout ce que je veux, espèce de dévergondée. Regarde toi. Avec ton rimmel qui coule, on dirait une traînée. Que veux-tu que je fasse de toi ? »
« P… Pu… Punissez m… Punissez-moi si vous voulez mais je vous en prie… N… Ne me renvoyez pas. »
Elle marque un silence. « Il est clair que tu as mérité une punition… » Pas un bruit ne vient troubler sa réflexion. Seuls mes reniflements retentissent lamentablement. « Je veux bien être magnanime. Nous pouvons peut-être trouver un arrangement, toi et moi… » Elle s’interrompt à nouveau. « Je te propose une période d’essai de… Il est huit heures du soir… Disons que je te garde à l’essai pendant vingt heures. Nous ferons donc le point demain après midi à quatre heures précises. Qu’en penses-tu ? »
Je me jette à ses pieds. Des larmes de soulagement se mêlent à celles de mon chagrin. « Je vous remercie Madame. » Humblement, je pose ma joue contre sa botte. Sa mansuétude me remplit de bonheur. Elle recule son pied opposé dans un geste d’invite. Avec reconnaissance, je couvre de baisers le cuir verni qu’elle daigne mettre à ma disposition.
« Attention, jeune fille. Il ne s’agit pas d’une décision à la légère. Au cours des vingt prochaines heures, il ne sera pas question de changer d’avis. Quelles que soient les difficultés que tu rencontreras. Nous sommes bien d’accord ? »
« Oui, oui Madame. Je vous promets que vous ne le regretterez pas. »
« Bien évidemment, tu seras punie pour ton inconduite. Es-tu sûre de pouvoir tenir tes engagements ? »
« Oui Madame. Gardez-moi près de vous s’il vous plaît. »
« Bon, j’en ai presque terminé, il faudra aussi que tu sois parfaitement obéissante. C’est-à-dire que non seulement, tu exécuteras tous mes ordres, mais en plus tu devras le faire avec enthousiasme. Je veux te voir prendre plaisir à tout ce que j’exigerai de toi. Au moindre signe de refus, au moindre manque d’ardeur de ta part, notre marché serait aussitôt rompu. »
« Je ferai tout ce que vous voudrez Madame. »
« Bien, l’incident est clos. Lisette, ta punition est terminée. Quand tu auras fini de débarrasser, tu retrouveras Sandrine dans le bureau. Christelle a quelques formalités administratives à régler avec elle. Ensuite vous irez vous faire belles et vous m’attendrez toutes les deux à vingt deux heures précises devant la piscine. »
« Comme vous voudrez, Madame. »
La rouquine s’approche de moi, attache une courroie de cuir à mon collier et m’entraîne à sa suite, en laisse. Nous suivons le long couloir. Elle est plus grande que moi et avance d’un pas décidé, m’obligeant à trottiner pour la suivre. A sa taille, pend une cravache qui bat contre ses mollets à chaque pas. Petit à petit, je me remets de mes émotions. Quelles peuvent être ces mystérieuses formalités administratives ? Nous pénétrons dans la pièce dans laquelle je l’ai vue la première fois.
« Assieds toi là. » M’ordonne-t-elle en me désignant un des fauteuils placés face au bureau. « Mains dans le dos, cuisses écartées. »
Elle prend place, face à moi. Le bureau, entièrement en acajou, est gigantesque. A chacune de ses extrémités, est disposé un écran plat. Parfaitement à son aise, elle s’empare d’une souris et manipule les fichiers pendant quelques instants. Je l’observe. Malgré son air sévère, elle a un beau visage et ses cheveux courts lui donnent une allure masculine. Ses yeux verts sont vifs. Elle se penche et saisit un document qui vient de surgir silencieusement d’une imprimante située sous le bureau.
« Qu’est-ce que tu regardes ? »
Prise en faute, je baisse les yeux. Je n’ai encore jamais vu cette femme sourire. Son visage mince et austère ne semble jamais se départir de l’air strict qu’elle arbore en me fixant.
« Je t’interdis de lever les yeux sur moi. Compris ? » Son ton agressif me fait frissonner.
« Oui, Madame. »
« Oui qui ? »
« Oui, Christelle. »
« Je préfère ça. » Se désintéressant totalement de moi, elle croise ses pieds sur le bureau et commence à parcourir le document. Sa courte jupe en cuir noir dénude une grande partie de ses longues jambes gainées de nylon foncé.
« Monte sur le bureau et mets toi à quatre pattes. Position n°5. »
Une bouffée de chaleur me monte au visage. J’escalade l’immense bureau. Les écrans sont tant éloignés l’un de l’autre que je pourrais m’étendre de tout mon long entre eux. Mes pointes de seins se tendent.
Elle se replonge dans sa lecture. Ses pieds reposent contre les miens. Non sans appréhension, j’écarte docilement mes fesses. Un souffle d’air frais se faufile dans mon intimité, ravivant la sensibilité de mon clitoris.
« Pas comme ça, petite vicieuse ! Face à moi. »
Rouge de honte, je pivote sur mes genoux, sans lâcher mes fesses. Mes tétons sont durs comme du bois. Je me retrouve à quelques centimètres de ses escarpins rouges à talons aiguilles. Ses jambes, gainées de nylon noir hypnotisent un moment mon regard.
« Penche-toi mieux que ça. »
Cramponnée à mes fesses, j’appuie mon menton contre la surface polie. Ses pieds se déplacent et viennent s’appuyer contre mon visage. Une odeur de cuir et de transpiration mêlés pénètre mes narines. Avec un petit rire narquois, elle frotte la semelle de son pied gauche contre ma joue droite. Le contact rugueux est désagréable. Une goutte de transpiration ruisselle de mon front et glisse le long de mon nez, provoquant une démangeaison que je peine à contenir. Du bout de sa cravache, elle tapote ma joue droite. Mon esprit se brouille. Entre mes fesses écartelées, le courant d’air me fait éprouver une sensation glacée, me faisant réaliser à quel point mon intimité est humide. Un coup de cravache plus sec que les autres me force à tourner la tête. Je me retrouve face à ses escarpins. Su leur dessus évasé, des ouvertures révèlent le nylon noir qui gaine ses pieds.
L’odeur devient entêtante. Cette femme sent des pieds.
« Embrasse mes orteils. »
Je surmonte ma répugnance et pose mes lèvres sur son gros orteil. L'effluve est forte, le nez collé à ses escarpins, je respire avec dégoût cette fragrance humiliante ; cuir, vieux fromage et transpiration mélangés. Lèvres appuyées sur le nylon noir, je dépose baiser après baiser sur le pied de ma tourmenteuse. La rousse ne profère pas un son. Seuls, le cliquetis de sa souris et le ronronnement de l’imprimante expulsant imprimé après imprimé percent le silence de la pièce. Un besoin irrésistible s’empare de moi. Une envie impérieuse de glisser mon doigt entre les lèvres de mon sexe. À la torture, mon souffle s’accélère. L’horrible odeur de pieds s’imprègne dans mes narines. Discrètement, mon index progresse au cœur de mon intimité détrempée. Jamais, au grand jamais, je n’ai ressenti un tel désir.
« La semelle, maintenant. »
J’obéis servilement en tendant désespérément mon doigt pour atteindre mon clitoris impatient. Ses chaussures sont poussiéreuses et le contact avilissant du cuir rêche et usé ajoute à mon humiliation. L’orgasme, si longtemps contenu, monte brusquement au creux de mes reins, menaçant de déferler en moi, avec la puissance d’un torrent ayant rompu ses digues. Du bout de l’ongle, j’effleure mon petit appendice en feu.
Soudain, une douleur fulgurante explose au milieu de mon dos.
« Qui t’a permis de te tripoter ? Petite cochonne. »
La douleur, ajoutée à la surprise, sont telles que je me redresse en grimaçant. Un nouveau coup me scie la hanche gauche. Je sursaute en tendant mes mains devant moi, dans un geste dérisoire de protection. Mes yeux se noient de larmes.
« Est-ce que je t’ai demandé d’arrêter ? Embrasse ma semelle immédiatement. » Dit-elle en armant une nouvelle fois son bras.
Terrorisée, je m’empresse de me remettre à l’ouvrage, ongles crispés sur mes fesses. Elle n’a pas bougé, se contentant de me flageller avec toute la force dont elle disposait. La douleur cuisante relègue le désir qui me taraude aux tréfonds de ma libido.
« Petite d’idiote ! » Rajoute-t-elle d’un ton méprisant. « Tu croyais que je ne me doutais pas de ton petit manège ? Sache qu’aucun de tes faits et gestes ne peut m’échapper. Tiens, regarde par ici. »
De sa cravache, elle me tapote la joue droite pour me faire tourner la tête. Sur ma gauche, un gros plan de mon visage occupe tout l’écran. La définition est telle que je distingue mes larmes. Mon maquillage a coulé. Un clic, et l’image de mon dos se substitue à la précédente. Une estafilade rouge, boursouflée, tranche avec la blancheur de ma peau, visible comme le nez au milieu de la figure.
« Madame va être furieuse contre toi. Je n’aimerais pas être à ta place quand elle va savoir ça. »
Cette nouvelle révélation me plonge dans un abyme de perplexité. Je comprend mieux l’inquiétude de Lisette quand elle redoutait les caméras dans l’infirmerie et les douches. Big-Brother is watching you…
« Tout le manoir est sous surveillance électronique. Tu es filmée en permanence et tout est enregistré sur disque dur. Je visionne tous les fichiers avant de les sélectionner pour Madame. Le moindre manquement sera implacablement châtié avec la plus grande sévérité. J’attends avec impatience qu’elle te confie à mes bons soins. J’ai hâte de m’amuser avec ton joli petit corps de vicieuse. »
Un immense désespoir m’envahit. Mon dos et ma hanche me font extrêmement souffrir. Je m’imagine, nue, entravée et écartelée, livrée aux pires tortures que cette femme sadique pourrait m’infliger. Mon sang se glace. Une fois, elle m’a torturée avec un briquet… J’ai eu des cloques pendant plusieurs jours… Le souvenir des paroles de Lisette me fait l’effet d’une douche froide. Tout mon corps se couvre de chair de poule.
« Tiens. » Dit-elle en me tendant un imprimé à entête de l’agence de mannequins. « Lis ça. »
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Par la présente, j’autorise toute personne, mandatée par, ou travaillant pour l’agence "ANGELS Mannequins" à me photographier et à me filmer quel que soit le procédé utilisé. De la même manière, j’autorise Madame Irène de Villemonble, Duchesse de Villemonble, représentante et directrice générale de l’agence : "ANGELS Mannequins" à exploiter mon image sous quelque forme que ce soit y compris commerciale. En rémunération de ces services, je reconnais bénéficier et avoir bénéficié du soutien financier et moral de la Duchesse de Villemonble à qui je donne tous pouvoirs pour gérer ma carrière et mener notre relation, qu’elle soit professionnelle ou privée comme elle l’entend. En aucun cas, je ne me pourrais me retourner contre elle ou l’agence "ANGELS Mannequins", quelle que soit l’issue de cette relation.
Je certifie être majeure et consentante, en pleine possession de mes moyens et agir en connaissance de cause.
Fait à le
Signature
« Lis à voix haute, remplis les rubriques et signe. » Dit-elle en me tendant un magnifique stylo de marque. « Dépêche-toi, nous n’allons pas y passer la soirée. »
Elle se lève et me contourne. Du bout des ongles, ses doigts effleurent les marques de cravache qu’elle m’a infligées. Malgré moi, je me met à geindre piteusement.
« Contente toi de lire au lieu de gémir comme une petite chienne. »
Je continue ma lecture avec le sentiment d’être revenue sur les bancs de l’école, confrontée à une institutrice tyrannique. Sa main descend sur mes fesses et les caresse longuement, délicieusement, avant de s’aventurer entre elles.
« Tu mouilles comme une fontaine. »
Un coup d’œil sur l’écran me révèle mon visage, rouge pivoine. Du bout de l’ongle, elle agace longuement mon anus pendant que je m’acquitte de ma tâche. D’une simple signature, je viens de donner tous pouvoirs à Madame de Villemonble pour utiliser comme bon lui semble toutes les vidéos compromettantes qu’elle a fait de moi.
« Bien. Ce n’est pas trop tôt. » Dit-elle en m’arrachant l’imprimé des mains. « Nous n’en avons pas terminé pour autant. » Après s’être rassise tranquillement dans son fauteuil, elle me tend une pile de documents et un classeur. « Tourne-toi dans l’autre sens et classe les dans les pochettes pendant que je vérifie si tu n’as pas fait d’erreur. »
Le classeur est rempli de pochettes transparentes. Je me retourne et me prosterne pour accomplir le travail. Je dois prendre les feuilles une par une et les ranger à tour de rôle. Il y en a une bonne centaine. Sur chacune d’elles, figure une description minutieuse des obligations auxquelles je devrais me soumettre, les interdictions qui me sont imposées, les différentes positions que je devrais adopter à la demande, les tenues qui me sont autorisées et celles qui me sont interdites.
Pendant ce temps, elle promène sa cravache dans mon entre fesses, s’amuse à explorer mon intimité du bout des doigts. Ces manipulations me troublent et plusieurs fois, je laisse échapper une feuille. Maladresse aussitôt sanctionnée par un coup de cravache distrait ou une claque sur les fesses.
« Ce que tu peux être maladroite. À croire que tu le fais exprès pour être punie… »
Que s’imagine-t-elle ? Je fais de mon mieux pour accomplir ma besogne le plus rapidement possible mais l’état d’excitation perpétuelle auquel elle me réduit m’empêche de me concentrer correctement. Parfois, elle introduit ses doigts à l’entrée de mon sexe ou de mon anus. Ou bien, sadiquement, elle frotte très lentement ses ongles contre mes muqueuses, s’amusant à me griffer légèrement. Mais la douleur n’est pas au rendez-vous, mon désir est si fort que mes sécrétions me préservent du supplice en lubrifiant mes chairs.
Les dernières feuilles constituent un contrat de soumission, qui s’étale sur une dizaine de pages. Je n’ai pas le temps de le lire.
« Donne-moi ça. » Me dit-elle, une fois mon travail terminé.
Elle range le classeur dans un tiroir et se saisit de ma laisse. D’un geste sec, elle me fait descendre du bureau et, sans un mot, m’entraîne hors de la pièce.
À venir : Première soirée avec Madame.
Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com