Histoire de Sandrine (1)
Par Perverpeper le 15/05/08
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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.
Adressez-vous plutôt aux passions qu’aux vertus quand vous voulez persuader une femme.
D. A. F. Marquis De Sade.
Chapitre 1 : L’enlèvement.
Protagonistes (Par ordre d’apparition) :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette d’une vingtaine d’années, au service de Madame.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Je me réveille avec une douleur lancinante dans le crâne. J’ouvre les yeux, mais une obscurité totale m’empêche de distinguer quoi que ce soit. Une panique terrible s’empare de mon esprit et je tente brutalement de me redresser lorsqu’une douleur plus terrible encore me traverse les épaules.
Mes poignets sont prisonniers… J’ai les bras attachés au-dessus de la tête… Même constatation pour mes jambes. En fait je suis immobilisée à l’horizontale sur un revêtement inconfortable. L’effort a ravivé mon mal de tête et je n’ai d’autre possibilité que de relâcher la tension de mon corps.
« AU SEC… » Aucun son ne sort de ma bouche. Un linge est enfoncé entre mes dents, solidement maintenu en place par un bâillon qui me scie la nuque. Un silence assourdissant règne. Pas un bruit de voiture, d’oiseaux ou de voix ne me parvient.
Où suis-je ? Quelle heure est-il ? Mes souvenirs sont confus, j’ai passé la journée au Lycée… Mais c’est tout ce dont je me souviens. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. On m’a enlevée. Je me suis fait kidnapper.
Je tente de pivoter sur mon dos avec toute la force dont je dispose mais les bracelets qui m’entravent les poignets et les chevilles sont solidement fixés et m’écartèlent implacablement.
Un désespoir profond m’envahit. Que va-t-il m’arriver ? Quel horrible monstre peut commettre un acte aussi terrible ? Je sais que mes parents ont du mal à boucler leurs fins de mois et que jamais ils n’auront les moyens de payer une rançon.
Je ne me connais pas d’ennemis, au contraire. La classe de terminale dans laquelle je me trouve est une des plus sympas de toute ma scolarité. Tous les garçons me courtisent et… C’est ça… Mon ravisseur est forcément un lycéen que j’ai dû éconduire d’une façon qu’il n’aura pas supportée. Aussitôt, je pense à Julien qui passe son temps à me faire des avances et que j’ai remis à sa place un peu vertement la semaine dernière. Une poussée d’adrénaline me fouette le sang. Il va prendre par la force ce que je lui ai refusé. Pourtant, il avait l’air plutôt gentil, et amoureux aussi … Il me court après depuis le début de l’année, mais c’est plus fort que moi, les garçons ne m’attirent pas du tout…
Un bruit lointain m’interromps dans mes pensées. Un claquement de talons retentit et va croissant, accompagné par un faible cliquetis que je n’identifie qu’au moment où une clé est introduite dans la serrure. Mon sang se glace dans mes veines. La porte s’ouvre en grinçant et je dois me tordre le cou pour distinguer mon ravisseur. Malheureusement, la lumière qui s’engouffre par l’ouverture m’éblouit. Je ne parviens à distinguer qu’une ombre.
« Alors Sandrine réveillée ? »
Une voix de femme… C’est une femme qui m’a enlevée. Un peu rassurée, je m’étire dans mes liens pour distinguer l’arrivante, mais une lumière insoutenable me fait grogner dans mon bâillon en me brûlant les yeux. La pièce dans laquelle je suis emprisonnée est équipée de lampes très puissantes.
« Ne t’inquiète pas, je ne te veux pas de mal. » Dit-elle d’une voix étrangement grave.
Elle s’approche de moi et penche son visage vers le mien, atténuant mon éblouissement. C’est une femme d’une quarantaine d’années, assez séduisante. Son visage me paraît familier, sans que je puisse savoir pourquoi. Elle pose sa main sur mon front et me caresse doucement tandis que mes yeux s’habituent à la clarté. Je suis étendue à hauteur de son bassin et je l’observe, les yeux écarquillés d’horreur.
« Tu te souviens de moi ? » me demande-t-elle en posant ses lèvres sur mon front.
Je rue dans mes liens pour échapper à son contact.
« Doucement ma belle, il n’y a que toi et moi ici, et je viens de te dire que je ne te voulais pas de mal. »
Je grogne de plus belle.
« Allons, soit patiente, jeune fille, dès que tu seras calmée, j’ôterai ce bâillon immonde de ta jolie bouche »
Sa main continue à effleurer mon front. Des milliers de questions tourbillonnent dans ma tête : qui est elle ? que me veut-elle ? pourquoi m’a-t-elle amenée ici ? Sa bouche s’approche à nouveau de mon front. Je me dérobe une nouvelle fois, mais une gifle cinglante me fait fondre en larmes.
« Je t’ai dit que je ne te voulais pas de mal mais il va falloir que tu veilles à ne pas dépasser les bornes ma chérie. Au cas où tu ne l’aurais pas compris, ici, c’est moi qui décide, c’est moi qui te nourris, c’est moi qui choisis quand tu peux te rendre aux toilettes. Bref, tu es entièrement à ma merci. Personne ne sait ou tu te trouves et cet endroit est suffisamment isolé pour que nul n’ait l’idée de venir t’y chercher. »
Elle attrape quelque chose derrière ma tête et le passe autour de mon front. Il doit s’agir d’une courroie fixée au meuble sur lequel je suis immobilisée, car, une fois la lanière en place, il me devient impossible de remuer la tête.
J’ai fermé les yeux et le contact de sa langue sur ma joue me fait sursauter. Elle est en train de lécher mes larmes.
« Dommage que tu ne sois pas plus raisonnable, ma belle. Ton séjour ici risque de devenir très désagréable si tu n’y mets pas du tien »
J’ai l’impression d’être en enfer. Écartelée, entravée, à la merci d’une folle que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam. Son visage austère est coiffé d’une queue-de-cheval impeccable qui tire ses cheveux blonds en arrière et dégage ses deux grands yeux bleus qui me fixent impitoyablement. Elle me fait l’impression d’un prédateur contemplant sa proie. Sa voix, au ton posé, contraste avec son expression sévère. Incapable de tourner la tête, je détourne les yeux comme une gamine prise en faute pour fuir son regard.
Soudain, je suffoque. Elle m’a pincé le nez entre le pouce et l’index et m’annonce en articulant lentement chacun de ses mots.
« Tu sais ma chérie, je peux faire tout ce que je veux à ton joli corps. J’ai pouvoir de vie et de mort sur toi… »
En pleine panique, je n’écoute pas la fin de sa phrase. Mes poumons se mettent à me brûler abominablement. Elle va me tuer, c’est sûr. Un essaim de petits points lumineux voile ma vue. Je hurle dans mon bâillon qui glisse vers le fond de ma bouche, aspiré par ma gorge. J’étouffe. C’est la fin.
« Alors, Sandrine, es tu décidée à devenir raisonnable ? » demande-t-elle en me permettant d’aspirer une grande bouffée d’oxygène. Sa voix me semble parvenir d’un autre monde. Haletante, je reprends ma respiration avec toutes les difficultés du monde.
C’est à bout de forces que j’acquiesce en émettant des sons inintelligibles et en tentant de remuer la tête malgré la courroie qui la bloque.
« À la bonne heure » Ajoute t-elle en s’inclinant pour cueillir une nouvelle larme du bout de la langue.
« J’obtiens toujours ce que je veux. Tu apprendras ça. » Elle ôte délicatement mon bâillon, avant d’extraire de mes lèvres le morceau d’étoffe tout chiffonné et complètement détrempé par son séjour dans ma bouche.
Je suis en nage, la transpiration ruisselle le long de mon visage exsangue. Des gouttes sillonnent mes tempes et mon cou.
« P… Pou… Pourquoi ? » Dis-je en bégayant, le souffle saccadé.
« Qu… Qui… Qui êtes-vous ? »
« Tu n’as pas besoin de savoir ça. » Me répond-elle d’une voix sèche. « Pour toi, comme pour les autres, je suis "Madame". J’espère que tu t’en souviendras. » Conclu-t-elle en posant délicatement ses lèvres sur les miennes.
Puis, sans un mot, elle se retourne et quitte la pièce, me laissant seule en plein cauchemar, tandis que le claquement de ses talons va, décroissant, vite absorbé par le silence de la pièce.
Je réalise que je suis épuisée. Mes muscles sont aussi raides qu’après une journée d’éducation physique. La maison de mes parents, mon année scolaire, mon baccalauréat, tous mes tracas habituels me paraissent soudain très lointains et complètement secondaires.
Mon dos et mes épaules me font souffrir contre la surface rude sur laquelle je suis étendue. Une pensée m’obsède : Que me veut-elle ?
Une nouvelle vague de désespoir me submerge. Les larmes noient mon regard posé sur le haut-plafond. À travers un voile trouble, je distingue à peine le carrelage blanc qui le recouvre entièrement. Je suis anéantie. J’ai beau étirer mes yeux sur les côtés, je ne distingue pas grand-chose. La froideur du revêtement qui recouvre le plafond et les murs, l’éclairage qui ressemble à celui d’une salle d’opération me donnent l’impression de me trouver dans un hôpital.
****
Inconsciemment, je laisse mon esprit vagabonder. Je me revois au lycée à la sortie des cours. Nous étions toutes les trois et nous marchions sur le trottoir en discutant de la proximité du Bac, une de nos préoccupations principales. Sylvie et Ghislaine, mes deux amies d’enfance m’accompagnaient.
"Ghis" est aussi brune que moi, tout l’opposé de la blondeur de "Syl". Nous croisâmes un groupe de garçons et quelques sifflements retentirent dans notre dos. D’un commun accord, il y a belle lurette que nous ne retournions plus dans ce cas. Seul un mot ressemblant à "bêcheuses" ou "prétentieuses" me parvint. Il faut dire que mes copines n’y allaient pas avec le "dos de la cuillère" en ce qui concerne la séduction. Toutes deux étaient vêtues de minijupes et "Ghis" portait des escarpins à talons aiguilles de quatre centimètres. "Syl", quant à elle portait son éternelle paire de bottes noires à talons plats.
Mes deux amies sont deux beautés sulfureuses et malgré leurs résultats scolaires médiocres, je ne me fais pas de soucis quant à leur avenir. Elles ont toutes deux pris des contacts avec une société de mannequinat qui leur a déjà fait faire un "book" à chacune.
Contrairement à elles, je n’aime pas mettre mon corps en valeur. Ma tenue de prédilection reste, depuis mon enfance, le traditionnel "Jean Converses noires". Cependant, ma fierté fût flattée par les regards éloquents des garçons qui m’avaient tous dévisagée de la tête aux pieds avec insistance.
Les hommes n’étaient pas ma "tasse de thé". Au plus profond de mes secrets intimes, je savais avec certitude que c’étaient les filles qui m’attiraient. "Syl" me fascinait et "Ghis" m’attirait presque autant qu’elle. Pourtant, jamais, au grand jamais je n’aurais osé leur avouer la flamme qui consumait mon âme depuis quelques années. Probablement l’éducation que m’avaient donné mes parents que j’adorais, même si aujourd’hui je ne les voyais plus que les rares fois ou je ne découchais pas.
« Allez, les filles, je vous offre un rafraîchissement ». Nous dit Sylvie. Elles étaient toutes deux issues de familles aisées et j’admirais la désinvolture avec laquelle elles affichaient, discrètement, leur opulence. Jamais l’une d’entre elles ne m’aurait laissé entendre que je ne faisais pas partie de leur milieu social. Heureusement car je ne l’aurais pas supporté.
Sous un soleil de plomb, nous prîmes place sur la terrasse du café, heureuses d’échapper à l’ambiance lourde du "bahut". Ce début de Week-end de juin s’annonçait radieux.
Soudain, un flash me revint à l’esprit : Quelques tables plus loin, un groupe de femmes d’affaires, du moins c’est ce que leurs tenues laissaient entendre, discutaient à l’ombre d’un parasol. L’une d’entre elles, la plus élégante, me fixait avec un intérêt qui me fit rougir.
C’était elle…C’était cette femme qui m’avait enlevée… Les derniers évènements étaient si fous que j’en avais occulté le souvenir.
Prise dans la conversation avec les filles, je n’y avais plus prêté attention. Nous avions bu nos consommations et là… Le trou noir… A croire que je n’avais jamais quitté cette terrasse de café.
Ce souvenir me fait l’effet d’une douche froide et me ramène brusquement à la dure réalité. Voilà pourquoi cette femme m’a demandé si je me souvenais d’elle. D’autres larmes noient ma vue. Un chagrin incontrôlable s’empare de moi. Je me mets à sangloter en reniflant bruyamment.
****
Une terrible envie d’uriner me fait brusquement émerger de ma torpeur. Éreintée, j’ai dû m’endormir quelques instants… Ou quelques heures. J’ai complètement perdu la notion du temps, et l’envie tourne vite au cauchemar. Depuis combien de temps suis-je retenue prisonnière dans cet endroit horrible ? Il faut absolument que j’aille aux toilettes dans les plus brefs délais. "C’est moi qui choisis quant tu peux te rendre aux toilettes" La phrase résonne dans mon pauvre crâne.
Toute fierté abolie, je me mets à hurler :
« AU SECOURS !!! SORTEZ-MOI DE LÀ… VOUS M’ENTENDEZ ? IL Y A QUELQU’UN ? »
J’ai beau m’escrimer de la sorte pendant un long moment…
« MADAME !!! JE VOUS EN SUPLIE !!! AU SECOURS !!! »
Personne ne répond à mes supplications. Mon supplice prend des proportions dramatiques. Si elle ne me libère pas immédiatement, je vais faire dans ma culotte comme une petite gamine.
Mais, mes implorations restent vaines. Ma vessie est devenue si douloureuse, qu’au comble de la honte, je m’abandonne comme une petite fille, inondant mes sous-vêtements pour prix d’un soulagement sans pareil. Je sens l’humidité progresser entre les jambes de mon pantalon, bientôt remplacée par une sensation de froid provoquée par l’évaporation. Les minutes s’égrènent et la forte odeur de ma transpiration est supplantée par celle, plus acide, de mon "pipi".
Je ne compte plus mes crises de larmes. Jamais dans ma vie, je n’ai éprouvé une telle humiliation. Je frissonne. Je sens mes pointes de seins se tendre comme si elles allaient percer mon soutien-gorge.
C’est l’horreur intégrale. Ne pouvant cesser de sangloter, je plonge à nouveau dans un sommeil agité peuplé de rêves étranges qui ne me laisseront qu’un souvenir diffus.
Mes vêtements ont fini de sécher pendant mon sommeil. L’odeur plus tenace que jamais m’emplit les narines. La température de la pièce est chaude et je n’ai plus froid, mais curieusement, mes pointes de seins sont toujours aussi dures.
J’ai dû dormir longtemps car je me sens reposée. Seule la douleur de mon dos et de mes bras m’indisposerait, si ce n’était cette odeur entêtante à laquelle j’ai du mal à m’habituer. Ma gorge est sèche et je commence à avoir soif.
Une chaleur inaccoutumée s’est épanouie dans ma poitrine, un peu comme une démangeaison très légère. Un besoin de massage s’impose à mon esprit. Ça n’est pas la première fois que ça m’arrive mais je suis étonnée que cela puisse se produire dans de pareilles circonstances. J’ai déjà ressenti la même chose un soir où j’étais seule dans ma chambre. Je pensais à Sylvie, à son corps admirable, ses grandes jambes et son buste parfait. Ce jour, nous étions allées à la piscine. Il n’y avait que nous deux et, après avoir longuement nagé et papoté, nous avions pris notre douche ensemble. Sûre de ne pas être dérangée, elle s’était mise entièrement nue et, pendant qu’elle se faisait un shampooing, j’en avais profité pour l’observer discrètement.
Elle est blonde des pieds à tête et j’ai profité délicieusement de la vue qui s’offrait à moi… Le bruit de pas et de clés approchant de ma prison m’interrompit dans mes pensées.
C’est la folle qui revient. Je ne peux m’empêcher d’espérer que cette situation ne va pas durer et que l’heure de la délivrance approche. Elle pénètre dans la pièce et avance vers moi d’un pas mesuré.
« Coucou, Sandrine » dit-elle en s’avançant. Son timbre de voix est grave, rauque, impératif. « Beurk… Ça sent la petite fille qui se néglige ici. »
J’en rougis de honte. Bien sûr, elle a remarqué le "petit accident" dont j’ai été victime tout à l’heure. Sa main caresse doucement mes joues.
« J’espère que maintenant, tu as compris qui décidait ici » Son regard vert me transperce. Elle porte une robe de cuir noir qui tranche avec la blondeur de ses cheveux et renforce sa sévérité naturelle.
« Oui, oui, je vous en supplie ! détachez-moi ! »
« Bien ma chérie, tu as l’air d’être revenue à de meilleurs sentiments. C’est vrai que ça n’est pas très confortable ici. Je te propose un marché… »
« Tout ce que vous voulez, mais je vous en prie, détachez-moi ! »
« Soit. C’est moi qui commence » dit elle en détachant la courroie qui immobilise ma tête avant d’ajouter « C’est ton tour maintenant. Qu’as-tu à me proposer ? »
La question me surprend, je ne sais quoi répondre. « Ben… Heu… Je ne sais pas… »
Un sourire narquois s’affiche sur son visage. « Tu pourrais me faire un petit baiser... Sur la bouche.. » Dit-elle en se penchant sur moi.
Son odeur est un plaisir : à la fois fraîche et subtile. Un parfum discret mais entêtant. J’en oublie l’odeur d’urine dans laquelle je suis immergée depuis si longtemps.
« Si… Si vous… Si vous voulez » bafouille-je avec une toute petite voix.
Elle a pris soin de maintenir son visage à une dizaine de centimètres du mien. Je dois tirer durement sur mes entraves pour atteindre ses lèvres et y déposer fugitivement les miennes.
Elle éclate d’un rire franc. « C’est ça que tu appelles un baiser… Tu pourrais au moins faire semblant si tu veux être convaincante.
Mes joues deviennent cramoisies. Cette femme prend plaisir à m’humilier. Je dois faire un effort surhumain, en tendant tous mes muscles ankylosés, pour poser mes lèvres sur les siennes et y déposer un baiser un peu plus appuyé.
« C’est mieux » dit elle en reprenant son sérieux. « À mon tour. »
Elle s’éloigne de quelques pas et appuie sur un bouton placé près de la porte d’entrée. J’en profite pour explorer la pièce dans laquelle je suis emprisonnée. C’est entièrement carrelé de blanc et, si ce n’était cette robuste table en bois sur laquelle je suis écartelée, on dirait une infirmerie. De longs lavabos blancs sont fixés au mur de droite et une quantité phénoménale de meubles et d’étagères blancs fait tout le tour de la pièce…
Un nouveau claquement de pas vient de résonner dans le couloir, se rapprochant rapidement.
« Ça doit être désagréable ce pantalon. Quelle odeur épouvantable. » Dit elle en revenant vers moi. « Le mieux serait de l’enlever, tu ne crois pas ? »
« Mais… Vous aviez dit que vous alliez me détacher… »
« Tu as la mémoire courte, je t’ai proposé un marché que tu as accepté » me coupe-t-elle d’une voix tranchante. « C’est donnant-donnant. À toi de faire un geste maintenant. »
Elle a allumé une cigarette blonde qu’elle fume à l’aide d’un porte cigarette long et effilé, semblable à ceux du début du siècle.
« Madame m’a demandée ? »
À ma grande surprise, c’est une petite brune de mon age qui s’est immobilisée sur le pas de la porte. Elle est très fine et son tablier blanc met en évidence sa taille très marquée. Elle a une vingtaine d’années tout au plus, et porte une tenue de soubrette qui donne l’impression qu’elle sort tout droit d’un film de luis Buñuel.
« Oui, Lisette, débarrasse cette jeune fille de son pantalon, veux-tu. Elle empeste. »
« Bien Madame. »
Je rougis de plus belle. Non seulement je suis à la merci de cette folle, mais en plus, elle demande à une inconnue de me mettre nue.
Visiblement aux ordres, la petite soubrette se hâte vers un tiroir duquel elle extrait une paire de ciseaux et entreprend de découper mon pantalon. Quelle déception…
Pendant que l’autre s’escrime avec ses ciseaux, la blonde m’interroge à nouveau avec le même sourire narquois.
« Je t’écoute Sandrine » La fumée de sa cigarette me pique les yeux.
« Si vous me détachez et me laissez partir, je vous promets de n’en parler à personne »
Nouvel éclat de rire. « Ne t’inquiètes pas ma jolie, je te laisserai partir… Quand je l’aurai décidé… » Elle se tait un instant, rêveuse, avant de reprendre d’un ton glacial. « Pour l’instant j’attends ta proposition. »
Jouer au chat et à la souris avec moi semble beaucoup lui plaire. Mon problème est que je ne sais vraiment pas quoi lui proposer.
« Alors Sandrine, tu es à court d’idées ? Tu pourrais me faire un autre baiser, avec la langue cette fois ci… » Sans me laisser réfléchir ou protester, elle m’attrape le visage entre ses deux mains et m’embrasse longuement. Sa langue explore longuement ma bouche, se mêle à la mienne avant de m’abandonner et me laisser pantelante, essoufflée. Curieusement, je n’éprouve aucun dégoût.
Pendant ce temps, petite bonne a fini de m’ôter mon pantalon.
« Madame à-t-elle encore besoin de moi ? »
« Oui Lisette, mais ce sera surtout notre jeune amie qui aura besoin de tes services. Reste un moment avec nous » Elle tend sa cigarette, dont la cendre menace de tomber, à la jeune fille qui, précipitamment, offre sa main en guise de cendrier.
« Bien Madame. » Répondit-elle, tête baissée.
« Sert lui un verre, ça fait bientôt 12 heures qu’elle est ici et elle doit être assoiffée. Tu en profiteras pour m’apporter ma cravache. »
« Une cravache !!! de mieux en mieux !!! mais vous êtes folle à lier. » Hurle-je avec l’énergie du désespoir.
Une paire de gifles me dévisse la tête. « Ça ma fille, c’est un langage que tu n’emploieras plus jamais avec moi. » Ses yeux lancent des éclairs. « Tu m’entends ? Plus Jamais. »
Je détourne les yeux et acquiesce de la tête en reniflant.
« Je pense que tu as besoin d’une petite leçon… Lisette le tee-shirt et le soutien gorge. »
« Bien Madame. »
Pendant qu’elle s’active avec dextérité et découpe en lambeaux le peu de vêtements qu’il me reste pour préserver ma pudeur, je remarque à quel point la petite brune ressemble à Inès, la soubrette du film "Le charme discret de la bourgeoisie".
Soudain une douleur cuisante, à la cuisse gauche, me fait me tordre dans mes liens en hurlant.
« Les sangles. » Rajoute la femme en levant une nouvelle fois sa cravache. »
Le deuxième coup me scie la cuisse droite. Je hurle de plus belle.
« Pour toi, je suis "Ma-da-me." Dit elle en ponctuant chaque syllabe d’un nouveau coup sur chaque cuisse et sur mon ventre. « C’est compris ? »
« Oui Ma… Madame. J… J’ai comp… J’ai compris. Arrêtez ça. Je… Je vous en supplie. »
Ma voix est presque inaudible, tant les sanglots me font bafouiller.
« Je préfère ça. Maintenant, plus un mot tant que je ne t’y invite pas. Sinon… »
Et elle agite la cravache dans l’air, la faisant siffler près de mes oreilles.
Je suis maintenant crucifiée sur la table. Des courroies enserrent mes cuisses, ma taille, mes bras et mes avant-bras.
La femme s’approche de ma nudité et promène ses mains sur mon corps. Du bout de ses ongles parfaitement manucurés, elle suit les brûlures qu’elle vient de me causer. Je gémis le plus silencieusement possible. Très lentement, elle caresse mon ventre, tourne autour de mon nombril et fait remonter sa main, bien à plat, jusqu’à mes seins. Elle procède avec douceur et ses caresses me réconfortent.
« Je peux te donner du plaisir… Ou de la douleur. » Elle saisit le téton de mon sein gauche entre le pouce et l’index et le tord furieusement. De l’autre main, elle approche le bout incandescent à quelques centimètres de ma chair sensible. Je me tétanise dans mes entraves. « Du plaisir… » Elle fait glisser sa main le long de mon ventre et effleure délicatement mon entrecuisse « Ou de la douleur… » Une chiquenaude du bout de son ongle heurte mon autre téton.
« Ton corps m’appartient intégralement, comme tout ce qui se trouve ici. N’est ce pas Lisette ? »
« Oui Maîtresse. » Répond la soubrette, les yeux baissés. Elle est agenouillée dans une curieuse position au pied de la table : Ses bras sont croisés dans son dos et elle garde en permanence les yeux baissés sur le sol, quelques centimètres devant ses genoux écartés. La blonde me contourne et, de toute sa hauteur, me fixe droit dans les yeux et lui tend une main sur laquelle la petite bonne dépose un long baiser.
« Que choisis tu, Sandrine ? Le plaisir ou la douleur ? »
« Le plaisir !!! » m’exclame-je sans réfléchir.
Un nouveau coup de cravache en travers du ventre m’arrache un cri.
« Le plaisir, QUI ? »
« MADAME !!! le plaisir Madame ! » rajoute-je précipitamment.
« J’en étais sûre, petite vicieuse ! Bien, la leçon est terminée. » Me dit-elle en me proposant ses lèvres. Je l’embrasse avec un empressement veule, décidée à faire mon maximum pour ne pas m’attirer ses mauvaises grâces. Ses mains reprennent l’exploration de mes seins. Je gémis interminablement à travers sa bouche.
C’est une sensation incroyablement forte, sa langue et ses mains expertes me transportent dans un univers inconnu. Mes idées se brouillent et j’oublie tout pour me concentrer sur le plaisir qui progresse sournoisement entre mes cuisses. Elle s’aventure jusqu’à ma culotte, entre mes cuisses, revient sur mes seins, alternant caresses superficielles et profondes avec expertise, pour, enfin, me procurer un orgasme d’une intensité prodigieuse. Une immense frustration s’empare de moi lorsqu’elle m’abandonne, pantelante, dans mes liens. Jamais je n’ai connu un plaisir aussi complet, aussi dévastateur.
« Il faut que tu saches qu’il y a d’autres règles. Elles sont nombreuses et toute transgression sera châtiée avec sévérité.
A cet instant, ma frustration est telle que je ne réalise pas toutes les implications de ce qu’elle m’annonce.
« Lisette ! »
« Oui Madame ? »
« Je te la confie. D’abord, fais lui prendre une douche complète. » Elle insista lourdement sur le mot "complète". Ensuite, tu l’habilles, tenue n°1, et tu viens me la présenter dans le petit salon à midi et demi. Gare à toi si le service n’est pas parfait… »
À venir : La surprise
Histoire de Sandrine (2)
Par Perverpeper le 10/06/08
F/f F+/f F/f+ F+/f+ teen enema exhibition WaterSport bestriality BDSM feet hair slavery scatology college hightSchool job slow reluctant humiliation blackmail torture nc Heavy
Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.
Il n’y a point de passion plus égoïste que celle de la luxure.
D. A. F. Marquis De Sade
Chapitre 2 : La surprise.
Protagonistes :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette d’une vingtaine d’années, au service de Madame.
Christelle : Ame damnée de Madame.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Sans ajouter un mot, la femme blonde quitte la pièce, me laissant seule avec la petite soubrette. Dès le départ de sa patronne, celle-ci s’est redressée et a entrepris, avec dextérité, d’ôter mes entraves. Elle a parfaitement discerné ma détresse et cherche à me rassurer en me parlant avec douceur, dans un langage étonnamment familier, qui tranche avec celui qu’elle employait devant sa patronne
« "T’inquiètes", Madame est une femme géniale. Dans quelques jours, tu la supplieras pour rester avec elle. »
« Tu es folle ! Comment peux-tu… »
« Chuuut ! fais gaffe ! Y-a plein de micros et de caméras ici. Elle peut savoir tout ce qui ce passe ici. Tais-toi et obéis-moi au doigt et à l’œil, sinon faudra que je te punisse. Surtout, ne cause que si je te le demande et ne me fais pas répéter. »
Lisette a laissé un de mes poignets attaché à la table. C’est avec soulagement que quitte cette position inconfortable. Assise au bord de la table, je contemple les bracelets de cuir qui enserrent mes extrémités. Chacun d’entre eux est pourvu d’un anneau solidement fixé son intérieur est revêtu d’une doublure en fourrure qui préserve ma peau. Cette marque de protection me rassure.
« Tiens bois un coup. »
Elle me tend un grand verre d’eau.
Tandis que je me désaltère, elle s’active dans les placards et revient vers moi en poussant un petit chariot à roulettes encombré d’ustensiles. Avec des gestes traduisant une grande expérience, elle enduit les marques de cravache rougissantes qui ornent mon corps d’une pommade fraîche qui me picote un moment avant de me procurer une étonnante sensation bienfaisante.
« Ça va te faire du bien. Dans deux jours, peut être trois, on n’y verra plus rien. »
Elle me masse longuement le ventre d’un mouvement circulaire très sensuel, énonçant ses consignes d’une voix assurée :
« Penche toi en arrière… Tourne-toi… Avance… »
Puis elle s’agenouille entre mes jambes et procède de même avec mes cuisses. L’odeur de ma culotte imprégnée d’urine me fait honte mais son nez, à proximité de mon entrejambe me procure une sensation étrange. Cela ne semble pas la rebuter et je finis par m’abandonner à ses soins salvateurs.
« Hmmm !!! Tu sens la pisse. » chuchote-t-elle. « J’adore ça. » Continuant son massage langoureusement, elle avance la tête et hume longuement ma culotte. Mon dieu, quelle impression bizarre. Mes pointes de seins sont plus dures que jamais.
« Écarte les jambes et surtout, pas un geste. » Rajoute-t-elle, d’une voix presque imperceptible. Elle pose délicatement sa langue sur le bas de ma culotte et la fait remonter, très lentement, en épousant le tracé de mon sexe. Je sursaute et c’est avec toutes les peines du monde que je parviens à rester immobile. Je ressens comme une décharge électrique me traverser le ventre.
« Ça aussi, tu t’y feras… » Dit-elle, énigmatiquement, en se redressant et me fixant de ses adorables petits yeux verts encadrés de taches de rousseur. Elle est vraiment très jolie. Sa bouche s’entrouvre et, avec un petit gloussement de plaisir, elle me donne un petit coup de langue sur le nez.
« Tu sens ? »
Abasourdie, je ne sais quoi répondre. Elle contourne la table.
« Couche toi sur le dos. »
Elle dépose une noisette de pommade sur chacun de mes tétons et sur mon nombril. La fraîcheur du produit me fait frissonner. La caresse de ses mains est délicieuse. Le produit s’étale facilement et ses doigts glissent sur mes seins, étirent mes pointes et se déplacent sur mon ventre en une caresse exquise.
Petit à petit, mon plaisir recommence à monter lorsqu’elle s’interromps pour aller se laver les mains.
« Maintenant, faut que t’ailles prendre ta douche. »
Elle me tend un collier en cuir, muni de plusieurs anneaux, et m’ordonne de le boucler autour de mon cou.
C’est plus fort que moi, je m’offusque : « Mais c’est un collier de chien !!! »
Son regard inquiet me fait comprendre que j’ai fait une bêtise. Elle regarde un coin du plafond avec appréhension. J’entrevois une petite caméra.
« La ferme, idiote, tu veux qu’elle nous corrige toutes les deux ? » Son visage exprime une réelle anxiété. « Je t’ai dit de causer que quand je te le demande… » Rapidement, elle saisit une chaîne d’un bon mètre de long et l’attache au collier avant de le placer, d’autorité, autour de mon cou. Puis elle réunit mes poignets dans mon dos et les fixe par leurs anneaux.
« Suis-moi. » Me dit-elle d’un ton ne souffrant aucune contradiction.
Elle saisit la laisse et m’entraîne par le cou, à sa suite. L’infirmerie borde un long couloir que nous suivons pendant un long moment. Cette fille est vraiment un "modèle réduit". Je ne suis pas très grande, mais malgré ses escarpins à talons aiguilles, elle reste plus petite que moi.
D’une démarche assurée, elle me précède dans une pièce ressemblant à une douche collective qui me rappelle celles du gymnase de mon lycée. Elle est entièrement recouverte du même carrelage blanc que "l’infirmerie". Trois pommes de douches pendent sur le mur du fond et le sol, en pente douce, est équipé de plusieurs bondes d’évacuation. Dans un coin, une cuvette de W.C trône de façon incongrue. D’un geste rapide, elle me détache.
« Allez, grouille-toi de te déshabiller et refile-moi ta culotte. »
Elle tend le doigt et désigne le coin du plafond sur lequel j’aperçois une autre caméra. Effrayée à l’idée de commettre un impair, j’obéis.
Elle me désigne une douche. « Mets toi là. » Dit-elle en tendant la main pour me prendre ma culotte et la glisser dans son tablier. Puis, elle accroche mes poignets à un crochet situé au-dessus du pommeau.
L’eau a un effet merveilleux sur ma peau. Elle est délicieusement chaude et je me délasse en profitant au maximum de l’instant.
« Pour le collier, si jamais madame t’a entendue, nous allons passer un mauvais quart d’heure, regarde ! »
Elle dégrafe son corsage et l’abaisse sur ses épaules, dévoilant un ventre plat et des seins minuscules striés de marques violacées dont certaines sont encore boursouflées.
« Y-a deux jours qu’elle m’a corrigée. » Elle se retourne et m’exhibe son dos dans un état encore plus désastreux. « Et je te montre pas le reste… Si jamais elle me dérouille encore, va falloir que je reste couchée pendant au moins une semaine. Tu piges ? »
Bouche-bée, je replonge dans le cauchemar. Une telle cruauté... J’ai l’impression de ressentir ses brûlures. Mon estomac se révulse. Je suis au bord de la nausée.
« Tourne toi que je te passe du savon ! » m’ordonne-t-elle en se rajustant.
Peu à peu, le contact de ses mains ravive mon excitation. « Le devant maintenant. » Elle me savonne de la tête aux pieds. Dieu que ses mains sont douces. « Écarte les jambes. » Toute pudeur abolie, je la laisse œuvrer sur mes parties intimes. Dieu que c’est bon. Le savon rend le contact avec ses doigts très agréable.
« C’que tu es poilue. Va falloir raser tout ça. » Elle m’explore, me manipule comme si j’étais un objet de plaisir. Cette sensation troublante exacerbe mon plaisir. Elle s’amuse un moment avec mes pointes. Elle les étire entre le pouce et l’index en les tordant délicatement avant de m’abandonner subitement pour me détacher.
« Ok, maintenant le lavement… Fais gaffe, t’as intérêt à te laisser faire. Si on est trop longues… » La menace reste en suspend.
Un lavement ? Je croyais ce procédé barbare relégué dans les oubliettes de l’obscurantisme depuis le siècle dernier.
« Est-ce que tu veux aller aux toilettes avant ? » Me demande-t-elle en me réunissant à nouveau les poignets sur les reins.
Cela fait un nombre incalculable d’heures que je n’ai pas pu me soulager. Au comble de l’humiliation, toujours nue, je dois m’asseoir sur le W.C, les mains attachées dans le dos, devant cette fille, sans aucun rempart pour ménager ma pudeur. Ces évènements, tous plus fous les uns que les autres, se sont succédés à un tel rythme que cette position avilissante ne me choque pas autant que je l’aurais cru. L’idée du lavement m’inquiète. Un tas de questions me brûle la bouche, mais, par peur des sanctions, je n’ose pas les poser.
Cette posture dégradante me bloque un peu et j’ai du mal à me laisser aller. Après ce qui me semble une éternité, J’ai les joues en feu lorsque retentissent les bruits honteux que produisent mes intestins en se libérant. Les cuisses serrées à bloc, tétanisée par la honte, je me vide, les yeux fixés sur le sol. Enfin soulagée, je n’ose me relever, attendant bêtement assise sur la cuvette.
Pendant ce temps, elle prépare ses instruments.
« T’ as fini ? »
Rouge pivoine, j’acquiesce de la tête. Elle me fait signe de me lever. Je m’exécute en m’empressant de tirer la chasse d’eau.
« A genoux » m’ordonne-t-elle. « Penche-toi en avant et écarte les cuisses au max. »
Mortifiée, j’obéis avec toutes les peines du monde.
« Appuie tes épaules sur le sol. »
Je me prosterne, face à la cuvette des toilettes. Le contact avec le carrelage froid et humide me rafraîchit quelque peu.
Elle s’est placée derrière moi. Son doigt glisse le long de mon intimité pour séparer mes chairs. « Écarte tes fesses à deux mains. » J’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. La position inconfortable a mis mes pointes de seins en contact avec le sol. Je les sens frotter par terre tandis qu’elle me nettoie méticuleusement avec un linge humide. Soudain, son doigt s’appuie au centre de mon anus. « Détend-toi et écarte-toi plus. » L’intrus effleure longuement ma petite corolle. « Moi, j’adore qu’on me le fasse. » Elle s’amuse quelques instants avec le bout de son ongle avant de me pénétrer lentement. Involontairement, je crispe mes muscles intimes. « T’entends ? Faut te détendre si tu ne veux pas que je te fasse mal. » Étonnamment, La douleur redoutée n’est pas au rendez-vous. Je fais mon possible pour lui faciliter le travail. Après quelques rotations, son doigt finit par pénétrer complètement. Elle effectue quelques aller-retours avant de ressortir, provoquant une sensation de vide qui me frustre. Encore une fois, mon corps me trahit. À croire que finalement, toutes ces humiliations contribuent à mon plaisir.
« Maintenant, la canule. T’inquiètes, c’est une petite. Reste détendue. »
Au même moment, l’objet pénètre mon anus. Elle a dû me lubrifier car je ne sens aucune résistance. Juste une impression d’avoir à nouveau besoin de me vider… Puis le liquide m’envahit… Je me crispe. L’absence de différence de température avec mon corps rend l’opération peu sensible. Seulement une sensation bizarre dans mon estomac, l’impression d’avoir pris un repas trop copieux. Je sens la peau de mon ventre se tendre. Pendant une éternité, l’opération se prolonge.
« Voilà, ça y est. » Dit-elle en retirant la canule. « Mets-toi vite sur les WC et pousse pour évacuer tout. Ne te retiens pas, sinon tu vas avoir des crampes. » Elle m’aide à me relever et me guide jusqu’à la cuvette.
Visiblement, elle sait de quoi elle parle. J’ai à peine le temps de prendre place sur le siège, tant l’urgence de restituer le liquide me presse. Je m’abandonne honteusement à mon soulagement. Le bruit horriblement obscène me fait à nouveau rougir jusqu’aux oreilles.
Elle répète deux fois l’opération avant de me nettoyer définitivement.
« Voilà, t’es propre comme un "sou neuf" » me dit elle en riant, tandis qu’elle range son matériel. « Y a plus qu’à te faire belle et on va pouvoir rejoindre Madame. » Heureuse d’avoir subi l’épreuve avec succès, je la suis docilement jusqu’à l’infirmerie.
****
Pas un instant, les souvenirs de ma "vie passée" ne sont venus me hanter. Une facette de ma personnalité que je ne connaissais pas auparavant vient de m’être révélée…
Elle me fait patienter et sort une chaise gynécologique et un petit fauteuil montés sur roulettes d’un grand placard. Je m’y installe avec quelque appréhension, tandis qu’elle prépare son matériel. Cette fois ci, le petit chariot contient tout un nécessaire digne d’un institut de beauté : Produits de maquillage, de coiffure et de manucure. Un bol rempli de mousse à raser et un rasoir à l’ancienne composé d’une longue lame et d’un manche avec une articulation pour le plier après usage. Vêtements et chaussures sont soigneusement pliés et rangés sur une étagère en bas du chariot.
Distraitement, j’ai placé mes pieds dans les étriers. Elle place le petit siège rembourré entre mes jambes, et s’assoit, le visage à hauteur de mon sexe.
« Pour commencer, faut couper tous ces poils. Si Madame en trouve un seul, je vais déguster… » À l’aide d’une paire de ciseaux, elle éclaircit le plus gros de ma toison, ne laissant qu’un lit de poils courts. Puis, elle humidifie mon pubis et l’enduit de mousse. À mon regard inquiet, elle répond : « J’ai l’habitude, tu sais. C’est moi m’occupe du corps de Madame. » Ses yeux brillent d’un éclat trouble qui trahit plus que de la fierté. Visiblement, cette petite bonne lubrique est folle amoureuse de sa patronne. Malgré moi, je dois reconnaître que, moi aussi, je trouve cette femme sévère très séduisante. Elle dégage un charme et un magnétisme presque obsessionnels.
Lisette sait s’y prendre. D’un geste aérien, elle étale la mousse avec précision, effleurant délicatement mon pubis. De petits frissons délicieux me parcourent le bas-ventre.
« Tu verras, c’est vachement agréable comme sensation. Au début, ça chatouille un peu, mais on s’y fait très vite. » Ses gestes me font penser à ceux de l’esthéticienne chez laquelle ma mère m’a amené l’année dernière pour me faire épiler les aisselles et le maillot avant de partir en vacances. Mis à part le fait que ce n’est pas de la cire qu’elle utilise.
Le rasoir me picote légèrement quand il s’accroche dans les poils récalcitrants avant de les trancher. Je ne peux m’empêcher de tressaillir.
« Surtout bouge pas, je risque de te couper. »
L’idée d’être blessée à un tel endroit me paralyse. Je n’ai aucune difficulté à rester immobile comme une statue, lui laissant tout le loisir de mener son travail à bien. Ensuite, elle me fait avancer mon bassin et écarter mes fesses en ramenant mes genoux sur ma poitrine. L’indécence de cette position me donne l’impression que la chaleur de la pièce est montée d’un cran. J’ai les joues en feu et je garde les yeux fixés obstinément sur le plafond. Quelques coups de rasoirs ont tôt-fait de venir à bout des rares poils qui ornent mon anus. Un petit coup de langue mutin entre mes fesses complète son travail.
« Voilà, c’est fini. » Dit-elle en passant son doigt au cœur de mon intimité. « Ben dis-donc, t’es complètement trempée. » Comble de la honte, elle agite devant mes yeux, son index humide. « Ça se voit que t’aimes ça petite cochonne. » Ajoute-t-elle en le mettant en contact plusieurs fois avec son pouce, s’amusant des fils gluants qui s’étirent entre ses doigts.
Je ne sais plus où me mettre. Cette situation humiliante m’excite. Quelle déchéance… Avec un petit sourire vicieux, elle glisse le doigt entre ses lèvres et le suce longuement, en me fixant droit dans les yeux. La température devient intenable.
Elle me rince à l’aide d’un linge humide, et effectue la même opération sous mes aisselles. Puis, elle m’enduit d’une crème parfumée, qu’elle étale doucement sur mes parties imberbes. « Te voilà aussi nue qu’à ta naissance. » Dit-elle avec ce petit sourire qui me trouble tant. Ses doigts font merveille entre mes cuisses pour faire pénétrer la crème. Enfin elle me saupoudre de talc. « Ça va diminuer la brûlure du rasoir. Tu devras toujours être impec de ce côté. Quand j’ai connu Madame, une fois, j’ai eu le malheur d’oublier quelques poils. Elle m’a attachée sur cette chaise et me les a arrachés à la pince à épiler… Je te promets que j’ai dégusté. Après ça j’avais plus envie de recommencer. » Dit-elle, les yeux dans le vague, comme si ce souvenir la rendait nostalgique.
Une légère irritation me chauffe l’entrejambe, procurant une sensation de démangeaison plutôt agréable qui porte mon excitation à un nouveau stade. Décidément, cette petite soubrette me fait aller de surprise en surprise. C’est parfaitement détendue et confiante, que je m’abandonne à ses soins. Elle me coiffe, manucure mes pieds et mes mains, avant de me maquiller soigneusement.
« Ça y est. » Me dit-elle en mettant une dernière touche de fard sur mes joues. « Attend de te voir dans une glace. Tu m’en diras des nouvelles. » Son sourire radieux met en évidence les ravissantes petites taches de rousseur qui encadrent son minois. Elle m’a fait une paire de couettes très serrées qui me tirent un peu les cheveux. Mes lèvres et mes pointes de seins sont teintées d’un rouge à lèvres très clair. « T’es à croquer. Madame sera contente. » Ajoute t-elle en se dirigeant vers un lavabo pour se laver les mains.
Dieu que cette fille est jolie. Sa courte jupe noire, recouverte par son petit tablier blanc, met en évidence des jambes gainées de soie noire, admirablement galbées et rehaussées par des escarpins noirs à talons aiguilles qui affinent sa silhouette. La coiffe blanche qui orne sa tête lui donne un air coquin qui l’embellit plus encore.
« Bon, maintenant faut t’habiller. » Dit-elle en consultant sa montre d’un œil inquiet. « Magnons nous, il ne reste que quelques minutes. »
Sa remarque me ramène sur terre. « Quelle heure est-il ? Et quel jour sommes-nous ? »
« Chut, Sandrine. Fais gaffe. Tu ne dois parler que si t’es interrogée. » Puis, en se penchant vers mon oreille, elle ajoute en chuchotant « Ca va bientôt être midi, Madame nous attend pour la demie. Faut qu’on se magne. »
Mon cerveau ne fait qu’un tour. Midi… Cela fait donc près de 24 heures que je suis retenue captive ici… Je prends alors conscience de la faim qui me tourmente. Le plus discrètement possible, je chuchote « est-ce que je pourrais avoir un verre d’eau s’il vous plaît ? »
Sans répondre, elle détache mes poignets, attrape dans un réfrigérateur une bouteille sans étiquette et m’en sert un grand verre. « Bois, ça va te faire du bien. » Je suis assoiffée, ma gorge est sèche. Je me désaltère avec délices.
« Bon, la tenue maintenant. Tend la jambe droite. » Elle a saisi une paire de bas noirs et entreprend de me les enfiler. Le contact soyeux du tissu me fait frissonner en glissant sur ma peau. Elle procède avec minutie et lisse le nylon à l’aide de ses deux mains pour le positionner. « La couture doit être en plein au milieu et bien droite. » Dit-elle en me passant le deuxième bas.
Les escarpins sont les mêmes que les siens, bien que les talons soient un peu moins hauts. Ils sont neufs et l’odeur de cuir verni qu’ils dégagent est plutôt agréable. Je constate avec étonnement qu’ils sont parfaitement à ma taille.
« On fait la même taille. » Me dit la petite bonne. « Madame trouve que mes pieds sont super, Je parie qu’elle va adorer les tiens. »
Elle m’attache le porte-jarretelles autour de la taille et me fait lever pour tendre le tout. « Surtout, pas de plis, y a rien de plus moche. »
C’est la première fois que je porte ce genre de sous-vêtements. Un sentiment très puissant de féminité s’empare de moi. C’est comme si ces vêtements encadraient mon sexe imberbe pour mieux le mettre en valeur. Je me sens belle et désirable. Secrètement, l’espoir de plaire à la patronne de Lisette me traverse l’esprit.
Elle me fait revêtir un corsage blanc identique au sien et, à mon grand étonnement, en attache les pans dans mon dos à l’aide d’un élastique à cheveux de la même teinte que mon rouge à lèvres. Aucun bouton n’est fixé et ma petite poitrine dénudée semble surgir du vêtement, offerte.
« Parfaite ! t’es parfaite ! » Dit-elle en se reculant pour m’admirer. « Est-ce que tu vas pouvoir marcher sans te casser la figure ? » Me demande-t-elle, soudain inquiète.
Le compliment me va droit au cœur. Je me sens belle… Désirable. Je lui réponds fièrement. « Je pense que ça va aller. » J’ai déjà été en boîte de nuit avec ce genre de talons et je n’ai aucun doute sur mes capacités à me déplacer ainsi vêtue. Curieusement, l’indécence de ma tenue ne me choque pas.
Elle s’accroupit à mes pieds et réunit mes bracelets de cheville à l’aide d’une chaînette longue d’une trentaine de centimètres tout au plus. « Faudra faire des tous petits pas si tu veux pas tomber. »
Puis, saisissant la poignée de la laisse, elle me demande d’ouvrir la bouche et sort ma culotte souillée de la petite poche de son tablier. « J’imagine que tu ne vas pas aimer ça mais… » D’autorité elle me l’enfonce entre les lèvres. Le dégoût est plus fort que moi, je fais brusquement un pas en arrière, manquant de tomber lorsque la chaîne reliant mes chevilles se tend.
Elle tire sèchement sur la laisse pour me rapprocher d’elle. « Fais gaffe, ne m’oblige pas à te corriger. » Dit-elle en présentant à nouveau le sous-vêtement devant ma bouche.
Au bord de l’écœurement, j’obtempère. Ma soumission m’effraie. « C’est bien Sandrine, Madame sera contente. Surtout, quoi qu’il arrive, garde la dans ta bouche tant qu’elle t’aura pas autorisé à l’enlever. » Cette fois ci, je dois supporter non seulement l’odeur mais aussi le goût salé et amer de mon urine.
Elle consacre quelques instants à la mise en place en place de la culotte, veillant à ce qu’une toute petite partie dépasse de mes lèvres. L’humiliation exacerbe les sentiments contradictoires que je ressens au plus profond de mon être. « Le plus délicat sera de ne pas la tacher avec ton rouge à lèvres. » Le plus délicat, c’est vite dit… On voit bien que ce n’est pas elle qui subit cette humiliation… Quoique… Elle serait capable d’aimer ça…
Le souvenir des marques sur son corps me fait frissonner. Elle fixe mes poignets dans mon dos et, sans lâcher la laisse, prend quelques pas de recul pour me dévisager. Ses yeux glissent sur moi de la tête aux pieds, appréciant son travail avec délectation.
« Je t’envie. » Me dit-elle. « T’as un corps splendide. » Une petite flamme de jalousie perce dans son regard. « Madame va t’adorer. » Ajoute-t-elle avec une petite pointe de regret dans la voix.
****
« En route. » Elle pivote sur ses talons et me tire vers le couloir. Ma démarche est malaisée, je dois veiller à faire de tous petits pas, sous peine de tendre la chaînette qui relie mes pieds et perdre l’équilibre. Le claquement de nos talons accompagné par le cliquetis du métal résonne dans mes oreilles.
Bientôt, nous passons devant la salle de douche et continuons à progresser lentement le long de l’interminable couloir. Une succession de portes closes de part et d’autre me fait penser à un hôtel. Lorsque enfin, nous en franchissons l’extrémité, la différence de température me donne la chair de poule. Une double porte vitrée qui doit servir de sas s’est ouverte automatiquement sur notre passage.
Nous sommes dans un hall octogonal, d’environ six mètres de largeur, dont la hauteur de plafond est impressionnante. Les murs entièrement recouverts de miroirs donnent une illusion de profondeur impressionnante.
Lisette fait une halte et me fixe à travers un miroir. « Alors, qu’est-ce que tu penses de mon travail ? » L’air ahuri, je contemple mon reflet dans la glace. Je sais déjà à quel point les talons affinent ma silhouette et c’est surtout mon visage qui me trouble. Cette fille a des talents dignes de la meilleure des esthéticiennes. Sans voix, je m’approche pour contempler son œuvre.
Les couettes m’ont fait rajeunir de quelques années, mon pubis imberbe me rappelle le début de mon adolescence. Je ressemble à une petite fille trop vite sortie de l’adolescence. Le maquillage discret souligne le bleu de mes yeux qui contraste comme jamais avec mes cheveux noirs comme l’ébène. Jamais je ne me suis trouvée aussi désirable.
Un instant, je songe à cette émission télévisée que je regarde de temps à autre, dans laquelle les gens se font "relooker". L’effet est saisissant. Je comprends mieux la surprise qu’ils peuvent éprouver lorsqu’on leur révèle leur nouveau physique. Mes couettes me rappellent l’héroïne d’une série télévisée dont j’ai oublié le nom.
La fraîcheur de la pièce à rendu mes pointes de seins douloureuses, tant elles sont tendues. Ou bien est-ce l’excitation car, au même moment, une chaleur sournoise progresse dans mon entrejambe.
Grâce au jeu de miroirs, je peux contempler mes petites fesses bien rondes, mises en valeur par les bas noirs. Le collier de cuir qui m’entoure le cou, mes petits seins dressés dont les pointes sont dardées, les entraves qui me lient les chevilles et mes bras liés dans mon dos me donnent un aspect très pervers.
Un instant, mes yeux croisent ceux de la petite soubrette qui me regarde avec convoitise. Seule ombre au tableau, ma bouche légèrement déformée par la petite culotte qui dépasse un peu entre mes lèvres sans pour autant, nuire à ma beauté.
« Allez, c’est pas tout ça… » D’une petite claque sur les fesses, elle interromps ma rêverie. « Faut pas faire attendre Madame. »
Et nous reprenons notre progression et franchissons une nouvelle porte vitrée, située en vis-à-vis de la précédente, commandée elle aussi automatiquement. Un nouveau couloir entièrement recouvert de moquette s’étire devant nous.
La demeure est réellement immense. De riches tableaux représentant tous des nus de femmes, réalisés par les plus grands maîtres ornent les murs, eux aussi, tapissés de moquettes. Petit à petit, je m’habitue à la nouvelle température. Sur la droite, une clarté, presque éblouissante, illumine le couloir. Il s’agit d’une salle de réception de plusieurs dizaines de mètres carrés, entièrement bordée de grandes baies vitrées donnant sur un parc paysager. Au milieu de la pièce, j’entraperçois une table, gigantesque, toute en longueur pouvant accueillir plusieurs dizaines de convives. La patronne de Lisette doit être milliardaire.
Petit à petit, je m’habitue à mes entraves, ma démarche est devenue plus assurée et je redoute beaucoup moins de trébucher. Patiemment, Lisette m’a fait progresser jusqu’à ce que nous atteignions le bout du couloir en forme de T. Nous tournons à droite.
« Souviens toi bien, faudra parler que si on t’interroge. » Me dit Lisette. « Quand nous serons devant elle, t’attendras à genoux, les yeux par terre. Attention ! ne fais rien pour la contrarier. »
Quelques mètres plus loin, elle ouvre silencieusement une porte sur la gauche et me fait pénétrer dans une nouvelle pièce au moins aussi vaste que la précédente. On dirait un salon ou un grand bureau. C’est meublé avec beaucoup de goût. Sur notre droite, quatre canapés en cuir d’angle forment un coin au milieu duquel un poteau se dresse jusqu’au plafond. Une paire de bracelets en cuir y pend, suspendue par des chaînes fixées en hauteur. Tandis qu’à gauche, un bureau équipé de plusieurs écrans d’ordinateurs trône. Devant le bureau, plusieurs fauteuils sont disposés, comme s’ils attendaient de recevoir de la clientèle.
« Vous voilà enfin ! » Je sursaute. « Nous avons bien failli vous attendre. » Une femme rousse, aux cheveux très courts, se lève en nous apostrophant. Sa tenue, du même cuir que le canapé, m’a empêché de la remarquer en entrant. « Madame vous attend au bord de la piscine, hâtez vous un peu petites mollassonnes. »
Désemparée par l’accueil, j’interroge Lisette du regard. Elle a baissé les yeux et s’est raidie sous l’attaque verbale. Les baies vitrées sont grandes ouvertes et un léger courant d’air me donne la chair de poule malgré la température estivale.
Lisette tire sèchement sur ma laisse et m’attire vers l’extérieur. Surprise par son mouvement, je trébuche en reprenant difficilement mon équilibre.
« Lisette ! » Nous-nous immobilisons toutes les deux. « Joli travail. »
« Merci Christelle. Je suis contente que ça vous plaise. » Sans plus attendre, elle tire de nouveau sur ma laisse et sort sur la terrasse. Après m’avoir conduit un peu plus loin vers la droite, hors de vue de la femme, elle me chuchote à l’oreille : « C’est Christelle. C’est le chauffeur de Madame et des fois… » Sa voix est tellement basse et je suis obligée de me pencher vers elle pour comprendre ce qu’elle dit. « Des fois, c’est elle qui donne les punitions… Méfie toi d’elle, c’est une vraie peau de vache. Elle est complètement givrée, une fois, elle m’a torturé avec un briquet. C’était horrible, j’ai eu des cloques pendant plusieurs jours. Faudra que tu la vouvoies. Appelle la par son prénom et ne la regarde jamais dans les yeux… » L’avertissement me fait froid dans le dos. Nous reprenons notre progression.
La terrasse donne sur une pelouse parfaitement tondue, entièrement bordée de grands arbres la dissimulant à tout regard indiscret. Nous longeons la maison profitant de son ombre. La chaleur du soleil est torride et la démarche de Lisette s’est légèrement accélérée. Je peine à la suivre lorsque nous quittons le sol ferme de la terrasse pour traverser la pelouse et nous diriger vers le coin de la maison.
****
Enfin, nous débouchons sur une nouvelle aile du bâtiment. Une autre terrasse ombragée donne sur une magnifique piscine aux dimensions olympiques. Je distingue trois femmes étendues au bord de l’eau. Madame est allongée sur le ventre, entièrement nue. Son corps, étonnamment jeune, aux courbes parfaites gît, nonchalamment abandonné à la caresse du soleil. Deux jeunes femmes, l’une, aussi brune que l’autre est blonde, sont agenouillées au pied de son "transat", nues elles aussi. Leurs yeux sont bandés et chacune s’affaire sur l’un de ses pieds.
Je ne comprends pas tout de suite à quelle activité elles se livrent, mais soudain… Mes jambes s’amollissent. Un instant, j’ai l’impression qu’elles vont se dérober sous mon poids. Le sang quitte mon visage et je dois faire un gros effort pour ne pas m’écrouler par terre. Ces deux jeunes femmes ne sont autres que mes deux amies : Syl et Ghis… Elles ont les mains dans le dos et toutes deux lèchent abondamment, je devrais dire amoureusement, les pieds de Madame.
Un petit son s’échappe de ma bouche à travers mon bâillon, vite réprimé par une secousse sèche sur ma laisse.
La petite bonne tire la chaîne vers le sol pour me rappeler à mes obligations. Je m’agenouille humblement, tandis qu’elle m’abandonne pour s’approcher de sa patronne et lui chuchoter quelques mots à l’oreille.
La blonde n’esquisse pas le moindre geste. Elle semble écouter sans y prêter attention les paroles de sa servante. Une fois son rapport terminé, celle-ci se redresse et vient s’agenouiller de l’autre côté de sa Maîtresse, face à moi. Elle a croisé les bras dans son dos et regarde le sol, à quelques dizaines de centimètres devant ses genoux. Nous attendons le bon vouloir de Madame, dans un silence religieux qui n’est entrecoupé que par les pépiements des oiseaux et les bruits de succion que produisent mes deux copines. Cette femme a vraiment un corps splendide, pas une once de graisse ou de peau flasque ne trahit son age. Ses fesses musclées et rondes, sans être lourdes sont bronzées intégralement. Elle garde sa position, semblant profiter avec délices de l’hommage que Sylvie et Ghislaine rendent à ses pieds gracieusement offerts.
Nous devons patienter ainsi pendant une bonne demi-heure. La chaleur du soleil est difficilement supportable. Ma transpiration ruisselle sur mon front et entre mes seins sans que je puisse rien faire pour l’empêcher. Ma salive, qui tout à l’heure imbibait abondamment ma culotte souillée, commence à me manquer. Une soif terrible me torture. Enfin, après une éternité, Madame daigne se retourner, interrompant mes deux copines. Elle consulte l’heure indiquée par un petit réveil placé sur une petite table près d’elle.
« C’est bien Lisette, tu es en avance. J’espère que tu n’as pas bâclé ton travail. » Son ton froid laisse planer une menace implicite. « Va me chercher un rafraîchissement s’il te plaît. » Dit-elle en désignant son verre vide.
« Bien Madame. »
« Alors, qu’avons-nous là ? »
Je n’ai pas oublié la consigne. Je fixe les dalles de la terrasse quelques centimètres devant moi. Cela ne m’empêche pas de distinguer le mouvement qu’elle fait pour me contempler. « Continuez, les filles, c’était très agréable. Je sens ses yeux m’évaluer de la tête aux pieds comme un maquignon avec son cheval. Mes deux copines ne se le font pas répéter. Elles s’empressent de reprendre leur tâche humiliante avec un plaisir non dissimulé.
Mon cerveau fonctionne à cent à l’heure. Comment est il possible que les filles se soient retrouvées dans cette situation. Sont-elles ici contre leur volonté ? Sont-elles complices de cette femme ?
À venir : le harem de Madame.
Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com
Histoire de Sandrine (3)
Par Perverpeper le 28/06/08
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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.
L’amour est-il un mal dont on puisse guérir ?
D. A. F. Marquis De Sade
Chapitre 3 : Le harem de Madame.
Protagonistes :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame.
Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame
« Approche-toi un peu jeune fille… Que je puisse voir de plus près à quoi ressemble mon nouveau jouet. » Son ton glacial et impératif ne souffre aucune contradiction. Bouger un peu me soulage car cette position inconfortable commençait à me provoquer des fourmis dans les jambes. Confiante dans mon "relooking", je m’avance vers elle, à genoux, évitant soigneusement de la regarder. La proximité de Sylvie et Ghislaine me rassure un peu, bien leurs yeux bandés les empêche de soupçonner de ma présence. Elles ne semblent pas avoir été maltraitées, au contraire, vu le plaisir qu’elles prennent à se dégrader ainsi.
« Que tiens-tu dans ta bouche, ma jolie ? » Nous y voilà… Je sens mes joues rougir. Elle s’est assise en face de moi. « Plus près, ne sois pas timide. Viens entre mes jambes. » Dès que je suis à portée de main, elle se saisit du sous-vêtement et l’extirpe de ma bouche en le tenant dédaigneusement entre le pouce et l’index. « On dirait une culotte. » Les mots claquent dans mes oreilles. « Quelle drôle d’odeur. » Elle la porte à ses narines. « Beurk ! Ça empeste l’urine. » Chaque remarque me fait l’effet d’une gifle. J’imagine sa moue dégoûtée. Elle me la réintroduit sans ménagement entre les lèvres, après me l’avoir frotté sur le nez.
Lisette revient. Elle porte un plateau de rafraîchissements duquel provient un joyeux tintement des glaçons. Je lève les yeux vers elle. Avec distinction, elle le dépose sur la petite table et sert un verre de soda à sa patronne. Puis elle retourne s’agenouiller au même endroit que précédemment. Malgré ma gorge complètement desséchée, j’en salive d’envie. Je me sens misérable, agenouillée là, avec cette culotte infâme dans la bouche. Je me surprends à espérer un peu de mansuétude de la part de cette femme si détestable et si fascinante à la fois.
Ma tourmenteuse se retourne vers moi. Je baisse les yeux. « Regarde-moi dans les yeux, Sandrine. » J’obéis. Elle darde sur moi un regard hypnotique auquel j’ai du mal à résister. « Je vois que tu as bien appris ta leçon. Ça mérite une récompense. » Elle me fixe, avec un petit sourire de contentement. Son visage finement ciselé, ses seins parfaits, ni trop gros ni trop petits qui se dressent fièrement sans pendre sur sa poitrine, contrastent avec les miens que je trouve si petits. Ses grands yeux bleus parfaitement maquillés me mettent mal à l’aise. Je détourne le regard pour fixer le verre qu’elle tient à la main.
« Lisette ! »
« Oui Madame. »
« Sert un soda à notre amie s’il te plaît. »
« Bien Madame. »
Je n’en crois pas mes oreilles. Ma soif se fait encore plus pressante.
« Joli travail, ma fille, elle est ravissante. »
« Merci Madame. »
La blonde se lève et fait le tour de ma nudité. « Vraiment ravissante. Elle est à croquer. Redresse toi, Sandrine. » Le même ton, impératif. Partagée entre le plaisir que me procurent les compliments et l’appréhension, je me redresse tant bien que mal. Du bout du doigt, elle essuie une goutte de sueur qui ruisselle le long de mon cou. Distraitement, elle effleure ma poitrine en me contournant une nouvelle fois. Elle flatte mes fesses. Un cliquetis, quelques secousses sur les bracelets qui m’entravent et mes mains sont libres. Mon moral remonte en flèche. « Les mains derrière la tête, jeune fille. » Déçue, je m’exécute. Un nouveau cliquetis et mes mains sont attachées à mon collier. Son souffle me chatouille dans le creux du cou. Elle s’empare de mes seins et les caresse doucement, s’attarde sur mes tétons, s’amusant à les tirer à les pincer entre le pouce et l’index. Plus forte que la douleur, une onde de plaisir irradie depuis ma poitrine jusqu’à mon bas-ventre. Elle se replace devant moi et m’agace les pointes, du bout de ses ongles, en me regardant dans les yeux. Je n’arrive pas à soutenir son regard. Pieds nus, elle me domine de cinq bons centimètres.
« Ça vient Lisette ! » dit elle sans cesser de me fixer.
« Voilà Madame. » Répond la petite bonne en lui tendant un grand verre de soda rempli de glaçons.
Sans un remerciement, la blonde attrape le verre et me le présente sous le nez. « Ça doit avoir meilleur goût que ta culotte. Tu ne crois pas. » J’acquiesce de la tête, m’apprêtant à cracher le morceau de nylon mais, d’un doigt, comme si elle lisait dans mes pensées, elle m’en empêche. « Je te dirais quand tu pourras la lâcher. » Et elle repousse le sous-vêtement un peu plus loin dans ma bouche. Au supplice, je regarde le verre s’approcher de ma poitrine. Un peu de condensation s’est formée sur les bords et je trésaille lorsque l’humidité glacée entre en contact avec le bout de mes seins. Il me semble qu’ils s’allongent encore.
« Écarte les jambes. » J’obéis autant que me le permet la chaîne qui bloque mes chevilles. Le verre glisse le long de mon ventre, toujours plus bas. La sensation, désagréable au début, me rafraîchit. Frissons sur frissons me parcourent de la tête aux pieds. Soudain, une bouffée de chaleur explose dans mon ventre. Sa main libre a pris le verre de vitesse et s’est faufilée entre mes cuisses. Un index inquisiteur s’introduit entre les lèvres de mon sexe et élit domicile au cœur de mon intimité. Une décharge électrique explose dans mon clitoris. Elle explore quelques instants l’entrée de mon vagin avant de remonter jusqu’à mon petit organe devenu hypersensible. Une nouvelle secousse tétanise mes muscles. « Lisette, détache ses chevilles et bande lui les yeux. » La soubrette se précipite. « Petite dépravée. » Me dit elle en étudiant ses doigts luisants. « Tu mouilles comme une fontaine. » Son sourire moqueur ne tempère pas mon désir.
« Écarte tes jambes mieux que ça. »
Le retrait de son doigt a fait naître en moi un immense sentiment de frustration. Mon cerveau ne m’appartient plus tant le désir me taraude les reins. Avec empressement, je déplace mes pieds de part et d’autre afin de lui offrir le meilleur accès possible à mes parties intimes. « Penche la tête en arrière, petite dévergondée. » Telle une droguée, je m’offre intégralement, coudes écartés au maximum, bassin cambré en avant, écartelée. Un foulard apparaît comme par enchantement dans mon champ de vision et vient obstruer ma vue. Plus rien ne compte. Seul un désir brûlant comme de la lave m’obsède.
Une brûlure sur les lèvres me fait sursauter. Je réalise qu’elle se sert d’un glaçon pour me caresser. D’un coup sec, elle m’arrache la culotte prisonnière de mes dents et la remplace par le verre qu’elle verse très lentement dans ma bouche. Je bois goulûment jusqu’à la dernière goutte. Le morceau de glace glisse le long de mon cou, atteint ma poitrine où il se cantonne, alternant d’un téton à l’autre. La brûlure initiale se transforme en plaisir. Le monde cesse d’exister autour de moi. Je ne vis plus que pour cette caresse étrange qui me met dans tous mes états. J’attends, j’espère, je prie pour que sa main revienne entre mes jambes. Tous mes nerfs sont à fleur de peau. Telle un volcan qui menace d’entrer en éruption, une monumentale vague de plaisir monte du plus profond de mon être.
Soudain deux lèvres chaudes se posent sur mes lèvres. Sensation exquise. Frissons et bouffées de chaleur se succèdent à un rythme infernal. Au même moment, la paume de sa main s’applique sur mon pubis, emprisonnant le glaçon contre mon clitoris… C’est trop… Mes jambes se mettent à trembler et mon corps m’échappe. Je suis submergée par l’orgasme ravageur qui explose en moi. Sa langue se mêle à la mienne, étouffant les râles de plaisir que ma gorge n’arrive plus à contenir. La notion de temps disparaît, remplacée par un besoin irrésistible de profiter de chaque centième de seconde. Le glaçon pénètre l’entrée de mon vagin. Un torrent en fusion dévaste mes veines, semblant ne jamais finir. La morsure de ses ongles sur un de mes tétons déclenche une nouvelle bourrasque de plaisir qui m’engloutit.
J’ai dû perdre mes esprits pendant quelques instants car lorsque je reprends contact avec la réalité, je suis étendue sur le transat de Madame. Jamais, pendant mes longues masturbations solitaires, je n’ai vécu un orgasme aussi dévastateur, aussi total. Mes poignets sont toujours attachés derrière ma tête. Mes jambes sont en coton. Le moindre mouvement me fait trembler de tous mes membres. Je m’abandonne à cette béatitude qui suit le plaisir. Le tissu de soie qui obstrue ma vue exaspère mes sensations. La caresse du soleil me délasse progressivement. Une constatation implacable m’assaille : Ma vie vient de prendre un tournant. Rien ne sera plus jamais comme avant…
Un claquement de talons me tire de ma rêverie. « Tu dois avoir faim, Madame t’attend dans le bureau. » Susurre la voix de Lisette. Elle m’ôte mon bâillon, et avec une douceur toute féminine, m’aide à me relever. Elle a glissé son bras autour de ma taille pour me soutenir. Incapable de marcher droit, j’avance comme un boxeur groggy. Le soleil me fait mal aux yeux. Vue de la piscine, la maison paraît gigantesque. En face de nous, une baie vitrée du double de la taille de celle par laquelle nous sommes sorties, entièrement ouverte elle aussi, semble nous inviter à entrer.
La luminosité extérieure m’empêche de distinguer la pièce dans laquelle nous pénétrons. Il me faut quelques secondes pour que mes yeux s’habituent à la différence de clarté.
Je me vois comme une esclave antique que l’on offre à une reine cruelle. Une pulsation presque imperceptible se déclare entre mes cuisses. À croire que l’humiliation accroît mon désir. Je commence à avoir des doutes sur ma santé mentale.
À l’extrême droite de la pièce toute en largeur, Madame trône sur une estrade. Elle est allongée dans un petit canapé en cuir rouge dont le dossier évoque la forme d’une bouche. Tout à fait le genre de fauteuil qu’on pourrait s’attendre à rencontrer au "Crazy Horse Saloon". À sa droite, un écran plasma, intégré au mur, semble retenir toute son attention. Derrière elle, Christelle et une femme d’origine asiatique m’évaluent avec insistance. Nous avançons. Deux colonnes en marbre se dressent au milieu de la pièce, à quelques mètres de l’estrade. Chacune est équipée de bracelets en cuir.
« Tiens, revoilà notre petite obsédée sexuelle. » Lance la blonde à la cantonade, d’un ton sarcastique. Elle n’a pas quitté le téléviseur des yeux. Je pique un fard. Mes pointes de seins s’érigent. L’inconnue, aux traits très fins, est vêtue d’une blouse blanche et un stéthoscope pend à son cou. Le canapé m’empêche de la voir entièrement, mais son décolleté, très échancré, révèle la naissance de ses seins. Ses yeux étudient mon corps sans aucune retenue. Ma nudité semble la captiver.
Madame est vêtue d’une superbe robe en cuir vert bouteille, très courte, qui dévoile ses jambes immenses, gainées de nylon noir. Ses pieds sont chaussés d’escarpins rouges, à talons aiguilles, assortis au canapé. Jambes croisées, elle tient à la main son fume-cigarettes, au bout duquel une cigarette achève de se consumer. Son port altier lui confère une beauté renversante.
« Fais-la asseoir à côté de moi. » Ordonne-t-elle à la petite bonne, parlant de moi comme si j’étais un objet.
Servilement, la soubrette me pousse vers sa patronne et m’aide à prendre place à côté d’elle. Devant mes yeux ébahis, l’écran diffuse une vidéo dans laquelle je tiens le premier rôle. Brusquement, la sensation de chaleur, qui m’habitait jusqu’alors, disparaît. Mon sang se glace dans mes veines. La scène qui vient de se dérouler à côté de la piscine, filmée avec profusion de gros plans sur mon visage et mon corps, dévoile de façon irréfutable le plaisir fantastique que j’ai éprouvé en me faisant humilier et malmener. Le sang quitte mon visage et un tremblement incontrôlable s’empare de mes membres. Sur l’écran, Madame exhibe le glaçon avec lequel elle me caressait les seins et le tend vers la caméra avec un sourire malicieux, avant de le plaquer sur mon sexe. Le râle de plaisir que je pousse en arquant mes reins à la rencontre de sa main démontre indéniablement que je suis parfaitement consentante.
« Tu as un potentiel énorme, ma chérie. » Me dit la blonde en posant sa main sur ma cuisse. « Tu joues avec un naturel inouï. » Le monde s’effondre autour de moi. La pièce se met à tourner. L’air me manque. Ma vision se brouille. Tout devient noir.
Une odeur très amère, insupportable, me fait reprendre mes esprits. Je suis allongée sur le canapé rouge, les pieds en hauteur. On m’a retiré mes entraves, ne me laissant que le collier de cuir qui enserre mon cou. Le visage de l’asiatique occupe tout mon champ visuel. Ses grands yeux noirs me fixent avec un intérêt troublant. Elle range la boîte qu’elle vient de placer sous mon nez et me parle d’une voix calme. « Ne t’inquiètes pas, je suis médecin. Tu as fait un petit malaise. Probablement parce que tu n’as rien mangé depuis hier. Cette idiote de Lisette devait te faire manger avant de t’emmener au soleil. » Sa voix s’est durcie en parlant de la petite bonne. « Cette petite sotte n’a pas plus de jugeote qu’une dinde. » La douceur avec laquelle elle caresse mon visage, contraste avec son ton sévère. « Je t’ai fait une injection qui va te remettre sur pied dans quelques instants. » Ses lèvres se posent sur les miennes. « Tu es vraiment très belle, Irène a beaucoup de chance. » Son visage est très gracieux, et ses paroles me réconfortent quelque peu. J’hésite à lui donner un age. « Et puis tu as eu beaucoup d’émotions aujourd’hui. »
« Où suis-je ? » Ma voix ressemble à un râle tant j’ai la gorge sèche. Elle me tend un verre avec un sourire attendri. « Tu as l’honneur d’être hébergée par la duchesse Irène de Villemonble. J’avale goulûment le liquide sucré qui me laisse un petit arrière-goût amer. N’oublie pas que, pour toi, elle s’appelle Madame. C’est un conseil que je te donne. »
Petit à petit, mes forces reviennent. « Pourquoi me garde-t-elle prisonnière ici ? »
« Ça ma petite, ça n’est pas à moi de te le dire. Une chose est sûre, tu n’es pas prisonnière, même si les apparences te laissent penser le contraire. Madame de Villemonble t’expliquera cela tout à l’heure. » Elle place son stéthoscope entre mes seins. « Respire profondément. » J’ai le souffle rauque. « Détends-toi ma belle. » Elle prend mon pouls. « Bien, tu vas beaucoup mieux. Ouvre la bouche s’il te plaît. » À l’aide d’un bâtonnet en bois, elle explore ma gorge. « C’est parfait. Assieds toi maintenant. »
Elle s’agenouille entre mes cuisses et enfile une paire de gants en caoutchouc. « Mets tes pieds sur le bord du canapé et écarte les cuisses. » La température de mes joues monte d’un cran. D’une main experte, elle écarte les lèvres de mon sexe. Je sursaute, son doigt vient de se poser à l’entrée de mon vagin. « Laisse-toi aller, ça ne te fera pas mal. » Pendant un instant, elle explore délicieusement l’intérieur de mon sexe. « Petite vicieuse, tu es drôlement sensible. » Elle plonge son index dans un petit récipient. « Écarte tes fesses s’il te plaît. » Sans un mot, je m’exécute. Son doigt brille d’un produit gluant. Elle l’appuie contre mon anus. Un réflexe contracte mes muscles intimes. « Pousse. » Dit-t-elle en l’introduisant progressivement en moi. Pour la deuxième fois de ma vie, mon sphincter anal doit livrer le passage à un doigt inquisiteur. Plus que le désagrément, le viol de cet interdit, solidement ancré dans mon subconscient, me procure une sensation étrangement excitante qui me laisse perplexe. Je l’observe sans perdre une miette des manipulations qu’elle me fait subir. Une humidité révélatrice est apparue entre les lèvres ouvertes de mon sexe. « Ça te fait de l’effet, petite cochonne. » Elle se penche sur mon entrejambe et sa langue trace un sillon humide sur toute la longueur de mon sexe. « Tu as bon goût. »
Je n’en reviens pas. Ces femmes me font subir les pires outrages et j’y prends du plaisir. Si j’avais pu imaginer, il y a quelques jours, ce que j’allais devenir : Je me serai sauvée en courant. « Voilà, c’est terminé. » Me dit-elle sans plus d’explications. « Lève toi maintenant. Si Madame te trouve sur son canapé, ça va la mettre en colère. Cette pauvre Lisette est suffisamment en mauvaise posture, ce n’est pas la peine d’en rajouter. » Elle prend ma tête entre ses mains et m’attire vers elle pour m’embrasser à pleine bouche. Sa langue caresse longuement la mienne avant de m’abandonner, pantelante de désir. « Allez, dépêche-toi, elles ne vont plus tarder. » Elle ponctue sa phrase d’une petite tape sur les fesses.
« Est-ce que je peux aller aux toilettes s’il vous plaît ? J’ai envie de faire pipi. »
« Pas pour l’instant ma jolie. Seule Irène peut t’y autoriser. Attend bien sagement ici. » Et elle me laisse, seule au milieu de l’immense pièce.
Son ton sans appel me fait prendre mon mal en patience. Des picotements irritent mes jambes au fur et à mesure que ma circulation sanguine se rétablit. Mes yeux errent, sans but, autour de moi tandis que mes pensées s’égarent. Je contemple rêveusement les deux colonnes, écartées l’une de l’autre de près de deux mètres, m’imaginant attachée là, nue ; écartelée ; offerte. La pièce est immense, décorée avec énormément de goût. L’opulence des lieux dénonce le luxe dans lequel vit mon hôtesse. Les peintures qui ornent les murs ne représentent que des femmes dont certaines ont été immortalisées dans des positions suggestives. Sur l’une d’elles, un portrait d’une grande beauté me fascine. Une jeune femme à la bouche bâillonnée, semble me fixer avec des yeux irradiant un bonheur infini. Sur un autre, deux jeunes filles très jeunes et à peine vêtues, s’embrassent du bout des lèvres. Elles sont légèrement voilées par un flou artistique rappelant une photo de David Hamilton. Au fond de la pièce, un peu à la manière d’une reine, sur une toile grandeur nature, une représentation de Madame occupe une bonne partie du mur. Mains sur les hanches, jambes écartées, coiffée d’une casquette noire, elle est campée dans un ensemble composé d’un pantalon et d’une veste en cuir assortis, très moulants, de longs gants de la même matière et d’une paire de bottes en cuir verni à très hauts talons. Du haut de sa place, son regard arrogant et si sévère que j’en frissonne, embrasse toute la pièce, comme si elle me surveillait. Les spots braqués sur la peinture lui confèrent une présence presque vivante. Le sol en marbre est recouvert d’un splendide tapis rouge, en laine exotique, tout en longueur, qui traverse la pièce et s’étire de l’estrade jusqu’au tableau, en passant entre les deux colonnes de marbre blanc. En son centre, un deuxième tapis, identique, le croise et relie la baie vitrée à une porte d’entrée. Si je me suis bien orientée, elle doit donner sur le couloir que nous avons emprunté tout à l’heure. Perdue dans mes pensées, j’imagine le tableau prendre vie et la duchesse s’avancer vers moi en foulant avec distinction le long tapis rouge.
Un claquement suivi d’un cri étouffé me font sursauter. « Avance plus vite petite mollassonne ! » Madame vient d’entrer dans la pièce, suivie par Lisette. Ma raison vacille. Elle porte exactement la même tenue que sur la peinture que je contemplais auparavant. À croire qu’elle vient de surgir du tableau.
Je remarque alors, à côté du tableau et donnant sur le centre du tapis, une double porte que la décoration confond avec le mur. La petite bonne n’a plus sa robe noire et il ne subsiste de sa tenue de soubrette, que la coiffe et le tablier blancs qui contrastent avec ses bas noirs et son porte-jarretelles. Elle avance à genoux, les bras attachés dans le dos et progresse difficilement sur le tapis. Des larmes brillent sur ses joues. Un curieux entrelacs de courroies en cuir lui cerne le torse, de la poitrine jusqu’à la taille. Armée d’une cravache, Madame avance d’un pas décidé en tirant sur une laisse fixée à un collier de cuir identique au mien. Malgré tous ses efforts, le rythme est trop rapide et la pauvre Lisette chute en avant.
« Maladroite ! As-tu décidé de systématiquement me contrarier aujourd’hui ? » Deux nouveaux coups de cravache vifs comme l’éclair atterrissent sur la pauvre fille. Un entrecroisement de marques qui rougissent à vue d’œil se mêle aux anciennes traces, plus sombres, qui constellent son corps. « Redresse-toi vite ou il va-t’en cuire. » Galvanisée par la douleur, la soubrette roule sur le dos et se tortille énergiquement pour se redresser. Deux petits anneaux pendent des pointes de ses seins qu’elle a aussi ridiculement petits que moi. Une rougeur suspecte, qui tranche avec la pâleur de son corps, colore son sexe imberbe.
Mon envie devient pressante. Timidement, je fais quelques pas vers les colonnes. Au prix d’un effort suprême, j’arrive à vaincre ma timidité et j’ose m’adresser à Madame qui vient droit vers moi. D’une toute petite voix, je lui demande :
« Est-ce que je pourrais aller aux toilettes s’il vous plaît Mad… » Une gifle me fait valser la tête sur le côté.
« De quel droit m’adresses-tu la parole, petite effrontée ? »
J’étouffe un sanglot en baissant précipitamment les yeux.
« Faut-il que je te fasse prendre la place de cette gourde de Lisette pour t’apprendre à respecter les quelques misérables consignes que je t’ai fixées ce matin ? »
« Pardonnez-moi Madame, ça ne se reproduira pas. » Courbée par le poids de la culpabilité, je m’agenouille à ses pieds.
« Je préfère ça. Je veux bien te pardonner, mais… » Elle s’interrompt un instant, comme pour réfléchir. « À condition que tu me donnes une preuve de ta bonne volonté. Une vraie preuve. Pas simplement un petit baiser comme ce matin… »
Sa phrase restée en suspens tourne dans ma tête. Plus je réfléchis, plus mon esprit se vide. Le challenge me paralyse. J’ai l’impression de replonger quelques années en arrière, lorsque petite fille, prise en faute, je ne trouvais rien à dire pour me justifier. Des larmes de dépit viennent se mêler à celles causées par la gifle. Désespérée, accablée par mon impuissance, je fonds en larmes. Courbée sous le poids du chagrin qui me ravage, mon visage se trouve à quelques centimètres de ses bottes.
Je me jette à ses pieds et j’enlace ses chevilles. La joue appuyée contre le cuir verni, je plaide désespérément ma cause. « Je suis vraiment désolée Madame. Pardonnez-moi, je vous en prie. » Pour donner plus de poids à mes suppliques, je dépose un baiser sur le bout de son pied.
« Pas mal, jeune fille. C’est un bon début. Je suis sûre que tu peux être encore plus convaincante. »
Encouragée par ses propos, je redouble d’efforts. L’odeur du cuir pénètre mes narines. Avec dévotion, je dépose mille baisers sur ses bottes. Je frotte mon visage contre le cuir brillant.
Réconfortante, sa voix rauque me parvient du haut de ses longues jambes. « Bien, tu commences à comprendre, Sandrine. Tu y es presque. » Du bout de sa cravache, elle me caresse la joue.
Prête à tout pour calmer son courroux, je lèche avec veulerie les pointes de ses bottes sans prêter attention au goût du cuir qui envahit ma bouche.
« Enfin… Nous y voilà. » Dit-elle avec douceur. « Tes mains maintenant. »
Sans une hésitation, je les croise dans mon dos et continue, humblement, à rendre hommage à ses pieds, les noyant de salive et de larmes.
Elle m’interrompt en reculant d’un pas.
« C’est bien, tu es pardonnée. Veille à ce que cela ne se reproduise pas. » Tirant d’un coup sec sur la laisse, elle me contourne en entraînant Lisette à sa suite et se dirige vers le canapé. « Avance, toi ! La récréation est terminée. » Son ton c’est à nouveau durci.
Je reste bêtement entre les deux colonnes, assise sur mes talons. Mon envie d’uriner s’est calmée. Le désintéressement dont elle fait preuve à mon égard me blesse plus que la gifle et l’humiliation d’avoir du lécher ses bottes. De quels pouvoirs, cette femme dispose t-elle pour me fasciner à ce point. Mes tétons sont durs comme du bois une frustration terrible ravage mon ventre.
« Sandrine ! Viens près de moi. » Avec un immense soulagement, je m’empresse de les rejoindre. L’idée qu’elle puisse s’occuper de Lisette sans plus m’accorder d’attention m’était insupportable. Sans quitter Lisette des yeux, elle tapote distraitement le cuir à côté d’elle pour m’inviter à m’asseoir.
Debout devant sa patronne, les jambes écartées et les yeux baissés, la jeune fille attend le bon vouloir de sa Maîtresse. Je constate avec effarement à quel point la chair tendre de son pubis et son sexe est rouge et boursouflée. L’idée d’avoir reçu un coup de soleil à cet endroit me paraît pourtant saugrenue. Visiblement, elle souffre car ses mâchoires, soudées par l’effort qu’elle fait pour retenir ses gémissements, font blanchir ses lèvres. Nos regards se croisent, mais elle détourne aussitôt le sien. Ses paupières sont rougies par les larmes et son rimmel, qui fait de longues traces noires sur ses joues, ne parviennent pas à l’enlaidir.
« Tourne-toi Lisette. Position n°5. » La petite bonne nous présente son dos, se penche en avant et, jambes largement écartées, place ses mains sur ses fesses pour les étirer en présentant son anus. Madame taquine le petit orifice du bout de sa cravache. « Je me demande si je ne vais pas t’en mettre ici aussi. »
« Pitié, Madame. » Sa petite voix est pitoyable, entrecoupée de sanglots. Je ne comprends pas de quoi elles parlent. « Je vous en supplie, pas dans le cul… » Un coup de cravache cinglant lui coupe la parole. Une nouvelle marque rouge apparaît.
« Quand vas-tu comprendre que tu ne dois plus t’exprimer de cette façon ordurière ? Si tu crois que c’est comme ça que tu vas réussir à m’amadouer, tu te trompes lourdement ma fille. » Elle se tourne vers moi. « N’est elle pas ridicule ? » De nouveau, son regard me subjugue. Je ne sais quoi répondre. « Il faudrait savoir ce que tu veux, jeune fille. Tu parles sans y être autorisée et quand je te questionne, tu ne réponds pas. Je trouve ça contrariant ! »
« N… Non, non, Madame. Je suis désolée. C’est que je ne sais pas quoi dire. »
« Un bon point pour toi, ma belle. Quand on n’a rien à dire, il vaut mieux se taire. »
Mon cœur s’accélère. Son ton blessant ne fait qu’ajouter à mon humiliation.
« Lisette, va me chercher cette sauce que tu aimes tant s’il te plait. Et ne traîne pas. » Sanglotant de plus belle, la jeune fille quitte la pièce en courant sur ses hauts talons.
« Alors Sandrine, te sens-tu mieux maintenant ? »
« Oui Madame, je ne sais pas ce qui m’est arrivé tout à l’heure. »
« Tu n’y es pour rien. Cette tête de linotte avait pour consigne de te faire manger quelque chose cet après-midi. Mais rassure toi nous n’allons plus tarder à passer à table. »
Elle caresse ma joue de sa main gantée. « Ce soir, tu partages ma table. Le temps que je finisse de m’occuper de cette idiote et nous pourrons nous restaurer. Demain tu retournes chez toi. »
Cette révélation me fait l’effet d’un coup de massue. « Vous voulez dire que vous allez me libérer ? »
« Bien sûr, petite sotte, tu apprendras que je ne force personne. Je n’ai aucun besoin de garder ici des gens contre leur volonté. Je connais Ghislaine et Sylvie depuis plusieurs mois par le biais de mon agence de mannequins. C’est là-bas que nous nous sommes rencontrées. Christelle leur a fait un "book" et je pense qu’elles feront partie du prochain défilé de Karl. »
« Karl… Karl Lagornfeld ??? »
« Lui-même ma chérie, c’est un de mes bons amis. "Angels" lui fournit l’essentiel de ses mannequins depuis près de vingt ans. »
Angels… Je n’en reviens pas. C’est une agence de mannequins de renommée mondiale.
C’est lui qui m’a présenté Lisette. Il l’a remarquée lors d’une visite dans un lycée professionnel de la région parisienne ou il était l’invité d’honneur. Il assistait à une présentation des métiers de la mode. Cette petite sotte s’imaginait qu’un jour, elle défilerait. Comment peut-on être stupide à ce point. Elle s’imaginait que son joli minois, sa taille fine et son mètre cinquante-cinq lui suffiraient pour devenir mannequin. À sa décharge, elle a passé toute son enfance dans une cité de banlieue. Ceci expliquant cela, j’ai eu toutes les peines du monde à lui inculquer les bonnes manières… »
Le retour de Lisette, toujours en larmes, l’interromps.
« Ce n’est pas trop tôt. J’ai bien cru que j’allais devoir aller te chercher. »
Sans répondre, la petite bonne reprend sa position. Elle tient entre ses mains entravées, un tube de sauce "harissa" dont Madame s’empare et me le tend, tandis que la jeune fille écarte à nouveau les globes parfaitement ronds de ses petites fesses.
« Cette petite pimbêche est à mon service à plein temps depuis plus de trois ans maintenant. Crois-tu que ces trois longues années, au cours desquelles j’ai consacré un temps infini à lui inculquer les bonnes manières, aient porté leurs fruits ? »
Sans me laisser le temps de répondre, elle enchaîne. « Même pas. Il faut toujours qu’elle trouve quelque chose à oublier. Dès que j’ai le dos tourné, elle se laisse aller, elle est s’exprime aussi vulgairement qu’un charretier. »
Les reniflements de Lisette me font mal au cœur.
« Mais tout cela n’est qu’une comédie. En fait cette petite n’est qu’une vicieuse qui adore souffrir. »
« Non Madame je… »
« Tais-toi petite effrontée. Je ne t’ai pas donné la parole. »
Elle fait glisser son index ganté contre le sexe de la soubrette et me le tend, humide, trempé par les sécrétions de Lisette.
« Regarde, elle est tellement mouillée que c’en est une honte. Cette petite dévergondée adore se faire malmener. Plus elle souffre, plus elle aime ça. »
Elle a saisi une de ses lèvres intimes entre le pouce et l’index et la pince en l’étirant cruellement.
« Sandrine, met moi un peu de sauce piquante ici s’il te plaît. » Dit-elle en me tendant son index. »
Avec un mélange de d’horreur et de curiosité, je dévisse le tube et fais ce qu’elle me demande. Un petit colombin de sauce rouge s’enroule sur le bout de son index.
« Un peu plus, s’il te plaît. Voilà, parfait »
Lisette sanglote de plus en plus bruyamment, ses reniflements emplissent la pièce. Ses mains sont crispées sur ses deux globes fessiers et j’ai l’impression qu’elle les écarte un peu plus, comme pour faciliter l’accès à son anus. De l’index de sa main libre, Madame agace le sphincter de sa bonne.
« Pousse, ma chérie, tu ne voudrais pas que ça déborde et que ça tache le tapis, j’espère ? »
« Non, Madame. »
D’un petit mouvement musculaire, le rectum se détend pour accueillir l’index ganté de la blonde qui, par petites rotations, pénètre légèrement, avant de ressortir et prélever un peu de sauce sur le colombin rouge sang. Ce spectacle obscène me captive. Une excitation proche de celle que j’ai ressentie précédemment à la piscine commence à me torturer. Une goutte de cyprine s’échappe du sexe de Lisette et pend au bout d’un petit fil gluant. Délicatement, procédant par petites touches, Madame enduit l’anus de sa bonne avec la sauce pimentée. Un profond soupir nous parvient de la gorge de la soubrette.
« Regarde le bon côté des choses, ça va te lubrifier. »
Je n’ose m’imaginer la brûlure que ressent Lisette. Le piment doit lui irriter les muqueuses de façon infernale. Le doigt est maintenant engagé profondément dans les entrailles de la jeune fille. Méthodiquement, elle fait pénétrer l’intégralité de la sauce dans le sphincter. Les gémissements de la suppliciée se font de plus bruyants. Sa respiration s’accélère.
« Maintenant, tu as une bonne raison d’avoir le feu aux fesses. »
De ma place, je vois son corps se couvrir de transpiration. De grosses gouttes coulent sur son front.
« Il est temps de passer à table. »
Elle se lève et détache les poignets de la petite bonne.
« Interdiction de te nettoyer pour l’instant. Je demanderai à Christelle de vérifier tout à l’heure. Compris ? »
« Oui Madame. »
« Parfait, dépêche-toi de préparer ton service et de mettre la table. Je te donne dix minutes »
Lisette nous quitte en courant. Elle trébucher sur ses talons en sortant de la pièce. Un peu hagarde, je me lève moi aussi.
« Approche toi, jeune fille. » Me dit la blonde en se rasseyant.
Comme une obsession, le spectacle auquel je viens d’assister se répète inlassablement dans ma tête. Je m’approche avec méfiance.
« Je veux vérifier tes capacités à t’adapter au mode de vie en vigueur ici. Position n°1, entre mes jambes, immédiatement. »
Mon cerveau ne fait qu’un tour. Je m’agenouille aussitôt, cuisses écartées, bras croisés dans le dos, face à elle. La scène avec la sauce piquante me donne des ailes.
« Bien Sandrine. »
Je n’avais aucun mérite, avec la 5, c’était la seule que je connaissais.
« Plus difficile maintenant : Position n°2. »
Un vent de panique tourbillonne un instant dans ma tête. La séance au bord de la piscine me revient à l’esprit tandis qu’un frisson exquis me parcourt le bas-ventre. Dans le doute, je croise mes mains derrière ma nuque.
« Bravo, ma jolie »
Sa voix rauque, empreinte de douceur, me réconforte.
« Approche toi un peu plus. »
Un peu rassurée par mon succès, je m’avance entre ses jambes.
« Cambre toi, tête en arrière… Bien. Écarte tes coudes et tes genoux… Plus que ça. Voilà. Les yeux fermés maintenant… Parfait. »
Je lui offre mon corps écartelé, offert, intégralement soumis à tous ses caprices. La promptitude avec laquelle j’exécute ses ordres me sidère. Je me demande si c’est la peur ou le désir de lui plaire qui me motive le plus.
« Excellent Sandrine. Tu apprends vite. »
Elle flatte mon menton, caresse mon cou.
« N’aie pas peur ma jolie, je n’ai pas l’intention de te punir pour l’instant. »
Mes pointes de mes seins sont tendues, dures comme du bois. Elle s’en empare des deux mains et les roule entre pouces et index. Je sens mon sexe s’ouvrir pour une quête silencieuse. Un râle s’échappe de ma gorge avant que j’aie pu le réfréner.
« Tu me plais beaucoup. Je vais avoir du mal à te laisser partir. »
La pression de ses doigts gantés s’accentue. Mon désir s’impose encore plus à ma raison. Un contact froid et dur me surprend entre mes lèvres intimes. Indécise, je laisse mon esprit vagabonder, imaginant qu’elle vient de glisser un vibromasseur entre mes jambes. L’intrus se fait plus pressant. Plus impérieux et force doucement mais fermement l’entrée de mon sexe. Je me cambre d’avantage. La pression se transforme en frottement d’avant en arrière. L’objet parcourt ma fente sur toute sa longueur. Le pincement devient douloureux. Aussi incroyable que cela puisse paraître, mon désir s’accroît d’autant. Plus la morsure de ses doigts augmente, plus j’offre mon sexe à la caresse insolite qui le ravage.
« Il suffit. Regarde-moi. »
Une immense frustration s’empare de moi. La brusquerie avec laquelle, elle se désintéresse de mon corps est presque douloureuse. J’ouvre les yeux en poussant un gémissement de frustration. Christelle et le docteur Lee sont toutes deux assises sur le canapé, de part et d’autre de Madame. Une honte terrible m’envahit.
« Petite cochonne ! Tu m’as trempée. Nettoie moi ça immédiatement. »
Elle pointe sa cravache sur le bout de sa botte luisant de mes sécrétions intimes. Les deux autres femmes me regardent avec un air entendu.
« Dépêche toi, nous allons passer à table.
Je ne sais plus ou j’en suis, frustration, honte, plaisir et douleur valsent dans ma tête. Un coup de cravache me cingle la hanche.
« Je n’ai pas l’habitude de me répéter. Serait tu devenue sourde ? »
Il ne m’en faut pas plus. Je me penche à quatre pattes pour lui obéir.
« Position n°1. »
Servilement, je croise mes mains dans mon dos. la quantité incroyable de cyprine dont j’ai maculé la pointe de sa botte me surprend. Avec veulerie, j’entreprend de lécher le bout de son pied sous les yeux des trois femmes. Mon avilissement est complet. Je suis maltraitée, humiliée et plus on me rabaisse plus mon excitation augmente. Quelle espèce de dépravée suis-je donc ?
« Lisette ! En as tu encore pour longtemps ou allons nous y passer la nuit ? »
« C’est prêt Madame. »
Sans un mot, elle me repousse du plat de son autre semelle et se lève. Puis, se ravisant, elle se rassoit.
« L’autre. » Dit-elle en me tendant son pied gauche.
À venir : Premier contrat.
Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com
Histoire de Sandrine (4)
Par Perverpeper le 31/07/08
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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.
La meilleure façon de faire tourner la tête à une femme, c’est de lui dire qu’elle a un beau profil.
Sacha Guitry
Chapitre 4 : Premier contrat.
Protagonistes :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années. Duchesse de Villemonble et Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame depuis quelques années.
Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame
Je suis affamée et cela me distrait quelque peu du désir qui me ronge. Nous nous trouvons toutes les quatre devant l’immense table dressée contre la baie vitrée. Elle doit mesurer plus de quinze mètres de long sur deux de large. C’est la première fois de ma vie que je suis conviée à dîner dans un endroit aussi luxueux. Le soleil commence à décliner et ses multiples couleurs rougeoyantes baignent la salle de réception d’une teinte douce et chaude qui se reflète sur la nappe immaculée. Il s’agit de la grande pièce que j’ai vue en arrivant avec Lisette. Située face au bureau de Madame, elle donne sur l’autre côté du Parc.
Madame donne le signal des réjouissances en s’asseyant, imitée par Christelle et le docteur Lee. Je fais de même.
Toutes trois se sont attablées côte à côte. Madame préside à un bout, tandis que je suis assise, seule, de l’autre côté, face à elle. Curieusement, lorsque Lisette a dressé la table, elle ne m’a mis ni couverts ni verre. Je ne dispose pour manger que d’une superbe assiette en porcelaine et une écuelle en argent de grande marque qui me fait penser à un récipient pour rince doigts.
Après quelques instants, Madame se lève et s’approche de moi. Sa démarche chaloupée et la grâce avec laquelle elle se tient me font frissonner, tant je la trouve resplendissante dans la clarté finissante du soleil.
« Sandrine, je te fais l’extrême honneur de t’accepter à ma table, j’espère que tu en seras digne. Tu apprendras que je suis très exigeante en ce qui concerne la tenue à table. Ce soir, ce ne sera pas une tâche facile car tu devras garder les mains croisées derrière ton dossier pendant tout le repas. Je place de grands espoirs en toi et je pense, sans conteste, que cette épreuve, comme les précédentes, est à ta portée. Bien entendu, les consignes préalables restent en vigueur. Tu ne seras autorisée à parler que si je t’adresse la parole. Je compte sur toi, est-ce bien compris ? »
Décidément, il ne se passe pas un moment sans que l’emprise que cette femme exerce sur moi ne se renforce. J’acquiesce timidement.
Je fais de mon mieux pour m’adapter à cette nouvelle brimade. Le menu est digne d’un restaurant quatre étoiles. En entrée, une farandole de petits toasts grillés tartinés de foie gras, puis de saumon et de caviar ; succulent. Jamais, je n’ai eu la chance, auparavant, de me délecter d’un repas aussi savoureux. Le traiteur est certainement l’un des plus fameux de la région parisienne. Dans l’incapacité de m’essuyer la bouche, je picore très lentement, m’appliquant à manger le plus proprement possible, sous les regards amusés de mon hôtesse. Seules ombres au tableau, les plats sont fortement épicés et mon envie d’uriner m’a repris dès le premier verre. En fait de verre, Lisette a rempli d’eau pétillante la petite écuelle en argent et l’a placée à côte de mon assiette. Je dois laper comme un animal pour me désaltérer. J’ai une soif terrible et je dois passer outre la honte que je ressens à m’avilir ainsi. Je n’ai droit qu’à de l’eau pétillante, tandis que les trois femmes dégustent un vin rare qui, à les entendre, est très fin. Encore une vexation, certainement destinée à me conforter dans ma nouvelle condition d’être inférieur.
C’est Lisette qui fait le service. Elle est de nouveau affublée de son uniforme de soubrette, à la différence près qu’elle ne porte pas de jupe. Parfois, Madame lui chuchote quelque chose à l’oreille et elle vient m’aider à boire en me tenant l’écuelle. La perversité de la situation ne m’interpelle plus. Je m’y suis habituée, telle une victime de la propagande qui finit par trouver normal le plus odieux des abus.
Au début du repas, Christelle l’a examinée attentivement. La petite bonne s’est assise sur la table, cuisses grandes ouvertes et a dû écarter les lèvres de son sexe dans une exhibition obscène. Ensuite, elle s’est mise à quatre pattes afin de présenter son anus. De ma place, Il m’a semblé que la chair de son pubis avait encore rougi, quant à ses fesses, il ne fait aucun doute que la sauce piquante fait son office. Une marque rouge correspondant à la zone enduite, ressemblant à une crise d’urticaire, déborde de son entre fesses et forme comme une cible rouge qui contraste avec sa peau blanche zébrée de marques sombres.
Je mange silencieusement mais avec appétit. Chaque fois qu’elle est inactive, ma compagne d’infortune s’agenouille contre les jambes de sa Maîtresse, à côté de la table. Prête à exécuter servilement le moindre de ses ordres. Elle se précipite pour resservir dès qu’un verre se vide ou chaque fois qu’un des convives en exprime le souhait. De temps à autre, une main ou un doigt indiscrets s’égarent sur ses charmes exposés.
Lorsque Lisette remplit mon écuelle pour la deuxième fois, ma situation commence à se dégrader. L’eau pétillante amplifie mon envie de faire pipi sans pour autant apaiser ma soif attisée par les condiments contenus dans ma nourriture. J’ai de plus en plus de mal à tenir en place. À l’autre bout de la table, les trois femmes mènent une discussion animée dont je suis exclue. Avec le temps qui passe, mon besoin se fait pressant. Piégée par mon silence forcé, je dois ronger mon frein, priant pour parvenir à me retenir jusqu’à la fin du repas.
Le rythme du service est très lent. La conversation des trois femmes s’éternise. Elles se font resservir sans me prêter la moindre attention. Systématiquement, je suis la dernière à être servie. Je me sens dans la peau d’une petite fille conviée à un banquet d’adultes qui serait la seule enfant à table. Les plats se succèdent avec une lenteur déconcertante.
La pression dans ma vessie devient douloureuse. Le seul moyen dont je dispose pour me soulager quelque peu consiste en un mouvement latéral des genoux que je serre et desserre le plus discrètement possible. Je n’ose pas imaginer le traitement que Madame me ferait subir si je me laissais déborder par mon envie et faisais pipi sur mon fauteuil. Les minutes s’égrènent lentement et les regards tantôt narquois, tantôt suspicieux qu’elle me lance fréquemment me confortent dans mes résolutions.
Après avoir servi le plat de résistance, Lisette est venu m’assister. Elle me nourrit comme un enfant en bas age qui ne saurait pas tenir une cuillère sans en mettre partout. La transpiration qui exsude de son corps et son visage témoigne des tourments qu’elle endure. Quelques regards appuyés m’ont fait sentir qu’elle a perçu mon désarroi. Chacune d’entre nous endure silencieusement, son supplice. Malgré la température clémente, j’ai des sueurs froides.
Le plat principal est très épicé. Discrètement, elle m’a fait comprendre qu’il me fallait tout manger. Ma soif grandissante ajoute à mon calvaire. En désespoir de cause, j’ai bu deux grandes écuelles supplémentaires, non sans avoir tenté d’y résister le plus longtemps possible.
Lorsque enfin arrive le dessert, ma vessie est au bord de l’explosion. Des tremblements convulsifs agitent mes jambes et j’ai toutes les difficultés du monde à réprimer ceux de mes mains. Je dois être très pâle car, brusquement, Madame s’interrompt en plaquant sur moi un regard inquisiteur.
« Quelque chose ne va pas Sandrine ? » Me demande-t-elle avec un petit sourire narquois qui me trouble jusqu’au plus profond de mon être.
C’est l’occasion ou jamais. Je me jette à l’eau.
« C’est que… » Son regard hypnotique me fait perdre mes moyens. J’ai le sentiment que ses grands yeux bleus arrivent à lire mes pensées.
« C’est que… »
« Eh bien que se passe-t-il ma fille ? tu radotes ? »
« Je… j’ai… j’ai envie de faire pipi. » Dis-je avec une toute petite voix de gamine, accablée par les trois paires d’yeux braquées sur moi.
« La belle affaire ! C’est pour ça que tu te mets dans tous tes états ? J’avais peur que tu sois encore malade. Si ce n’est que ça. Le repas touche à sa fin, tu n’as plus longtemps à patienter. Je te conseille quand même fortement de ne pas me faire honte, ma belle… » Ajoute-t-elle d’une voix lourde de sous-entendus.
Sur ce, elle se désintéresse de moi. Seule Lisette me fait discrètement un clin d’œil encourageant. Bien entendu leur discussion s’oriente sur les problèmes d’incontinence et les vertus diurétiques de l’eau pétillante. C’est en souffrant le martyre que je dois patienter. De temps en temps, Madame me lance un regard suspicieux, comme pour vérifier si je suis bien ses recommandations.
Lorsque enfin arrive le moment des cafés, elle se penche vers Lisette et chuchote longuement quelque chose à son oreille.
Puis, s’adressant à moi. « Alors ma chérie, tu tiens le coup ? » La petite bonne se hâte vers la cuisine.
Je n’en peux plus. J’agite mes jambes en ciseaux avec l’énergie du désespoir. Mes efforts de discrétion sont remisés depuis longtemps. Des frissons glacés me transpercent comme des coups de poignards. J’ai l’impression que ma vessie à triplé de volume. Des tremblements incontrôlables me parcourent jusqu’au bout de mes doigts.
« Je… Je vous en supplie Mad… Madame, il faut absolument que j’aille aux toilettes. J… Je n’en peux plus. » Des larmes de détresse me noient les yeux.
« Et tu crois que pleurer va te soulager ? » Son ton cruel achève de me décontenancer. « Le vieil adage : Pleure, tu urineras moins » Ajoute-t-elle en s’adressant aux deux autres qui éclatent de rire. Incapable de contenir mon chagrin, je fonds en larmes.
« Mais quel âge mental as-tu donc pour sangloter ainsi. Si tu te voyais. Tu vas faire couler ton beau maquillage. » Aussi incroyable que cela puisse paraître, sa voix intraitable me redonne des forces.
« Lee, j’aimerais que tu vérifies sa tension s’il te plaît. Je la trouve d’une pâleur inquiétante. » Dit elle en s’adressant à l’asiatique, comme si j’étais un objet.
La doctoresse se lève et vient s’asseoir à côté de moi pour prendre mon pouls. Sa main se pose sur mon ventre gonflé. Délicatement, elle masse ma vessie. Je pousse un cri de surprise.
Christelle éclate de rire. « Avec tout ce qu’elle a bu, elle doit avoir la vessie aussi gonflée qu’une outre. » La rousse semble se délecter de mon supplice. Elle tend son verre dans ma direction avant de le porter à ses lèvres. « À ta santé ma jolie. »
La main sur mon ventre m’occasionne des douleurs qui se répercutent sur mon méat urinaire. Tous mes muscles sont contractés à bloc « Pauvre petite fille qui a envie de faire pipi ! » Son comportement m’étonne, elle qui avait été si douce et prévenante tout à l’heure.
Enfin, Lisette revient avec les cafés. Au milieu de son plateau, une grande soupière en argent est posée, de façon incongrue, parmi les tasses. Sans se départir de son style, elle sert les trois femmes, puis dépose ma tasse devant moi.
« Merci Lisette. À ta place maintenant. »
« Bien, Madame. » Elle se saisit de la soupière, en ôte le couvercle et s’agenouille à mes pieds.
« Allez, bois vite ton café et tu pourras te soulager. Je t’autorise à te servir de tes mains pour aller plus vite. »
« Merci Madame. » J’ai puisé dans mes forces ultimes pour employer un ton respectueux et ne pas trahir mon impatience. Ca n’est pas le moment de la faire changer d’avis.
Précipitamment, je porte la tasse fumante à mes lèvres. Le café est bouillant. Je n’ai pas le temps de le laisser refroidir. Mes lèvres et ma langue vivent un enfer, tandis que je m’acquitte de cette dernière épreuve sans aucune distinction. Soudain, deux mains se posent entre mes genoux et les écartent très largement. Lisette s’est glissée entre mes jambes. L’effet de surprise a failli me faire lâcher un jet d’urine.
« Surtout, suis bien toutes mes instructions. » Me dit-elle de sous la nappe. « Recule ton fauteuil d’un mètre et avance-toi le plus au bord possible. »
Prête à tout pour en finir avec ma torture, je m’empresse d’obéir. Les trois femmes se sont levées et s’approchent de nous. Lisette place la soupière entre mes jambes, tout contre mon sexe imberbe. De ses coudes, elle pousse mes genoux, m’écartelant presque en position de grand écart.
Enfin, je comprends où elles veulent en venir. Le repas épicé, l’eau pétillante, tout cela est prémédité. Je vais devoir uriner dans la soupière devant tout le monde. Mais mon envie est tellement forte que je ne peux résister une seconde de plus ?
C’est alors que la petite bonne place sa bouche contre mon sexe…
« C’est bien ma fille, juste à temps semble-t-il. » La voix grave de Madame me paraît irréelle, tant je suis abasourdie par le comportement de Lisette. Ses lèvres s’appuient fortement contre mon sexe et je la sens effleurer ma corolle du bout de la langue. Une onde formidable de plaisir commence à éclore entre mes cuisses Quelques gouttes de pipi m’échappent. Lisette les avale sans coup férir.
« Allez, Sandrine. C’est l’heure de la délivrance ma chérie. » Sa main remplace celle de la doctoresse.
Partagée entre honte et plaisir, je m’abandonne avec un soulagement salvateur dans la bouche de la petite bonne.
« N’en perds pas une goutte, ma fille. Si jamais tu taches le tapis… »
La menace, restée en suspens, semble galvaniser Lisette. Elle applique ses lèvres encore plus hermétiquement contre ma vulve. Le bruit de ma miction, étouffé par sa bouche, est recouvert par celui de sa gorge. Elle avale à grandes gorgées mon urine si longtemps contenue.
Jamais je n’aurais pu imaginer vivre un évènement aussi dégradant et excitant à la fois. Je n’arrive pas à détacher mes yeux du visage de la soubrette. Les yeux fermés, concentrée sur sa tâche, elle fait son possible pour ne pas perdre le rythme. Mais il y a trop longtemps que je me retiens et le débit de ma miction est trop puissant. Rapidement, je constate qu’elle est dépassée par le flot que j’expulse avec force dans sa bouche. Ses joues se gonflent. Chaque gorgée lui fait prendre du retard. Visiblement, elle n’a pas le temps de respirer.
Au prix d’un effort considérable, je parviens à interrompre le jet de pipi. Ma vessie est moins douloureuse. Ça lui laisse le temps de reprendre son souffle. Il était temps. Au même moment, Lisette émet une quinte de toux. La pauvre petite a avalé de travers. Un peu d’urine s’écoule de ses narines.
« C’est déjà terminé ? » Me raille Madame. « Ça ne valait pas la peine de faire une telle comédie ma fille. »
Je lève des yeux implorants vers elle. À côté d’elle, l’asiatique a écarté les pans de sa blouse blanche pour glisser sa main entre ses cuisses. Un peu plus loin, Christelle tient un caméscope et immortalise notre performance sans en perdre une miette. Elle s’approche de nous et s’accroupit à côté de moi. Je l’imagine faisant des gros plans sur mon visage, mon sexe et la bouche de Lisette.
Une décharge de plaisir traverse mon clitoris. La soubrette s’est reprise, elle me lèche avec gourmandise, comme pour me remercier de ma prévenance.
« J… J’ai enc… encore envie. » Parviens-je à articuler avec difficultés.
« Et bien. Qu’est ce que tu attends petite idiote ? »
Je me lâche à nouveau. Le jet, tout aussi puissant qu’auparavant, percute la gorge de la petite bonne avec force. Je me demande comment elle fait pour ne pas en mettre partout. Visiblement, elle est rompue à ce genre d’exercice.
Il m’a fallu m’interrompre deux autres fois, pour les mêmes raisons. lorsque mon envie commence à faiblir, après ce qui m’a paru durer une éternité, Lisette recommence à me lécher avidement. Piteusement, je gémis sous l’assaut des vagues de plaisir qui se répercutent jusqu’au bout de mes seins. Je m’imagine, à travers le viseur de la caméra, obscène, les cuisses largement écartées, bras croisés dans le dos, le visage ravagé par la montée de la jouissance. Cette pensée me fait l’effet d’un coup de fouet et porte mon excitation à son comble. Un torrent de lave en fusion menace d’exploser dans mes muqueuses gorgées de sang.
Je suis au bord de l’orgasme. Ma source s’est tarie. Seule la langue de Lisette me relie à la réalité. Des vagues de plaisir se succèdent à un rythme infernal. Mes jambes et mes bras commencent à s’engourdir quand, soudainement, sur un geste de Madame, Lisette s’interrompt.
« Non !!! » Le cri du cœur. La frustration est trop forte. « Continue, ne t’arrête pas, je t’en supplie !!! » Par réflexe, ma main droite vient remplacer sa bouche, irrémédiablement attirée par mon sexe en émoi. Tout en moi réclame désespérément cet orgasme fabuleux qu’elle vient de "court-circuiter".
Un coup sec de cravache, sur ma main, me fige dans cette position. « Ca ma fille, c’est hors de question. » La voix de Madame vibre de colère. Règle n°1 : C’est moi et moi seule qui décide quand tu peux avoir du plaisir. Te caresser sans ma permission constitue une faute très grave…
Je reprend contact avec la réalité. Je me sens prise en faute. Mes sentiments se mélangent. D’un côté, j’ai l’impression d’avoir été dépossédée d’un bien inestimable. Mais d’un autre, un sentiment de dégradation profonde me culpabilise au plus haut point. Un vide abyssal occupe mon esprit. Jamais, depuis ma plus tendre enfance, l’idée d’avoir mérité une punition ne m’était apparue avec autant d’évidence.
« Tu n’as pas honte, espèce de sale vicieuse. Prendre du plaisir en urinant dans la bouche de ma bonne. Où te crois-tu donc ? Dans un lupanar ? »
Son humeur massacrante me blesse terriblement. Ses yeux expriment la colère avec encore plus de vigueur que ses paroles. J’ai le sentiment d’avoir commis un acte irréparable.
« Si jamais cela devait se reproduire, je donnerais carte blanche à Christelle pour s’occuper de toi pendant 24 heures. » L’idée, terrorisante, d’être torturée à l’aide d’un briquet s’imposa à mon esprit.
« Sors de là-dessous, toi ! » Ordonne t-elle sèchement. « La table ne va pas se débarrasser toute seule. »
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la soubrette se tient debout devant sa patronne.
« Christelle, vérifie qu’elle n’a pas sali. » Son ton ne souffre pas la contradiction. Sans un mot, la rousse se précipite. Il est évident que personne dans la maison ne souhaite affronter son courroux.
« Quant à toi, je me demande si je ne vais pas te renvoyer chez toi. »
Un coup de massue n’aurait pas eu d’effet plus désastreux. L’envie d’uriner qui m’avait torturée pendant tout le repas n’était rien en comparaison de cette menace. Dans une circonstance normale, j’aurais dû être heureuse de cette issue. J’aurais dû me réjouir de retourner à ma vie antérieure, mes parents, mes amies, le lycée. Mais voilà, tout avait changé. Mes priorités sont tout autres. L’idée d’être chassée comme une malpropre, d’être rejetée par cette femme m’est, tout à coup, insupportable. Pas un instant, malgré tout ce que j’avais enduré depuis que je fréquentais cette femme, je n’avais envisagé pareille possibilité.
« Non ! » Le cri du cœur. « Je vous en supplie, Madame, ne faites pas ça. »
Quelle espèce de monstre de foire avait-elle fait de moi pour que je prenne tant de plaisir à me faire humilier, maltraiter et que j’en redemande.
« Et pourquoi ne le ferais-je pas ? Quelle misérable raison peux-tu me donner pour me donner envie de te garder avec moi ? Tu as passé près de deux jours ici, nourrie, logée et blanchie. Tout cela représente des dépenses petite sotte. Serais-tu idiote au point de croire que le dîner de ce soir est tombé du ciel ? Il y en a, au bas mot, pour Quatre mille Euros. Et je ne compte pas le service. Comment comptes-tu me dédommager de tous ces frais ? »
La crise de larmes. « Tout ce que vous voudrez, Madame, je ferais tout ce que vous voudrez. Ne me rejetez pas. Pitié. » Dis-je en sanglotant.
« Tout ce que je voudrais ? Mais tu fais déjà tout ce que je veux, espèce de dévergondée. Regarde toi. Avec ton rimmel qui coule, on dirait une traînée. Que veux-tu que je fasse de toi ? »
« P… Pu… Punissez m… Punissez-moi si vous voulez mais je vous en prie… N… Ne me renvoyez pas. »
Elle marque un silence. « Il est clair que tu as mérité une punition… » Pas un bruit ne vient troubler sa réflexion. Seuls mes reniflements retentissent lamentablement. « Je veux bien être magnanime. Nous pouvons peut-être trouver un arrangement, toi et moi… » Elle s’interrompt à nouveau. « Je te propose une période d’essai de… Il est huit heures du soir… Disons que je te garde à l’essai pendant vingt heures. Nous ferons donc le point demain après midi à quatre heures précises. Qu’en penses-tu ? »
Je me jette à ses pieds. Des larmes de soulagement se mêlent à celles de mon chagrin. « Je vous remercie Madame. » Humblement, je pose ma joue contre sa botte. Sa mansuétude me remplit de bonheur. Elle recule son pied opposé dans un geste d’invite. Avec reconnaissance, je couvre de baisers le cuir verni qu’elle daigne mettre à ma disposition.
« Attention, jeune fille. Il ne s’agit pas d’une décision à la légère. Au cours des vingt prochaines heures, il ne sera pas question de changer d’avis. Quelles que soient les difficultés que tu rencontreras. Nous sommes bien d’accord ? »
« Oui, oui Madame. Je vous promets que vous ne le regretterez pas. »
« Bien évidemment, tu seras punie pour ton inconduite. Es-tu sûre de pouvoir tenir tes engagements ? »
« Oui Madame. Gardez-moi près de vous s’il vous plaît. »
« Bon, j’en ai presque terminé, il faudra aussi que tu sois parfaitement obéissante. C’est-à-dire que non seulement, tu exécuteras tous mes ordres, mais en plus tu devras le faire avec enthousiasme. Je veux te voir prendre plaisir à tout ce que j’exigerai de toi. Au moindre signe de refus, au moindre manque d’ardeur de ta part, notre marché serait aussitôt rompu. »
« Je ferai tout ce que vous voudrez Madame. »
« Bien, l’incident est clos. Lisette, ta punition est terminée. Quand tu auras fini de débarrasser, tu retrouveras Sandrine dans le bureau. Christelle a quelques formalités administratives à régler avec elle. Ensuite vous irez vous faire belles et vous m’attendrez toutes les deux à vingt deux heures précises devant la piscine. »
« Comme vous voudrez, Madame. »
La rouquine s’approche de moi, attache une courroie de cuir à mon collier et m’entraîne à sa suite, en laisse. Nous suivons le long couloir. Elle est plus grande que moi et avance d’un pas décidé, m’obligeant à trottiner pour la suivre. A sa taille, pend une cravache qui bat contre ses mollets à chaque pas. Petit à petit, je me remets de mes émotions. Quelles peuvent être ces mystérieuses formalités administratives ? Nous pénétrons dans la pièce dans laquelle je l’ai vue la première fois.
« Assieds toi là. » M’ordonne-t-elle en me désignant un des fauteuils placés face au bureau. « Mains dans le dos, cuisses écartées. »
Elle prend place, face à moi. Le bureau, entièrement en acajou, est gigantesque. A chacune de ses extrémités, est disposé un écran plat. Parfaitement à son aise, elle s’empare d’une souris et manipule les fichiers pendant quelques instants. Je l’observe. Malgré son air sévère, elle a un beau visage et ses cheveux courts lui donnent une allure masculine. Ses yeux verts sont vifs. Elle se penche et saisit un document qui vient de surgir silencieusement d’une imprimante située sous le bureau.
« Qu’est-ce que tu regardes ? »
Prise en faute, je baisse les yeux. Je n’ai encore jamais vu cette femme sourire. Son visage mince et austère ne semble jamais se départir de l’air strict qu’elle arbore en me fixant.
« Je t’interdis de lever les yeux sur moi. Compris ? » Son ton agressif me fait frissonner.
« Oui, Madame. »
« Oui qui ? »
« Oui, Christelle. »
« Je préfère ça. » Se désintéressant totalement de moi, elle croise ses pieds sur le bureau et commence à parcourir le document. Sa courte jupe en cuir noir dénude une grande partie de ses longues jambes gainées de nylon foncé.
« Monte sur le bureau et mets toi à quatre pattes. Position n°5. »
Une bouffée de chaleur me monte au visage. J’escalade l’immense bureau. Les écrans sont tant éloignés l’un de l’autre que je pourrais m’étendre de tout mon long entre eux. Mes pointes de seins se tendent.
Elle se replonge dans sa lecture. Ses pieds reposent contre les miens. Non sans appréhension, j’écarte docilement mes fesses. Un souffle d’air frais se faufile dans mon intimité, ravivant la sensibilité de mon clitoris.
« Pas comme ça, petite vicieuse ! Face à moi. »
Rouge de honte, je pivote sur mes genoux, sans lâcher mes fesses. Mes tétons sont durs comme du bois. Je me retrouve à quelques centimètres de ses escarpins rouges à talons aiguilles. Ses jambes, gainées de nylon noir hypnotisent un moment mon regard.
« Penche-toi mieux que ça. »
Cramponnée à mes fesses, j’appuie mon menton contre la surface polie. Ses pieds se déplacent et viennent s’appuyer contre mon visage. Une odeur de cuir et de transpiration mêlés pénètre mes narines. Avec un petit rire narquois, elle frotte la semelle de son pied gauche contre ma joue droite. Le contact rugueux est désagréable. Une goutte de transpiration ruisselle de mon front et glisse le long de mon nez, provoquant une démangeaison que je peine à contenir. Du bout de sa cravache, elle tapote ma joue droite. Mon esprit se brouille. Entre mes fesses écartelées, le courant d’air me fait éprouver une sensation glacée, me faisant réaliser à quel point mon intimité est humide. Un coup de cravache plus sec que les autres me force à tourner la tête. Je me retrouve face à ses escarpins. Su leur dessus évasé, des ouvertures révèlent le nylon noir qui gaine ses pieds.
L’odeur devient entêtante. Cette femme sent des pieds.
« Embrasse mes orteils. »
Je surmonte ma répugnance et pose mes lèvres sur son gros orteil. L'effluve est forte, le nez collé à ses escarpins, je respire avec dégoût cette fragrance humiliante ; cuir, vieux fromage et transpiration mélangés. Lèvres appuyées sur le nylon noir, je dépose baiser après baiser sur le pied de ma tourmenteuse. La rousse ne profère pas un son. Seuls, le cliquetis de sa souris et le ronronnement de l’imprimante expulsant imprimé après imprimé percent le silence de la pièce. Un besoin irrésistible s’empare de moi. Une envie impérieuse de glisser mon doigt entre les lèvres de mon sexe. À la torture, mon souffle s’accélère. L’horrible odeur de pieds s’imprègne dans mes narines. Discrètement, mon index progresse au cœur de mon intimité détrempée. Jamais, au grand jamais, je n’ai ressenti un tel désir.
« La semelle, maintenant. »
J’obéis servilement en tendant désespérément mon doigt pour atteindre mon clitoris impatient. Ses chaussures sont poussiéreuses et le contact avilissant du cuir rêche et usé ajoute à mon humiliation. L’orgasme, si longtemps contenu, monte brusquement au creux de mes reins, menaçant de déferler en moi, avec la puissance d’un torrent ayant rompu ses digues. Du bout de l’ongle, j’effleure mon petit appendice en feu.
Soudain, une douleur fulgurante explose au milieu de mon dos.
« Qui t’a permis de te tripoter ? Petite cochonne. »
La douleur, ajoutée à la surprise, sont telles que je me redresse en grimaçant. Un nouveau coup me scie la hanche gauche. Je sursaute en tendant mes mains devant moi, dans un geste dérisoire de protection. Mes yeux se noient de larmes.
« Est-ce que je t’ai demandé d’arrêter ? Embrasse ma semelle immédiatement. » Dit-elle en armant une nouvelle fois son bras.
Terrorisée, je m’empresse de me remettre à l’ouvrage, ongles crispés sur mes fesses. Elle n’a pas bougé, se contentant de me flageller avec toute la force dont elle disposait. La douleur cuisante relègue le désir qui me taraude aux tréfonds de ma libido.
« Petite d’idiote ! » Rajoute-t-elle d’un ton méprisant. « Tu croyais que je ne me doutais pas de ton petit manège ? Sache qu’aucun de tes faits et gestes ne peut m’échapper. Tiens, regarde par ici. »
De sa cravache, elle me tapote la joue droite pour me faire tourner la tête. Sur ma gauche, un gros plan de mon visage occupe tout l’écran. La définition est telle que je distingue mes larmes. Mon maquillage a coulé. Un clic, et l’image de mon dos se substitue à la précédente. Une estafilade rouge, boursouflée, tranche avec la blancheur de ma peau, visible comme le nez au milieu de la figure.
« Madame va être furieuse contre toi. Je n’aimerais pas être à ta place quand elle va savoir ça. »
Cette nouvelle révélation me plonge dans un abyme de perplexité. Je comprend mieux l’inquiétude de Lisette quand elle redoutait les caméras dans l’infirmerie et les douches. Big-Brother is watching you…
« Tout le manoir est sous surveillance électronique. Tu es filmée en permanence et tout est enregistré sur disque dur. Je visionne tous les fichiers avant de les sélectionner pour Madame. Le moindre manquement sera implacablement châtié avec la plus grande sévérité. J’attends avec impatience qu’elle te confie à mes bons soins. J’ai hâte de m’amuser avec ton joli petit corps de vicieuse. »
Un immense désespoir m’envahit. Mon dos et ma hanche me font extrêmement souffrir. Je m’imagine, nue, entravée et écartelée, livrée aux pires tortures que cette femme sadique pourrait m’infliger. Mon sang se glace. Une fois, elle m’a torturée avec un briquet… J’ai eu des cloques pendant plusieurs jours… Le souvenir des paroles de Lisette me fait l’effet d’une douche froide. Tout mon corps se couvre de chair de poule.
« Tiens. » Dit-elle en me tendant un imprimé à entête de l’agence de mannequins. « Lis ça. »
ANGELS
Mannequins
Nom :
Prénom :
Adresse :
Par la présente, j’autorise toute personne, mandatée par, ou travaillant pour l’agence "ANGELS Mannequins" à me photographier et à me filmer quel que soit le procédé utilisé. De la même manière, j’autorise Madame Irène de Villemonble, Duchesse de Villemonble, représentante et directrice générale de l’agence : "ANGELS Mannequins" à exploiter mon image sous quelque forme que ce soit y compris commerciale. En rémunération de ces services, je reconnais bénéficier et avoir bénéficié du soutien financier et moral de la Duchesse de Villemonble à qui je donne tous pouvoirs pour gérer ma carrière et mener notre relation, qu’elle soit professionnelle ou privée comme elle l’entend. En aucun cas, je ne me pourrais me retourner contre elle ou l’agence "ANGELS Mannequins", quelle que soit l’issue de cette relation.
Je certifie être majeure et consentante, en pleine possession de mes moyens et agir en connaissance de cause.
Fait à le
Signature
« Lis à voix haute, remplis les rubriques et signe. » Dit-elle en me tendant un magnifique stylo de marque. « Dépêche-toi, nous n’allons pas y passer la soirée. »
Elle se lève et me contourne. Du bout des ongles, ses doigts effleurent les marques de cravache qu’elle m’a infligées. Malgré moi, je me met à geindre piteusement.
« Contente toi de lire au lieu de gémir comme une petite chienne. »
Je continue ma lecture avec le sentiment d’être revenue sur les bancs de l’école, confrontée à une institutrice tyrannique. Sa main descend sur mes fesses et les caresse longuement, délicieusement, avant de s’aventurer entre elles.
« Tu mouilles comme une fontaine. »
Un coup d’œil sur l’écran me révèle mon visage, rouge pivoine. Du bout de l’ongle, elle agace longuement mon anus pendant que je m’acquitte de ma tâche. D’une simple signature, je viens de donner tous pouvoirs à Madame de Villemonble pour utiliser comme bon lui semble toutes les vidéos compromettantes qu’elle a fait de moi.
« Bien. Ce n’est pas trop tôt. » Dit-elle en m’arrachant l’imprimé des mains. « Nous n’en avons pas terminé pour autant. » Après s’être rassise tranquillement dans son fauteuil, elle me tend une pile de documents et un classeur. « Tourne-toi dans l’autre sens et classe les dans les pochettes pendant que je vérifie si tu n’as pas fait d’erreur. »
Le classeur est rempli de pochettes transparentes. Je me retourne et me prosterne pour accomplir le travail. Je dois prendre les feuilles une par une et les ranger à tour de rôle. Il y en a une bonne centaine. Sur chacune d’elles, figure une description minutieuse des obligations auxquelles je devrais me soumettre, les interdictions qui me sont imposées, les différentes positions que je devrais adopter à la demande, les tenues qui me sont autorisées et celles qui me sont interdites.
Pendant ce temps, elle promène sa cravache dans mon entre fesses, s’amuse à explorer mon intimité du bout des doigts. Ces manipulations me troublent et plusieurs fois, je laisse échapper une feuille. Maladresse aussitôt sanctionnée par un coup de cravache distrait ou une claque sur les fesses.
« Ce que tu peux être maladroite. À croire que tu le fais exprès pour être punie… »
Que s’imagine-t-elle ? Je fais de mon mieux pour accomplir ma besogne le plus rapidement possible mais l’état d’excitation perpétuelle auquel elle me réduit m’empêche de me concentrer correctement. Parfois, elle introduit ses doigts à l’entrée de mon sexe ou de mon anus. Ou bien, sadiquement, elle frotte très lentement ses ongles contre mes muqueuses, s’amusant à me griffer légèrement. Mais la douleur n’est pas au rendez-vous, mon désir est si fort que mes sécrétions me préservent du supplice en lubrifiant mes chairs.
Les dernières feuilles constituent un contrat de soumission, qui s’étale sur une dizaine de pages. Je n’ai pas le temps de le lire.
« Donne-moi ça. » Me dit-elle, une fois mon travail terminé.
Elle range le classeur dans un tiroir et se saisit de ma laisse. D’un geste sec, elle me fait descendre du bureau et, sans un mot, m’entraîne hors de la pièce.
À venir : Première soirée avec Madame.
Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com
Histoire de Sandrine (5)
Par Perverpeper le 11/08/08
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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.
La meilleure façon de faire tourner la tête à une femme, c’est de lui dire qu’elle a un beau profil.
Sacha Guitry
C’est seulement en côtoyant l’excès qu’on trouve la liberté
D. A. F. Marquis De Sade
Chapitre 5 : Première soirée avec Madame.
Protagonistes :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années. Duchesse de Villemonble et Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame depuis quelques années.
Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame
Nous longeons le couloir et atteignons une partie de la maison que je ne connais pas. Après m’avoir fait traverser une grande pièce faisant plus penser à une cuisine de collectivité qu’autre chose, elle me fait bifurquer à gauche, encore un couloir. Elle s’arrête et me désigne une porte close du doigt.
« Position n° 1. Attends-moi là. »
Et elle m’abandonne comme un objet insignifiant, agenouillée face à la porte. Pas un bruit ne me parvient à part le claquement de ses talons décroissant sur le marbre qui recouvre le sol. Un peu inquiète, je me demande ce qu’elle me réserve ; je me fais l’impression d’être une petite fille que l’on vient de punir en la faisant mettre au piquet. Mon désir subsiste entre mes cuisses, obsédant. Honteusement, je me remémore le plaisir trouble que j’ai ressenti en me prosternant contre ses pieds, à renifler leur odeur, cette effluve répugnante qui aurait dû me dégoûter, m’écœurer. Pourtant, contre toute attente, j’en garde le souvenir d’un plaisir nouveau et fascinant. Comment un tel relent a-t-il pu me procurer une quelconque excitation sexuelle ? Depuis mon enlèvement, j’ai été confrontée à des perversions que je n’aurais jamais imaginé possibles. Et chaque fois, j’ai été trahie par mon corps et mes sens. J’ai sombré dans un tel état de dépravation que la simple idée de renoncer à tout ça me fait froid dans le dos. Comment ai-je pu en arriver là ?
Un bruit de pas m’interromps dans mes pensées, faisant naître au creux de mes reins, un frisson qui chemine lentement le long de ma colonne vertébrale. Mes pointes de seins en deviennent douloureuses.
« Garde la position. Lisette va venir te chercher. » Et elle continue son chemin, me laissant seule, désemparée. Soudain, l’image de ma mère s’impose à moi. Les événements ce sont succédés avec une telle intensité que, pas un instant, je n’ai pensé à mes parents. Ils doivent être morts d’inquiétude. Peut-être même que la police me recherche…
« Christelle ! S’il vous plaît… »
La rousse pivote sur ses talons et revient vers moi.
« M… mes… mes parents. Ils doivent s’inquiéter. »
Prenant son temps, elle s’approche et s’accroupit à côté de moi. Son souffle caresse ma nuque et son parfum vient agacer mes narines, accroissant mon désir. Du bout de l’ongle gauche, elle relève mon menton me forçant à tourner la tête vers elle.
« Ne t’inquiètes pas pour eux. Tu comprendras en temps utile. »
Ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes. Son regard perçant semble lire mes émotions comme dans un livre ouvert.
« M… mais… la police ? »
« La police ? » Demande-t-elle en ponctuant ses paroles d’un rire moqueur. « Pourquoi veux-tu que la police s’intéresse à une petite vicieuse, nymphomane de surcroît, comme toi ? »
Je blêmis. Elle se saisit de mon téton gauche et le fait rouler entre le pouce et l’index de sa main droite. Je sursaute. Lentement, sadiquement, ses doigts se resserrent comme un étau sur ma chair tendre.
« Parce que tout le monde ici sait que tu n’es qu’une petite nymphomane vicieuse, n’est-ce pas Sandrine ? »
Je baisse les yeux. La pression de ses doigts s’accentue, renforcée par une lente torsion douloureuse.
« Je t’ai posé une question. »
Un gémissement de souffrance s’échappe de ma gorge. « Oui. » Ma voix enrouée peine à franchir mon larynx.
« Oui qui ? » Susurre-t-elle sadiquement contre mon oreille en tordant de plus belle.
« Oui Christelle ! » Dis-je en réprimant un cri de douleur.
« Bien. Maintenant, je te le répète pour la dernière fois : Si tu m’adresse encore une fois la parole sans y avoir été invitée, je me ferais un plaisir de corriger tes jolis petits seins avec le plus grand raffinement. »
Sur ce, elle me tourne le dos et m’abandonne, pantelante, le souffle coupé, effondrée contre la porte.
« Sandrine. »
La voix douce de Lisette. Elle se tient derrière moi et se penche pour se saisir de ma laisse.
« Viens, faut qu’on aille se préparer. »
Derrière la porte face à laquelle j’étais agenouillée, s’ouvre une salle de bain superbe. Entièrement en marbre, ses dimensions raisonnables tranchent avec la démesure des différentes pièces que j’ai visité auparavant. Ici, l'agencement classique tranche avec la débauche de luxe à laquelle j’ai été confrontée jusqu’à maintenant. Au fond de la pièce, une vaste douche en occupe toute la largeur, abritée derrière une vitre qui protège des projections d’eau. Sur la droite, une double vasque entièrement en marbre est dressée contre un grand miroir qui reflète une grande partie de la pièce. De l’autre côté, en face, une table à maquiller fait presque toute la longueur du mur, agrémentée, elle aussi, d’un miroir de même dimensions que son vis à vis. Enfin, un fauteuil rigoureusement identique à ceux qu’on trouve dans les salons de coiffure, trône face au meuble.
Le jour commence à décliner. Elle actionne la lumière et, un peu partout, des spots s’allument, inondant la pièce de lumière et faisant monter la température de quelques degrés.
« Déshabille-toi vite, il nous reste qu’une petite heure pour nous préparer. »
Rapidement, elle ôte ses vêtements. Je l’imite en l’observant. Nos regards se croisent dans la glace.
« Comment que tu me trouves ? » Demande-t-elle en quittant ses bas.
« T… très jolie. » Fais-je en rougissant. « J… je voulais te présenter mes excuses pour tout à l’heure. »
« Quoi donc ? »
« Ben… Tout à l’heure… Tu sais, à table… »
« Ah. Quand j’ai bu ta pisse ? »
Son langage me choque.
« Oui… »
Elle ramasse nos vêtements et les mets dans une corbeille visiblement prévue pour le linge sale. « Tu sais, t’as pas à t’excuser pour ça. J’ai adoré. »
« M… mais… »
« Madame aime bien me le faire. Quand elle m’accepte à dormir avec elle, le matin, je dois boire sa pisse quand elle se réveille. »
Effarouchée par ses propos, je la rejoins timidement sous la douche. Sans ses talons, cette fille est minuscule. Je fais presque une tête de plus qu’elle. Mince à l’extrême, ses petits seins font penser à ceux d’une adolescente. Curieusement, ses tétons, démesurés tant ils sont proéminents, ressemblent au contraire à ceux d’une adulte. Je n’avais pas remarqué quand elle m’avait exhibé ses marques de coups que chacun d’entre eux était orné d’un petit anneau le transperçant en son milieu. Son ventre plat et musclé avoisine une taille étonnamment fine. Entre ses cuisses plutôt bien proportionnées, un troisième anneau dépasse des lèvres de son sexe glabre. J’avais déjà lu ou entendu parler d’originaux se faisant faire un "piercing" sur le sexe ou les seins mais je n’en avais encore jamais vu de mes propres yeux.
Son corps enfantin et le naturel avec lequel elle profère ces paroles vulgaires la font ressembler à une adolescente attardée.
« Tu sais, c’est pas le pire. » Ajoute-t-elle en s’immergeant sous la douche. « Avec Christelle, y-a pas que sa pisse que je dois me taper… »
« Comment ça ? » Je n’ose comprendre ce qu’elle m’annonce. Son ton est aussi détaché que si elle parlait de la pluie et du soleil.
Je l’observe savonner son corps juvénile. Ses mains enduites de savon frottent énergiquement les traces violettes des précédentes corrections qui ne semblent plus la faire souffrir.
« Ben, avec elle c’est aussi le reste que je dois avaler. Au début, j’ai eu du mal à m’y faire. Mais maintenant ça va. Je suis au bord de prendre mon pied quand ça arrive. »
Abasourdie, je la regarde en restant interdite. Elle frotte tout son corps, n’épargnant que le bas-ventre.
« Ben qu’est ce que t’as, on dirait une statue. Magne toi si tu veux pas qu’on soye à la bourre. »
L’eau a un effet terriblement relaxant, j’y resterai des heures. Intriguée qu’elle ait renoncé à se savonner l’entrecuisse, je lui demande si ça la brûle beaucoup en désignant son sexe tumescent.
« Non, plus maintenant, mais qu’est ce que ça peut me gratter. Madame veut que ça soye toi qui me nettoie. Regarde, je dois être vachement irritée. »
Poussée par la curiosité, je m’agenouille à ses pieds. L’eau ruisselle entre ses seins, coule sur son ventre et finit en formant un petit filet entre ses jambes. Elle s’écarte des deux mains et exhibe son sexe de façon obscène. Son pubis est aussi rouge que s’il avait été exposé à un coup de soleil. Ses chairs intimes ont la couleur d’un morceau de viande crue sur l’étal d’un boucher. De nombreux petits dépôts rosâtres, probablement des résidus de sauce piquante, sont répartis un peu partout entre le haut de son pubis et son anus. Une odeur à la fois poissonneuse et épicée pénètre mes narines. Son sexe a macéré pendant tout le repas dans cette mixture. Je n’ose imaginer à quel point l’irritation doit la tourmenter.
« On dirait que tu as pelé. »
« Oui, ça fait toujours ça. J’avais une trouille terrible qu’elle m’en remette une couche après le repas. Allez savonne moi, j’en peux plus. »
Je fais couler une noix de gel douche sur son pubis et, après m’en être enduit l’index, je le fais glisser avec précaution dans l’ouverture de son sexe. Une plainte me fait faire marche-arrière précipitamment.
« Non continue, c’est bon. »
Elle se cambre et pousse son bassin vers moi dans un geste d’invite sans équivoque. Délicatement, je m’aventure à nouveau dans ses chairs dévastées.
« Ouiiii, vas-y. »
Cette fois-ci, son ton ne m’abuse pas. La douleur que je lui inflige en touchant ses chairs boursouflées lui donne du plaisir. Du plat de la main, j’enduis toute son intimité de savon et la frotte longuement, d’avant en arrière, agaçant au passage son clitoris turgescent qui pointe comme un petit membre en érection. Mon excitation augmente en même temps que la sienne et ses plaintes du début ne tardent pas à se transformer en gémissements de plaisir.
« A l’intérieur aussi. »
Sa voix n’est plus qu’un souffle. Délayé par l’eau qui ruisselle sur son corps, le savon coule le long de ses cuisses, teinté de rose. L’idée que ça pourrait être du sang m’effleure, mais je ne lui accorde aucun crédit. Délicatement, je présente mon index à l’entrée de son vagin.
« Ouiiii, comme ça. »
Ses gémissements se sont transformés en râles. Je fais pénétrer mon doigt jusqu’à la garde avant de le ressortir, puis de le réintroduire plusieurs fois. Parfois je fais une halte au plus profond de son sexe offert, me délectant des spasmes de plaisir que ça lui cause. Ses muscles, d’une tonicité étonnante serrent mon doigt avec force, comme pour l’empêcher à jamais de ressortir. Un jus rougeâtre coule le long de mon poignet. Son corps se tend comme la corde d’un arc.
« Stop, arrête-toi. »
Son ordre me surprend autant qu’il me tétanise.
« Si je jouis, Madame va m’étriper. L’autre côté maintenant. »
Elle se retourne brusquement et me présente deux petites joues, parfaitement rondes et proportionnées, sans une once de graisse, séparées par une entaille profonde qui dévoile de façon obscène son intimité la plus secrète. Là aussi, de nombreuses traces violettes s’entrecroisent, recouvrant l’intégralité des deux hémisphères. Des deux mains, elle tire sur ses fesses, m’exposant intégralement sa région anale. La similitude avec le devant est surprenante. Son entre fesse n’est que rougeurs et boursouflures, comme si une crise d’urticaire locale s’y était subitement déclarée. Les restes de la sauce épicée ont noirci et forment quelques petits dépôts écœurants tout autour de son sphincter. Le jet de la douche noie la raie de ses fesses entraînant une bonne partie de ce qui y déborde.
« Allez Sandrine, vas-y ! »
Son autorité à raison de mes derniers scrupules. J’effleure un instant la muqueuse enflammée, puis, encouragée par son absence de réaction, je m’enhardis et, d’un mouvement circulaire, applique le savon autour de son anus. Ses mains écartèlent les joues de son derrière à les arracher. Son rectum palpite comme la bouche d’un poisson en mal d’oxygène, s’ouvrant et se refermant convulsivement. C’est sans aucune difficulté que mon doigt se fraye un passage au cœur de ses entrailles.
« Mmmmm… C’que c’est bon. »
Un dernier sursaut de pudeur me tourmente. Je suis à genoux derrière une jeune femme que je ne connais pas depuis une semaine. Elle est courbée devant moi et s’écarte les fesses à deux mains pour livrer passage à mon index que j’ai enfoncé dans son anus jusqu'à la jointure des première et deuxième phalanges. Un voile de honte me met le feu aux joues. Paradoxalement, au même instant, mon désir n’a jamais été aussi fort. Perversement, j’accentue la pression de mon doigt. Ma deuxième phalange franchit la barrière élastique, récompensée par un nouveau râle de plaisir.
« Fais tourner ton doigt pour l’enfoncer plus loin. » Me conseille-t-elle.
Je dois être complètement folle, incapable de contrôler mon excitation, j’enfouis mon index jusqu’à la garde d’un geste bref.
« Ouiiii… tourne le encore. »
Au bord de la frénésie, je fais pivoter mon doigt dans tous les sens.
« Stop, ça suffit. Ressors-le maintenant. »
Elle doit avoir quelque hôte indésirable au fond de ses intestins car, à sa sortie, le bout de mon index comporte, en plus de la mixture corrodante, quelques traces suspectes, marron foncé, qui ce sont glissées sous mon ongle et dont je ne doute pas qu’il s’agisse de ses excréments. Au bord du dégoût, je m’empresse de me rincer sous le jet.
« Ca me gratte encore. » Dit elle en se rinçant. « Dommage qu’on ait pas plus de temps. » Elle sort de la douche pour s’examiner dans le miroir. « Pas étonnant que je suis toute rouge. »
Je me lave en profondeur, étonnée qu’elle n’en fasse pas de même. Elle m’a ôté ma laisse avant d’entrer dans la douche mais le collier me gêne énormément. Sec, j’arrivais à l’oublier, mais maintenant, alourdi par l’humidité, chaque mouvement me rappelle sa présence.
« Grouille toi, on a plus qu’une demi-heure et faut encore que je te coupe les cheveux. »
Stupéfaite, je me suis immobilisée sous la douche.
Assise devant la coiffeuse, elle m’étudie à travers le miroir en enfilant une nouvelle paire de bas.
« C’que t’es mignonne avec tes couettes. Dommage que Madame n’en veut plus. Moi j’aime bien. »
Ruisselante d’eau, je sors de la cabine.
« Pas le temps de t’essuyer. Met-toi là. »
Elle désigne le fauteuil qu’elle vient de quitter. Ses talons affinent sa silhouette, la faisant presque paraître maigre. Je prend place devant la grande glace avec l’impression de me trouver chez un coiffeur d’un genre très particulier. Son reflet me renvoie l’image d’une poupée obscène grandeur nature. Elle a remis sa coiffe et son porte-jarretelles qui, avec les bas et les escarpins dégagent un parfum d’interdit troublant. Le mouvement que fait le fauteuil en descendant me fait tressaillir. Il est équipé d’un vérin commandé électriquement qui lui permet d’en ajuster précisément la hauteur.
Armée d’une longue paire de ciseaux, elle commence à tailler dans ma chevelure. Devant mon air inquiet, elle tente de me rassurer. « T’inquiète pas, Madame a très bon goût. » Son visage exprime une profonde adoration. « Si elle te préfère avec les cheveux courts, c’est que ça va vachement bien t’aller. »
Résignée plus que confiante, j’assiste, impuissante, à la chute de mes mèches les unes après les autres. Il est vrai que l’avis de Madame, en tant que directrice d’une agence de mannequins et le goût exquis avec lequel sa maison est décorée sont plutôt rassurants. Néanmoins, je porte les cheveux longs depuis ma plus tendre enfance et c’est avec un pincement au cœur que je me résigne à m’en séparer.
A nouveau, la maîtrise dont fait preuve ma compagne me surprend. Telle une professionnelle, elle s’active avec des gestes sûrs et efficaces. Rapidement, le séchoir et les brosses remplacent les ciseaux.
« Tu as déjà travaillé dans un salon de coiffure ? »
« Oui, j’ai fait deux premières années de C.A.P. Une pour être coiffeuse et l’autre pour être esthéticienne, avant d’entrer dans la mode. J’ai même rencontré Karl Lagornfeld. »
Le soupçon d’orgueil qui pointe dans le ton de sa voix me rappelle le discours de Madame sur la façon dont elle avait fait la connaissance de Lisette et avec quel dédain elle avait exclu une carrière de mannequin.
« Mais paraît que je suis trop petite. »
Sa déception me fait mal au cœur. Je décide de changer de sujet. Ma coupe me fait penser à celle d’un garçon et l’image que me renvoie la glace me charme.
« J’aime bien les cheveux courts. » Dis-je
« T’as encore rien vu, attends le maquillage. »
Son visage radieux me fait réaliser que j’ai fait mouche.
Le maquillage est expédié en quelques minutes et ma tenue l’est encore plus puisque Madame souhaite que je paraisse devant elle nue comme un ver. Lisette sort un nouveau jeu d’entraves du placard et c’est avec des bracelets de cuir, un collier et une laisse pour seules et uniques parures que je l’accompagne jusqu’à la piscine.
Nous arrivons les premières. L’endroit est baigné d’une clarté puissante qui repousse la nuit bien au delà des arbres qui délimitent le périmètre. La luminosité, dégagée par plusieurs batteries de spots montés sur des lampadaires est telle, qu’on pourrait se croire en plein jour.
« Tu connais la position maintenant. » Me dit Lisette en s’agenouillant dos à la piscine. Je l’imite en me plaçant à ses côtés.
Le docteur Lee est la première à nous rejoindre. Elle a troqué sa blouse médicale contre une petite robe blanche, très courte, qui met en valeur son bronzage. Elle s’immobilise à ma hauteur. Deux interminables jambes, perchées sur de petits escarpins assortis à la robe, remplissent mon champ de vision.
« Bravo les filles, vous êtes en avance. » Elle s’accroupit devant moi, cuisses écartées. Je ne peux m’empêcher de remarquer qu’elle ne porte pas de culotte. Du bout de l’index, elle me fait redresser le menton. « Mmmm tu es à croquer Sandrine. » Et sans autre forme de procès, elle pose ses lèvres contre les miennes, dans un baiser profond et langoureux.
Mon corps réagit immédiatement à cette sollicitation. Mes pointes de seins se tendent et une humidité, maintenant familière, se déclare entre mes cuisses.
« Lisette ! Montre nous la position n° 2 s’il te plaît. » Sa voix suave me met en émoi.
« Bien Docteur. » Ma compagne se cambre en arrière, appuie sur ses deux mains derrière son dos et, genoux écartés au maximum, tend son ventre en avant. L’arc que forme son dos érige sa petite poitrine en offrande et ses genoux forment un angle proche du grand écart.
« Parfait. A ton tour, Sandrine. »
La position est ardue. Heureusement, les quelques dix années de danse que j’ai pratiqué quand j’étais petite m’ont conféré une souplesse qui n’a rien à envier à celle de la jeune fille. L’impudeur de la position ajoute à mon excitation.
« Bien ! Bravo pour la souplesse ! » Dit-elle en avançant son escarpin immaculé, à quelques dizaines de centimètres de mon entrecuisses. Elle me domine de toute sa hauteur et, les mains sur les hanches, a cette petite phrase que je juge anodine sur le coup : « Avance toi vers moi. »
Prenant appui sur mes mains, je fais glisser mes genoux vers elle.
« Encore. » L’injonction est plus sèche, la voix douce du début fait place à cette autorité que je vénère et qui me conforme à ma nouvelle condition de soumise.
Mon pubis se trouve tout près de son pied. Mes joues s’empourprent. N’osant lever les yeux, je sens plus que je ne distingue, son regard conquérant posé sur moi.
« Tu y es presque ma jolie, encore un effort. » Cette fois, il n’y a plus d’alternative, je sais où elle veut en venir. L’humiliation que m’impose cette exhibition perverse se traduit par une pulsion de plaisir. Je franchis les quelques centimètres restants et appuie mon sexe contre son pied. Comble de la honte, un petit gémissement de plaisir m’échappe.
« Très bien. Maintenant, tu vas faire onduler légèrement ton ventre de haut en bas. Un peu à la manière des danseuses orientales. Son ton doucereux et le luxe de détails dont elle se sert pour me guider me font réaliser qu’elle s’adresse à moi comme si j’étais une handicapée mentale ou une gamine de dix ans d’age mental.
Mon pouls s’accélère, les joues en feu, j’ai bien compris qu’elle veut que je frotte mon entrecuisse contre sa chaussure. Toute fierté abolie, je suis ses directives avec la faiblesse d’une nymphomane en chaleur. La boule de plaisir qui a pris naissance dans mon bas-ventre remonte progressivement vers ma poitrine. Je me comporte comme la pire des traînées. Plus je me sens avilie, plus mon plaisir prend le pas sur ma raison. Toute notion du temps m’est devenue étrangère quand soudain, totalement indifférente à mes états d’âme, elle retire son pied, et me plonge dans un abyme de frustration.
« Tu aimes ça, te frotter. Petite vicieuse. Regarde dans quel état tu as mis mon soulier. »
La preuve infamante de ma dépravation luit sur sa chaussure, rendue brillante par l’éclairage nocturne. Toute à ma frustration, je lutte de toutes mes forces contre la terrible envie de me caresser qui m’étreint. Contre ce désir impératif, irrépressible, qui me pousse à continuer de me caresser sur sa chaussure.
Au même moment, dans un claquement de talons magistral, Christelle fait son entrée. Elle porte toujours le même ensemble de cuir et dégage une telle aura d’autorité que je me sens prise en faute et me redresse précipitamment sur les genoux. Elle avance nonchalamment, d’une démarche chaloupée de mannequin, tenant à la main une longue cravache qu’elle fait claquer contre sa jambe à chaque pas.
S’approchant de moi, elle me fixe longuement dans les yeux avant de me crucifier : « Deux choses ma jolie. Premièrement, qui t’a autorisée à regarder ailleurs que par-terre quand tu es en présence d’une Maîtresse ? » Aussitôt, je baisse les yeux. Une chape de plomb vient de s’écraser sur mes épaules. « Il va être temps de retenir les leçons jeune fille. Si tu as du mal à comprendre, je vais me faire un plaisir de t’y aider. »
« Pardonnez moi Christelle. Ca ne se reproduira… »
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’un coup de cravache me cingle sévèrement la hanche gauche.
« Deuxièmement, qui t’a autorisée à changer de position ? » Un coup, sur l’autre hanche, ponctue sa question. « Ici, tu n’as aucun droit. Uniquement celui de faire ce qu’on exige de toi. Est-ce bien compris ? »
« Oui Mad… »
Un troisième coup me cingle avant que j’aie eu le temps de reprendre ma position.
« OUI QUI ? »
« CHRISTELLE, oui Christelle. P… pard… pardonnez moi. » Terrorisée par la douleur, je lutte de toutes mes forces pour m’exprimer clairement. Les mots peinent à sortir de ma bouche. Je m’empresse de reprendre la position lorsque la voix de Madame retentit.
« Et-bien, et-bien. Que se passe-t-il ici ? »
C’est une princesse fatale qui vient de faire son apparition au bout de la terrasse, vêtue d’une robe de soirée digne d’un conte de fées, fendue jusqu’à mi-cuisse, juchée sur des escarpins d’une finesse incomparable, superbe. Elle est escortée par un doberman noir, harnaché d’une muselière qui tire sur sa laisse avec une telle ardeur qu’elle peine à le contenir.
« Tout doux, Blackie, tout doux. »
L’injonction calme quelque peu la bête, et elle s’avance majestueusement vers nous, faisant tinter ses talons aiguilles sur le carrelage de la piscine.
« Rien de bien grave, juste une petite mise au point entre Sandrine et moi. » Lui répond Christelle.
« Et quel genre de "petite mise au point" nécessite de tels hurlements ma chère. »
Le ton employé par Madame est si froid et sévère qu’il fustige la rousse.
« C’est à dire que Sandrine a du mal à retenir certaines règl… »
« T’aurais-t-elle manqué de respect ? » La coupe Madame en s’adressant au docteur Lee.
« Non, il s’agissait de règles disons… » Elle s’interromps, comme si elle cherchait ses mots. « Disons plus subtiles. » Répond le médecin.
« Sandrine, explique moi ce qu’on te reproche. » Me dit-elle en se penchant pour examiner les traces de cravache sur mes hanches.
« C… c’est à dire que… Je vous promet que ça ne se reproduira pas Mad... »
Une peur irraisonnée de l’avoir offensée, d’avoir failli à ma part du contrat me fait perdre les pédales.
« Ma question porte sur le passé, pas le futur. Je ne te demande pas ce que tu devras faire demain ma chérie, mais ce que tu as fait tout à l’heure. » L’impression de passer pour une demeurée me procure une décharge d’adrénaline qui me donne la force de répondre
« J’ai changé de position sans y être autorisée et j’ai regardé Christelle dans les yeux. » Telle une mitrailleuse, j’ai expulsé les mots comme si ils me brûlaient la bouche.
« Ce n’est que ça ? Cette chère Christelle. Elle est toujours si soucieuse du protocole. Bien, oublions ça voulez vous. »
Et elle prend gracieusement place dans le luxueux canapé d’angle huit places, sous l’auvent de toile, immédiatement suivie par le docteur Lee et Christelle. Il est évident que c’est elle qui mène la danse. Les deux autres respectent et subissent ses décisions autant que Lisette et moi. Elle fait coucher le doberman à ses pieds et lui flatte la nuque en se tournant distraitement vers sa bonne.
« Lisette ! Des rafraîchissements s’il te plaît. »
Ne sachant que faire d’autre, je conserve l’humiliante position n°2.
« Sandrine, approche toi, que je puisse admirer ta nouvelle coupe. »
Heureuse de faire l’objet de son attention, je me redresse avec empressement.
« Non, pas comme ça. » Je me fige. « Garde la position ma chérie. »
Aussitôt, je fus assaillie par un cas de conscience. Devais-je, comme mon bon sens me le suggérait, m’avancer courbée en arrière, mais en prenant appui sur mes pieds et mes mains, ce qui ne correspondait pas complètement à la position n°2. Ou bien, écouter cette petite idée folle qui venait de germer dans mon esprit et me commandait de le faire en rampant sur les genoux. Pourquoi ai-je choisi la deuxième solution ? Le carrelage antidérapant est rugueux et je savais forcément que ma peau n’y résisterai pas. Etait-ce l’envie de faire acte d’allégeance envers Madame ? Avait elle conscience de ce qu’elle exigeait de moi et apprécierait-elle ma mortification à sa juste valeur ? Toujours est il que lorsque je parvenais à ses pieds, j’avais les genoux râpés et je dégoulinais de sueur de la tête aux pieds.
D’un jappement rauque, Blackie accueille mon arrivée. Il pointe son museau luisant de bave vers moi et approche sa gueule de mon corps offert. Surmontant mon dégoût, je me prépare à subir ce contact repoussant lorsqu’un ordre sec de Madame le rappelle sévèrement à l’ordre.
«BLACKIE ! COUCHE. » Le molosse regagne sa place. « Tu devrais monter sur la table ma chérie. Nous serons plus tranquilles. »
La performance acrobatique à laquelle je me livre en escaladant la table basse la captive. Le plateau de la table mesure bien un mètre cinquante de large sur quatre à cinq de long. Je m’immobilise en son milieu, exposant ma nudité comme une statue dont la seule raison d’être serait la décoration.
Pendant ce temps, Lisette fait le service avec cette distinction qui la caractérise dans ce rôle et qui s’oppose si étrangement à la vulgarité avec laquelle elle s’exprime parfois.
Les trois femmes sont confortablement installées. Christelle et Lee ce sont emparées de leurs verres tandis que Madame s’est contentée de déplacer le sien en le poussant entre mes cuisses, tout près de mon pubis. Malgré mon regard baissé, je sens son attention fixée sur moi. Ses yeux qui se repaissent de mon corps me gênent plus que je ne l’avais imaginé. La température est encore clémente, malgré l’heure avancée de la nuit et je transpire de plus belle. Malgré la douleur qui consume mes genoux, je reste stoïque, admirant sa main dont les ongles rouges me font penser à des griffes et son poignet finement ciselé autour duquel elle porte un bracelet en or d’une valeur qui dépasse certainement mes plus folles espérances.
Son verre est rempli de glaçons, de fines gouttes de condensations se sont formées tout autour. Ses doigts l’enserrent toujours lorsqu’elle s’exclame.
« Mais ma pauvre enfant, tu saignes ! » Son ton exprime une indignation que j’hésite à qualifier de feinte. Ma position m’empêche de distinguer quoi que ce soit mais la douleur me confirme ses paroles. Du bout du doigt, elle prélève délicatement un peu de sang sur mon genou gauche et le porte à sa bouche. « Heureusement que nous avons un médecin à bord. » Cette fois, il n’y a pas d’équivoque, ses paroles n’ont d’autre but que de me ridiculiser.
Ne voulant sans doute pas perdre une miette du spectacle qui s’annonce, Lee s’est rapprochée.
« Oh mais je n’ai pas apporté avec moi le matériel que nécessite une intervention aussi délicate. Et si nous appelions les pompiers ? » Elles éclatent de rire.
« Bonne idée, comme ça nous ferons d’une pierre deux coups. Ils pourront éteindre les flammes que nous n’aurons pas réussi à contrôler. » Ce disant, Madame déplace son verre et le fait glisser très lentement vers mon sexe bouillant. Pendant ce qui me semble une éternité, je le vois s’approcher, s’approcher, jusqu’à entrer contact avec mon pubis.
« Ecarte toi mieux que ça Sandrine, comment veux tu que nous puissions opérer si tu n’y mets pas du tien. » Nouvel éclat de rire, général cette fois.
« Attend, je vais t’aider. » Dit la doctoresse ,d’une voix joyeuse, en faufilant ses mains entre mes cuisses pour écarter mes lèvres intimes.
Avec un petit mouvement de rotation, Madame appuie le verre contre l’intérieur de mon sexe, s’appliquant à maintenir le contact glacé avec mes chairs.
Dépassée par les évènements, je me mets à gémir. Mon cœur bas la mesure du plaisir qui grandit dans mon ventre.
« Au feu les pompiers… » Se met à chantonner Christelle, provoquant une crise d’hilarité générale.
Lee a posé son verre contre ma poitrine et le fait alterner de mon sein droit à mon sein gauche. « Je n’aurai de cesse que lorsque ces deux petits tétons impertinents cesseront de me narguer. »
Je lance toutes mes forces dans la bataille pour rester dans la position exigée. Plus le contact glacé se répand dans mes parties sexuelles, plus la transpiration ruisselle sur mon front, révélatrice du plaisir formidable qui gronde dans mes veines. Les battements de mon cœur s’accélèrent avec le rythme de ma respiration. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer sur l’orgasme que je sens poindre dans mon ventre.
Le parfum de Madame me les fait rouvrir. Sa bouche s’approche de la mienne. Je me suis tant préparée à ce moment magique que je referme les yeux en ouvrant la bouche. Au dernier moment, elle se détourne pour lécher ma tempe. Je dois attendre, aussi ridicule qu’un poisson réclamant sa nourriture derrière la paroi de son bocal, frustrée de ne pas recevoir ce baiser qu’elle me refuse.
« Ne t’inquiète pas ma chérie, le docteur va te soigner. » Chuchote-t-elle dans mon oreille, avant de poser enfin, définitivement, ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s’emballe. La fraîcheur de sa bouche, son parfum, la délicatesse avec laquelle elle s’empare de moi me font tourner la tête.
Comme dans un rêve, je ferme les yeux et la sens picorer délicatement mes lèvres avec une tendresse infinie qui me comble au delà de tout ce dont je pouvais rêver. Ses lèvres s’appliquent hermétiquement contre les miennes dans une caresse langoureuse qui hisse ma volupté à un sommet jamais atteint. Sa langue prend possession de la mienne et l’entraîne dans un ballet endiablé qui me vide l’esprit. Oubliés, la douleur de mes genoux, l’inconfort de ma position, l’humiliation due à la présence des trois femmes à la fois spectatrices et complices de mon avilissement. Plus rien ne compte, que cette bouche et cette langue merveilleuses qui me mènent irrémédiablement à l’extase. Lorsque sa main remonte le long de la cuisse, je n’ai de cesse que de m’écarteler afin de lui livrer ces territoires vierges que je réserve depuis si longtemps. Dans mon esprit, aucun doute ne s’oppose à l’idée qu’elle et elle seule me permettra d’atteindre ce plaisir bestial que je refoule depuis si longtemps au plus profond de ma libido.
Le contact, si délicieux, de sa main entre mes cuisses me cause une telle contraction dans le ventre que j’en ai le souffle coupé. Mes pointes de seins me font souffrir tant elle sont sensibles. Lorsque son doigt délimite avec expertise le centre de mon intimité. Un tremblement incontrôlable s’empare de mes bras. Je suis tellement mouillée que j’ai l’impression qu’elle glisse aussi bien entre mes chairs que si elles avaient été enduites de beurre.
Incapable de me retenir, je pousse un râle de bonheur qu’elle étouffe avec ses lèvres. Soudain, une douleur aiguë transperce mon clitoris. Elle vient de le pincer entre ses ongles. Les tremblements de mes bras gagnent tout mon corps. Elle saisit mon téton gauche. Ma respiration s’emballe. Tout se met à tourner autour de moi. Brusquement, ses doigts serrent en tournant l’extrémité érigée de mon sein envoyant des décharges électriques dans ma poitrine. Le cri de plaisir qui enflait dans ma poitrine fuse de ma bouche à la sienne. La douleur déclenche un orgasme ravageur, un plaisir d’une violence inouïe qui explose dans tout mon être, n’en épargnant aucune partie, bouleversant toutes mes certitudes. Le contact de ses doigts qui me torturent et de sa bouche qui me cajole remplacent toutes les autres sensations, me rendant insensible à la crampe formidable qui, d’un seul coup, noue le muscle de mon mollet droit. Mon cri devient hurlement. Il échappe à ma conscience. Tout devient noir.
Une sensation froide sur mon genou droit me fait reprendre contact avec la réalité. Agressée par la luminosité, je cligne des paupières un long moment avant d’ouvrir les yeux. Je suis étendue sur le canapé. Le docteur Lee, agenouillée à mes pieds, me passe une compresse imbibée d’un produit glacé qui soulage mon genou endolori. Je lève les yeux, Madame caresse mes joues et une douce brise engendrée par l’air qu’elle souffle sur mon front me rafraîchit merveilleusement. Comble du bonheur, ma tête repose sur ses cuisses et ses grands yeux bleus me fixent avec bienveillance.
« Comment te sens-tu ma chérie ? »
Abasourdie par tant de sollicitude, je rassemble mes esprits avant de lui répondre.
« Je vais bien, merci Madame. »
Elle se penche sur mon visage et dépose un baiser sur mon front.
« Repose-toi, tu as eu assez d’émotions pour l’instant. »
Sa main s’égare sur ma poitrine et caresse distraitement mes petits seins, dont les pointes ne tardent pas à se redresser.
« Quelle santé ! Je n’ai jamais rien vu de pareil. » Avec un sourire radieux, je frissonne au contact des soins que me prodigue le docteur Lee. « Ce soir, ma belle, tu dors dans mon lit. » Ces paroles me font plus de bien que toutes les attentions de la belle doctoresse. « Cependant, il y a quelque chose qui me chiffonne… Tout à l’heure, Lisette et toi avez pris une douche n’est ce pas ? »
« Oui Madame. »
« Ensuite, elle t’a coupé les cheveux comme je le lui avais demandé. Je me trompe ? »
« Non Madame. »
« Lisette. Approche toi s’il te plaît, j’ai quelques questions à te poser. »
La jeune fille vient s’agenouiller contre nous.
« Dis moi ma fille, à quelle heure êtes vous arrivées à la piscine ? »
« Dix heures moins le quart Madame. »
« Cela fait donc un battement d’un quart d’heure n’est ce pas ? »
« Oui Madame. »
« A combien de minutes estimes tu le temps qu’il t’aurait fallu pour rafraîchir le pubis de Sandrine ? »
Aussitôt, je comprend où elle veut en venir. Lisette est plus longue.
« Je ne sais pas Madame. Quelques minutes je pense. »
« Bien. Approche toi un peu plus. » Dit-elle en la saisissant par les cheveux et en la contraignant à incliner son visage au dessus de mon mont de vénus. « Que constates-tu ? »
Instantanément, le visage de la petite bonne se décompose. « Ses poils ont commencé à repousser Madame. » A son ton, il est clair qu’elle vient seulement de réaliser. « Je… j’aurai dû la raser. » Dit-elle en baissant la tête.
« C’est inadmissible, ma fille. » Madame porte son verre à ses lèvres et en boit quelques gorgées, faisant durer le suspens. « Toi aussi tu vas passer la nuit avec moi… Mais pas dans mon lit. » Lisette blêmit.
« Comme vous voudrez Madame. »
« Christelle ! »
« Oui Madame »
« Emmène la dans ma chambre et prépare la s’il te plaît. Positon n°10, les yeux bandés. Tu peux t’amuser un peu avec elle en m’attendant. Mais attention, pas de marques. »
« Bien Madame. »
Lisette s’est décomposée en entendant les consignes. La mort dans l’âme, je la vois trottiner piteusement derrière Christelle qui ne dissimule pas son plaisir.
À venir : Le supplice de Lisette.
Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com
C'est une chose très différente que d'aimer ou que de jouir; la preuve en est qu'on aime tous les jours sans jouir et qu'on jouit encore plus souvent sans aimer.
D. A. F. Marquis De Sade
Chapitre 6 : Le supplice de Lisette. (11/08/08 – 10/12/08)
Protagonistes :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années. Duchesse de Villemonble et Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame depuis quelques années.
Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame
Lee a fait des miracles, mes genoux ne me lancent plus. Elle range son nécessaire dans un tiroir et finit son verre sans me lâcher des yeux. Je me sens tellement bien que j’en oublie la pauvre Lisette pour profiter pleinement de l’attention que Madame daigne me consacrer.
« As tu soif Sandrine ? »
« Oh oui Madame, s’il vous plaît. » En fait, je suis assoiffée. Ma gorge est aussi sèche qu’une éponge en plein soleil.
« Tu peux te servir un verre. » Dit-elle en me désignant le plateau contenant les rafraîchissements.
Non sans regrets, je quitte mon nid douillet. La carafe, remplie de thé aromatisé au citron dont les glaçons menacent de déborder, me fait saliver. Je m’en sers un grand verre avant de m’en délecter à grandes gorgées.
« Tu devrais faire quelques brasses, ça te délasserait. »
« Excellente idée, je meurs d’envie d’en faire autant. » Dit l’asiatique en se levant et en se dénudant avec empressement. Son anatomie est parfaite. Je rêve depuis ma plus tendre enfance d’avoir un corps aussi bien fait, avec une vraie paire de seins comme les siens, des jambes aussi bien galbées et un bronzage intégral qui prouve qu’elle ne doit pas porter souvent un maillot. Mais lorsqu’elle se tourne, à mon grand étonnement, je constate que son corps est constellé de longues marques effilées qui s’entrecroisent et s’étendent du haut de son dos jusqu’au bas de ses cuisses. Des traces de coups qui, même si elles ne sont presque plus visibles, n’en proviennent pas moins d’un fouet ou d’une cravache ; peut-être même des deux. Son exhibition n’intéresse pas Madame dont les yeux ne me quittent pas. Je rougis en regardant mes pieds nus. Un court instant, je pense à lui demander si je peux quitter mon collier et mes bracelets mais la peur de lui déplaire et de rompre cet instant magique m’en dissuade.
Pourtant, mon visage a du me trahire car elle désigne mes bracelets en me disant : « Allons Sandrine, ne sois pas timide, tu peux en profiter pour quitter tous tes bijoux. Considérons que c’est la récréation. Et cesse de baisser les yeux. Je suis sûre que tu sauras très bien reprendre ta place le moment venu. » Dit-elle avec un sourire espiègle qui me fait fondre.
Lee éclate de rire. « Je peux profiter de la récréation moi aussi ? »
Visiblement habituée aux excentricités de son amie, Madame ne prend même pas la peine de lui répondre. « Une dernière chose, ma chérie. Ne mouille pas tes cheveux ce soir. »
« Bien Madame. »
Je me débarrasse prestement de mes entraves et les abandonne au bord du bassin.
« Qui m’aime me suive ! » Déclare la doctoresse en effectuant un plongeon parfait.
Timidement, je m’approche du bord. Le bassin est gigantesque. Il me rappelle la piscine municipale de mon enfance dans laquelle je me rendais régulièrement.
La température de l’eau est idéale. Timidement, je descends l’échelle, m’immergeant avec délices sous le regard implacable de Madame. Telle une naïade, Lee vient nager autour de moi. Abandonnant un peu de ma retenue, je l’accompagne au milieu de la piscine. Après avoir batifolé près de moi pendant quelques minutes, elle m’entraîne vers l’extrémité du bassin la moins profonde. A peine y avons nous pris pied, qu’elle m’enlace et m’embrasse à pleine bouche.
« Si tu savais depuis quand j’attends ce moment. » Son souffle chatouille le creux de mon oreille. Elle y insère le bout de sa langue, me faisant frissonner de la tête aux pieds. « Détends-toi. Si Irène n’était pas d’accord, jamais elle ne t’aurait autorisée à te baigner. » Son corps se love autour du mien comme une anguille.
« Lee, n’en profite pas trop. » Lance Madame, sur un ton de reproche, en avançant vers nous. « Je veux bien te la prêter un peu mais n’en abuse pas »
Son rire chaleureux me décrispe un peu.
« Ne t’inquiètes pas ma chérie, je ne vais pas la manger » Répond l’asiatique, du tac au tac, en laissant échapper un rire cristallin qui exhibe ses dents impeccablement blanches. « Et pourquoi ne viendrais-tu pas te joindre à nous ? » Elle s’est glissée derrière moi et appuie son ventre nu contre mon dos. Ses mains explorent mon corps sans aucune retenue ; de la gauche elle manipule mes seins tandis que la droite s’affaire entre mes cuisses.
« Une autre fois, espèce de vampire. Christelle m’a semblée bien énervée tout à l’heure ; il faut croire que l’arrivée de notre jeune amie ne laisse aucune d’entre nous indifférente. »
« Ce n’est pas moi qui vais dire le contraire. » Les deux mains de la jolie brune se sont rejointes entre mes cuisses dans une exhibition obscène qui semble être adressée directement à Madame.
« J’hésite à la laisser seule trop longtemps avec cette petite gourde de Lisette. »
« Tu as raison, je n’ai pas voulu te le dire devant elle mais j’ai eu l’impression qu’elle voulait régler un compte avec Sandrine. Je n’aimerais pas être à la place de Lisette en ce moment. »
Une fois, elle m’a torturée avec un briquet…
« Cette petite sotte mérite une bonne correction mais je tiens à la lui administrer moi même.» Rajoute Madame qui s’est assise au bord de la piscine et nous regarde avec gourmandise.
« Tu n’auras qu’à me l’envoyer quand tu n’auras plus besoin d’elle, je connais des tas de moyens de la détendre. » Répond L’asiatique en me chatouillant perversement l’anus, comme pour illustrer ses propos. « Mais, en attendant, j’aimerais bien profiter encore un peu de ce petit joyau… Si tu n’y vois pas d’inconvénient bien sûr. » Je ne peux réprimer un cri de surprise lorsque, d’un coup, son doigt force l’entrée de mon sphincter.
Elle est la seule à tutoyer Madame et à l’appeler par son prénom. Apparemment ces deux là sont des amies de longue date. Ses dents mordillent le lobe de mon oreille. Malgré le regard inquisiteur de Madame, je m’abandonne.
« D’ailleurs, j’ai la même requête pour Sandrine. Je me ferai un plaisir de l’accueillir dans mon lit quand tu te seras lassée d’elle. » Et elle éclate d’un rire joyeux et communicatif. Le doberman est venu rejoindre sa Maîtresse et la regarde rire aux éclats d’un air dubitatif. C’est une bête énorme qui doit peser dans les cinquante kilos. Il m’impressionne et me terrorise tout autant, je n’ose imaginer ce qui se passerait si il me prenait en grippe.
« Quelle obsédée tu fais. D’accord pour la première requête, mais pas pour la seconde. Son rire me réchauffe le cœur. Dès que possible, je t’envoie Christelle pour qu’elle rentre Blackie et sorte les autres chiens. Vous accompagnerez Sandrine jusqu’à mes appartements et ensuite vous pourrez vous livrer à toutes les turpitudes qui germeront dans ta jolie petite tête de dépravée. Ca te va ? »
« Parfait ma chérie, tu es un ange. »
« Et toi, un vampire de la pire espèce. Amuse toi bien. » Dit Madame en se redressant avec un petit sourire entendu. « Blackie ! pas bouger. »
Dès que Madame a tourné le dos, Lee m’attrape par la main et m’entraîne hors de la piscine. « Viens, nous serons mieux au sec. Tu mouilles tellement que la piscine risque de déborder ». Riant à gorge déployée, elle a attrapé une grande serviette et la déplie autour de son dos.
« Viens vite dans mes bras. » Dit-elle en prenant place. A peine ai-je le temps de m’asseoir qu’elle m’attire contre elle et entoure nos deux corps à l’aide de la serviette. « Alors ! Comment va notre petite pucelle ? » Je la regarde l’air ahuri. « Tu croyais que je ne m’en étais pas rendu compte ? N’oublie pas que je suis médecin. C’est une de tes principales qualités aux yeux d’Irène. Probablement pas la plus importante mais disons que c’est la cerise sur le gâteau. »
Je dois avoir l’air d’un chien battu car me caresse la joue en souriant tendrement.
« La principale, c’est ta beauté ma chérie. Tu es à croquer. »
Les yeux pétillant de malice, elle approche ses lèvres de ma joue et y dépose tendrement un baiser.
« Je rêve d’être à sa place ce soir, je n’ose imaginer toutes les saletés que nous pourrions faire, toutes les deux. Je peux t’assurer qu’elle adore la façon dont tu subis toutes ces épreuves. Il n’y a pas besoin d’être psychologue pour remarquer le plaisir que tu prends à tout ça. Fais lui confiance et profite de ton plaisir comme il vient, c’est le meilleur conseil que je puisse te donner. »
« Je m’inquiète aussi pour ma famille. »
Son bras se fait plus pressant autour de mon cou. Avec un petit soupir de résignation, j’abandonne ma tête contre son épaule.
« Tu as tort, Ghislaine et Sylvie ont prévenu tes parents que tu passais le Week-end chez elles, il n’y a vraiment pas de quoi t’inquiéter.
« Mais que viennent-elles faire dans tout ça ? »
« C’est une longue histoire, ma chérie, et je n’aurais probablement pas le temps de te la raconter ce soir. » Dit-elle en caressant mes cheveux avec beaucoup de douceur. « Tout a commencé il y a deux mois environ. Tes copines voulaient constituer un "book". Elles ont pris rendez-vous pour un entretien. C’est Irène qui les a reçues dans son agence des Champs-Élysées.
Sa main, d’abord posée sur mon ventre, a remonté jusqu’à mon sein gauche et le caresse distraitement, faisant naître de petites ondes de volupté dans ma poitrine.
« Comme elles n’avaient aucune expérience sérieuse en la matière, elle leur a proposé de faire un essai dans sa propriété. Elles ont accepté avec empressement. Cela favorise beaucoup de choses d’être la directrice générale d’un groupe aussi prestigieux qu’ANGELS. Tu dois savoir que de grands noms tels que Inès de la Freshange et, plus récemment, Claudia Shiver ou Naomie Camber pour ne citer qu’elles ont été découvertes par ta Maîtresse. »
« Vous la connaissez depuis longtemps ? »
« Ma foi… oui. Il y a une dizaine d’années que j’ai fait sa connaissance. J’étais un peu désœuvrée à la suite d’une déception amoureuse et… ça a été le coup de foudre. »
Soudain une idée lumineuse s’impose à mon esprit. Une pensée enfouie depuis toujours qui remonte à la surface et y éclate comme une bulle de savon au soleil.
« Le crédit Parisien ! C’est une filiale du groupe Angels non ? »
« Exact. Mais revenons en à tes copines. Pour un mois d’avril, il a fait particulièrement chaud ce week-end. Elles sont restées toute l’après midi avec Christelle et Irène, au bord de la piscine, à discuter de vêtements, de poses, de leur disponibilités et de leurs attentes. »
Mon cerveau file à la vitesse de la lumière. Mes parents travaillent tous les deux au Crédit de la mode. Ma mère y est secrétaire de direction et mon père chargé de clientèle. Ainsi, tous deux travaillent pour Madame de Villemonble. Je ne saurais dire pourquoi mais cette idée me réconforte. Le chien a posé sa tête contre les pieds de Lee et semble dormir. Finalement, sa présence est rassurante. Le silence de la nuit nous enveloppe, tel un écran invisible qui préserverait notre intimité et je me sens parfaitement détendue. Il me semble que toute la tension accumulée jusqu’à présent est en train de s’évacuer. Ses ongles agacent délicieusement mon mamelon, le frôlant dans un ballet aérien qui m’affole quelque peu et m’empêche de me concentrer comme je le voudrais sur son récit.
« Finalement, rendez-vous fût pris pour le jour suivant. Irène leur avait expliqué qu’étant débutantes, le dimanche complet ne serait pas de trop. Personnellement, je suis convaincue qu’elle aurait pu leur demander la lune si elle l’avait voulu. Donc, à neuf heures précises, le lendemain matin, Christelle est allé les chercher avec la Rolls-Royce. »
Poussée par une pulsion de tendresse, je pose mes lèvres sur son cou et dépose un long baiser sur sa peau encore humide. Elle frissonne et ses doigts se crispent sur mon téton. Un soubresaut de plaisir contracte mon ventre.
« Lorsqu’elles sont arrivées au manoir, tout était prêt. La fonction première du bureau de Christelle n’est pas d’être un studio proprement dit mais elle y dispose de tout le matériel nécessaire pour que ça le devienne. Elle a passé toute la matinée, enfermée avec elles à les filmer et les photographier sous toutes les coutures. A midi, Lisette nous a servi le repas ici. Elles étaient assises à la place que nous occupons en ce moment. Nous avons déjeuné pendant que Christelle finalisait la séance : "Je dois encore transférer les données et les optimiser" avait-elle dit dans ce jargon que je déteste. A cette période de l’année, la piscine est chauffée, si bien qu’après le repas, tes deux copines ont insisté pour en profiter. Elles ont fait preuve d’un tel enthousiasme qu’on aurait dit deux gamines. »
Elle sourit et fait redescendre sa main sur mon ventre, me taquinant plus qu’autre chose. Ses ongles acérés tournent autour de mon nombril, l’effleurent, descendent sur mon pubis, l’agacent un moment avant de l’abandonner aussitôt, pour remonter sur mon ventre. Incapable de résister à la tentation, j’écarte légèrement mes cuisses. Elle reçoit le message et ses ongles redescendent en virevoltant comme une nuée d’insectes, pour se focaliser entre mes cuisses, s’aventurant par petites touches sur mon sexe avant de remonter sur mon pubis et l’agacer de plus belle. J’ouvre encore plus mes cuisses, désirant de tout mon corps qu’elle redevienne aussi entreprenante que tout à l’heure, qu’elle m’embrasse, glisse ses doigts en moi, se serve de sa main libre pour caresser mes seins.
A ma grande frustration, elle n’en fait rien.
« Christelle et Sylvie se baignaient et chahutaient comme des fillettes quand Christelle est revenue, son appareil en bandoulière. Elles n’ont pas été longues à convaincre que des photos de nus dans la piscine pouvaient être très sexy et seraient idéales pour leur "book". Et, de fil en aiguille, nos relations ce sont… comment dire… sont devenues plus intimes avec le temps… »
Le retour de Christelle l’interrompit. Elle déposa un baiser sur mon front avant de me dire avec une pointe de regret dans la voix : « Trêve de discussion, le temps passe et ta Maîtresse t’attend. »
Quelle déception. La rousse me fixe avec la même expression de sévérité qu’auparavant. Cette femme est un vrai glaçon.
« Blackie ! Au pied. »
L’ordre fuse dans le silence. Bien dressé, le chien vient immédiatement s’asseoir à ses pieds. Elle se saisit de sa laisse et place ses mains sur ses hanches dans une position de défi. Tête haute, jambes écartées, la laisse dans la main gauche et son incontournable cravache dans l’autre, elle me fait penser à une valkyrie. Je réprime un frisson que la fraîcheur de la nuit ne demande qu’à diffuser le long de mon corps.
Seule, la présence de Lee tempère le caractère dramatique de la scène. Je me précipite vers mes entraves que j’ai abandonné au bord de la piscine.
« Tu n’en a pas besoin pour l’instant. » Me lance Christelle, d’un ton si dur que je me sens rabaissée au rang d’un animal. « Contente toi d’enfiler tes escarpins. »
J’obéis sans états d’âme et lorsque je me retourne, comme si il lui avait suffi d’un coup de baguette magique, Lee est déjà rhabillée. Prenant Christelle par le bras, elle dépose un long baiser au creux de son oreille. Sachant de quelles prouesses elle est capable j’imagine, envieuse, le ballet de sa langue caressant délicieusement le pavillon de la rousse. Puis, la faisant pivoter vers la maison, elle l’entraîne par le bras, ne cessant de lui murmurer je ne sais quelles perversions en marchant. Je dois presque courir pour les suivre. La frustration que m’a causé l’arrivée de la rousse fait place à une excitation mêlée de curiosité malsaine : Qu’ont elles fait subir à la pauvre Lisette ? Que va-t-il m’arriver ? Et par dessus tout : Pourquoi suis-je subitement devenue aussi impatiente de rejoindre Madame ?
****
L’atmosphère qui règne dans les appartements de Madame lorsqu’on en franchit la porte pour la première fois laisse un souvenir indescriptible, une sensation proche de l’oppression.
Ce soir, son "univers", et je ne pense pas que le mot soit trop fort, débute derrière une double porte située en bout de couloir à l’opposé de la cuisine. Après avoir traversé la pièce dans laquelle se trouvent le canapé rouge et le portrait de Madame, mes deux cicérone ont bifurqué à gauche. Elles se sont immobilisées sur le pas de la grande porte et, dans un silence cérémonieux, Christelle a actionné une sonnette. Après quelques secondes d’attente, troublées seulement par des vibrations se répercutant dans le sol qui me font penser à celles que l’on ressent à l’extérieur d’une boite de nuit, la porte s’est ouverte automatiquement, probablement commandée électriquement. Aussitôt, nous avons été submergées par la musique qui en émanait. Toutes les deux ce sont effacées pour me laisser le passage, et Lee m’a poussée en avant, non sans m’avoir au passage, octroyé une dernière caresse sur les fesses.
L’inconnu me fait prendre conscience de ma nudité. La musique tonitruante de "O fortuna, le premier acte du "Carmina Burana" confère aux lieux une atmosphère troublante. Je me retrouve seule dans une pièce qui est certainement la plus grande de toutes celles que j’ai visité jusqu’à présent, mais aussi la plus sombre. Sur ma gauche, la baie vitrée qui donne sur la piscine est entièrement obstruée par de lourdes teintures de soie grenat qui courent sur toute la longueur du mur en face duquel je me trouve, ne s’interrompant que pour révéler les quelques pans de mur sur lesquels sont exposés des tableaux magnifiques. C’est une pièce immense, toute en longueur dont le sol est entièrement recouvert d’une courte moquette noire qui étouffe les pas. Un éclairage tamisé, diffusé par des appliques disposées au dessus de chaque tableau, baigne les lieux d’une teinte rouge sang.
Incapable d’avancer, je frissonne longuement avant de remarquer que le pas de la porte, plutôt rêche, sur lequel je suis immobilisée fait office de paillasson. Le luxe qui m’entoure est tellement impressionnant que la première idée qui me vient à l’esprit est que je risque de salir le sol. C’est donc consciencieusement que je m’essuie les pieds. La musique semble venir de partout à la fois. J’ai beau regarder autour de moi, je ne parviens pas à distinguer les hauts parleurs dont les basses palpitent dans tout mon corps.
Ne sachant que faire d’autre, j’attends ce qui me semble une éternité sans oser bouger. Les notes de musique s’égrènent interminablement et je redoute tout en l’espérant de tout mon cœur l’apparition de Madame.
Ce n’est qu’après que la dernière note ait retenti qu’une voix éloignée, venant des profondeurs de la pièce, m’interpelle.
« Approche Sandrine. »
Je m’avance sur la moquette. Il fait tellement sombre que je distingue plus que je la vois la richesse de la décoration : Vases précieux, statues de toutes tailles, chevaliers en armures, tableaux datant du XVème siècle ne représentant que des femmes, dont certaines ne me sont pas inconnues. Un style indéniablement moyenâgeux qui se marie étonnement bien avec le mobilier moderne…
Un nouveau morceau, diffusé à la même puissance, vient de débuter. "Baby did a bad bad thing de Chris Isaac". Le refrain, si lourd de sous-entendus, m’hypnotise. Au fond de la pièce, un escalier de marbre en colimaçon qu’on s’attendrait plutôt à trouver dans un château, envahit mon champ-visuel, majestueux. Une luminosité puissante provient du haut des marches, comme pour m’inviter à les gravir.
Intimidée, je me mets à les escalader lentement, me demandant quelles autres surprises me réserve cette surprenante demeure. Au même moment, un frisson me parcourt l’échine.
Parvenue en haut, mes yeux mettent quelques instants à s’accoutumer à l’éclat de la lumière. La pièce me paraît être rigoureusement des mêmes dimensions que celle que je viens de quitter, mais la décoration est toute autre. Mon sang se glace dans mes veines. Les instruments de torture qui ornent les murs semblent venir d’un autre age. Les murs et le sol sont en pierre, recouverts de peaux de bêtes. Je viens de pénétrer dans une salle de torture digne de l’inquisition. Rien ne manque : Chevalets, croix en bois de toutes formes, fauteuils et tables équipés de courroies pour immobiliser les victimes, potence, tisonnier…
Vêtue d’un déshabillé transparent de voile noir, Madame m’attend les bras croisés.
« Impressionnant n’est ce pas ? »
Le souffle coupé, j’acquiesce de la tête, ne sachant trop si je suis plus impressionnée par ce que je viens de voir ou par elle. Pour tout sous-vêtement, elle porte un porte jarretelles noir sur lequel est fixée une paire de bas de la même couleur qui mettent en évidence son corps splendide. Des escarpins vernis à talons hauts, noirs eux aussi, complètent la mise.
« C’est une de mes grandes fiertés. Toutes les pièces sont d’époque. Il m’a fallu déployer des trésors d’ingéniosité, et aussi beaucoup de temps et d’argent, pour me les procurer. Christelle y fait des séances photos et vidéos qui t’intéresseront sûrement…»
Anneaux, chaînes, bracelets en fer et menottes pendent au plafond et sur les murs. Abasourdie, je ne sais où donner de la tête. Toute la panoplie du parfait inquisiteur est exposée devant mes yeux incrédules. Fers qui ne demandent qu’à rougir, fouets, cravaches, poires d’angoisse, pinces et tenailles. Chacun de ces instruments semble prêt à être utilisé.
« Je te ferai visiter demain ; peut être même essayer. » Me dit-elle avec un sourire malicieux qui me fait frissonner des pieds à la tête. « Mais pour l’instant, nous avons d’autres préoccupations. Par ici. »
Hypnotisée par le ton de sa voix, je m’empresse de la suivre. Nous cheminons entre divers instruments de torture et arrivons devant une nouvelle pièce dont l’entrée, composée d’une double porte grande ouverte m’attire irrésistiblement. La musique, bien que beaucoup moins forte, ne cesse de résonner dans mes oreilles.
“Baby did a bad bad thing, baby did a bad bad thing
Baby did a bad bad thing, baby did a bad bad thing…”*
Si bien mis en valeur par Stanley Kubrick dans son dernier film : "Eyes wide shut", elle retentit dans les baffles invisibles qui doivent tapisser l’intégralité de l’endroit.
Au fond, un corps écartelé nous tourne le dos. Je n’ai aucune peine à reconnaître Lisette. Ses membres sont étirés en croix et fixés sur une tubulure circulaire verticale d’environ deux mètres de diamètre. Deux montants en croix forment un X dans son dos et semblent participer à la rigidité du dispositif. L’ensemble, entièrement chromé réfléchit les faisceaux de lumière diffusés par les spots disséminés dans toute la pièce. Ses mains et ses chevilles sont fixées par des courroies qui la maintiennent verticalement, suspendue dans le vide à une vingtaine de centimètres au dessus du sol en marbre.
Sous ses pieds, un petit podium circulaire, assorti au reste du revêtement de sol, d’environ un mètre cinquante de diamètre sur une hauteur de trente centimètres fait office de piédestal. Face à elle, un lit à baldaquins gigantesque semble destiné à une reine. Je n’en ai jamais vu de pareil, on pourrait y dormir à quatre sans être à l’étroit.
La petite bonne est entièrement nue et sa tête, inclinée sur son torse, laisse à penser qu’elle est endormie… Ou inanimée, qui pourrait dormir dans une position aussi inconfortable ?
Placé contre le mur du fond, le lit est posé sur une estrade ornée d’une moquette épaisse, rouge foncé et domine l’ensemble de la pièce. Un curieux rail en acier chromé, encastré dans le sol en marbre et à peine plus petit que celui d’une voix ferrée, court sous le podium et traverse la pièce en reliant le lit et le "coin canapé" (vu sa dimension, on pourrait plutôt parler d’espace), à côté duquel je me suis immobilisée. Le luxe de la décoration, les dimensions majestueuses de la pièce ne me laissent aucun doute sur le fait qu’il s’agit de la chambre de Madame. Plusieurs écrans plats ornent les murs de la pièce, quand ils ne sont pas suspendus au plafond.
Le corps de la pauvre Lisette est luisant de transpiration. Des gouttes ont formé de petites flaques brillantes sur la plaque de marbre gris sombre, veiné de rouge fuchsia et d’orange qui recouvre le socle de l’instrument de contention.
La chambre fait approximativement le triple ou le quadruple de la pièce au canapé rouge. Décidément, tout semble démesuré dans cette maison incroyable.
Madame a pris place sur le canapé d’angle.
« Viens ici» Dit-elle en tapotant le cuir à côté d’elle.
Sa voix douce contraste avec la dureté de son regard.
Baissant les yeux, je m’assois contre elle. Face à nous, le corps envoûtant de la suppliciée attire mon regard. Une bonne quinzaine de mètres la sépare de nous et pourtant elle me paraît si proche. Sur la table basse, une carafe est remplie d’un liquide enseveli sous un monceau de glaçons. Vraisemblablement la même boisson que celle que j’ingurgite depuis que j’ai rejoint Madame. Elle en remplit deux verres et m’en propose un.
« Tu dois avoir soif ma chérie ! »
Jamais je n’aurais imaginé, après les circonstances dramatiques dans lesquelles je l’ai rencontrée, qu’elle puisse être aussi prévenante envers moi.
Au son de la voix de sa tortionnaire, Lisette a redressé la tête. La douleur de ses membres étirés par le poids de son corps doit être insupportable. Curieusement, elle n’émet aucune plainte ou gémissement. Ses petites fesses légèrement écartées révèlent ses parties intimes, provoquant une onde de désir sauvage dans mon bas-ventre. Une excitation sourde s’empare de moi. Il me semble que la température vient brutalement d’augmenter de quelques degrés. Une nouvelle chanson vient de débuter. Les paroles sulfureuses d’Eminem me parviennent comme à travers un brouillard.
"You want me to do what ? What are those ?
You want me to stick those in your what ?” **
J’observe Madame. Jambes croisées, elle se désaltère à petites gorgées en se relaxant contre le dossier moelleux du sofa et fixe un boîtier rectangulaire, de bonnes dimensions, encastré dans la table. Je l’imite en me demandant à quoi ce curieux coffret peut servir. Il mesure une cinquantaine de centimètres de long sur une trentaine de large et de nombreux boutons, curseurs et cadrans sont disposés sur sa partie supérieure. Elle tient un petit boîtier de télécommande dans la main.
Nos regards se croisent un instant. « Petite curieuse ! Tu te demandes à quoi ça peut bien servir. N’est ce pas ? »
J'approuve de la tête en rougissant.
« Ce que tu peux être timide. Mais tu me plais comme ça, alors ne change rien. »
Elle s’est penchée en avant et repose le petit appareil dans un logement prévu à son effet, avant de se renfoncer dans le canapé.
« Viens plus près de moi. »
Lisette dodeline de la tête. Par moment, ses jambes sont agitées de tremblements qui en disent long sur les tourments qu’elle endure. Je me colle contre Madame. Affectueusement, elle passe son bras autour de mon cou et attire ma tête contre son épaule. Les sensations que j’éprouve sont confuses. D’un côté, je me sens prodigieusement bien, mais d’un autre, une partie de moi même reste en alerte, inquiète de la suite des événements.
« J’ai besoin de mieux te connaître ma chérie. »
Sa question détourne un peu mon attention de la suppliciée.
« Quelle est ta date de naissance ? »
« Le quinze avril 1990, Madame. »
« Bien, combien êtes vous dans ta famille ? »
« Quatre : Papa, Maman et j’ai une petite sœur. »
« Quel age ? »
« Douze ans, Madame. »
Son regard s’illumine un instant.
« En quelle classe ? »
« Sixième, elle va passer en cinquième à la rentrée. »
« Intéressant… » Elle fait une pose.
« Quels métiers font tes parents ? »
« Ils travaillent dans une banque. Ma mère est secrétaire de direction et mon père chargé de clientèle. »
« Quelle banque ? »
« Le crédit de la mode. »
« Depuis longtemps ? »
« Oui, j’ai l’impression qu’ils y ont toujours travaillé. »
« Bien revenons en à toi ; as tu déjà eu un petit copain ? »
« Non Madame. »
« Pourquoi ? Tu ne plais pas aux garçons ? »
« Oh si, mais ce sont plutôt eux qui ne me plaisent pas. »
« Tu n’aimes pas les garçons ? »
« Non, je les trouve grossiers et immatures. »
« C’est tout ? » Dit-elle en me fixant d’un regard pénétrant. « Tu ne vas pas me faire croire que tu ne t’intéresse pas aux garçons uniquement parce que tu les trouve immatures et grossiers ! » Ses yeux perçants sont plantés dans les miens comme s’ils pouvaient lire mes pensées. Je rougis.
« Ou… oui Madame. »
« Es tu sure que tu ne me cache rien ? Qu’il ne c’est rien passé dans ton enfance par exemple ? Quelque chose dont tu n’a jamais parlé à personne ? »
Je baisse la tête en rougissant de plus belle. Ses allusions me mettent tellement mal à l’aise que je sens la transpiration ruisseler sur mon front. Comment est-il possible qu’elle soit si sûre d’elle. C’est un secret qui remonte à ma plus tendre enfance et que j’ai enfoui au plus profond de mon subconscient depuis des années. Je n’en ai jamais parlé à qui que ce soit auparavant ; pas même à ma mère.
« J’ai besoin de tout connaître sur toi ma chérie. Comment veux tu que notre petit accord puisse durer s’il ne repose pas sur des bases saines ? »
L’émotion est trop forte. Je sens les larmes me brouiller la vue. Je l’ai déçue, c’est sûr. Je m’imagine, mise à la porte avec pertes et fracas. Tu n’es pas honnête avec moi ma fille. Je ne tolèrerai pas ça une minute de plus…
« Bien, nous y reviendrons dès que tu sera prête ma chérie. »
Toute la tension accumulée dans mes nerfs chute d’un seul coup. D’un geste appuyé, elle m’attire vers elle et me fait étendre sur le canapé, la tête sur ses cuisses. Ses doigts se mélangent avec mes cheveux.
« S… si vous permettez, j… je ne me sens p… pas prête à en parler main… maintenant. » Dis-je, au bord des sanglots.
Armée d’un mouchoir en papier, elle sèche mes yeux.
« Allons, allons il ne faut pas te mettre dans cet état pour si peu. » Ses doigts démêlent mes cheveux avec douceur. « Et les filles ? As tu déjà eu une expérience avec une fille ? »
« Non, mais j’aime bien être avec vous. »
Elle s’empare de mes seins, réveillant cette envie sourde qui ne faisait que sommeiller au fond de moi.
« Ca je m’en étais rendu compte ma jolie. Mais avant de me connaître ? »
L’image de Sylvie se forme dans mon esprit. L’attirance que j’avais ressenti dans les douches de la piscine me semble bien désuète en comparaison du désir que m’inspire Madame. Des deux mains, elle malaxe délicatement mes seins rendus humides par ma transpiration.
Je pousse un soupir. « J’ai ressenti une attirance physique envers une copine : Sylvie. » La honte que j’aurais dû ressentir en évoquant cet aspect de ma sexualité s’est envolée. Je lui raconte l’épisode de la piscine et ce qui en a résulté une fois seule dans mon lit. Ses mains jouent avec mon corps comme un artiste avec son instrument.
« Est-ce que je peux vous demander une faveur, Madame ? »
« Demande toujours, ma chérie. Disons que ta récréation est prolongée jusqu’à demain. »
« Christelle me fait peur, ne me livrez pas à elle s’il vous plaît »
Elle ne répond pas. Se contentant d’épouser la forme de mon ventre en faisant glisser le plat de sa main jusqu’à mon pubis. J’écarte les cuisses. Elle se faufile entre mes jambes et débusque mon clitoris. Autant de décharges électriques en partent et cheminent dans mes zones érogènes. Telle une magicienne, ou devrais-je plutôt dire une sorcière, elle me titille admirablement et me mène plusieurs fois au bord de l’orgasme, s’interrompant chaque fois qu’elle me sent sur le point d’exploser avant de recommencer à se jouer de mes nerfs à vif. Mes soupirs se transforment en gémissements. Le plaisir gonfle et reflue dans mes veines, n’ayant de cesse avant d’abattre mes derniers remparts. Je me mets à gémir comme un petit chiot. Progressivement, un orgasme fabuleux monte au cœur de mon corps mais au moment ou il va atteindre son point culminant et me dévaster, submergeant mes ultimes défenses, Madame se retire me précipitant au fond d’un abyme de frustration. Inconsciemment, je porte ma main à mon sexe, ce dont elle me dissuade d’une tape sèche sur le bras.
« Le plaisir est un sentiment très complexe ma chérie. Dans certains cas, la douleur y contribue, voir le sublime. Je comprend la peur que t’inspire Christelle mais as encore beaucoup de choses à apprendre à ce sujet. Lisette va d’ailleurs t’en faire immédiatement une petite démonstration. »
Elle se penche vers la table et actionne un des boutons de la télécommande. Un bourdonnement sourd à peine audible se fait entendre à travers les paroles de D12
“I want to get freaky with you.” ***
Le mouvement qui vient de se produire au niveau de Lisette, me distrait de ma frustration. Intriguée, je me redresse. Le plateau et la structure tubulaire sur laquelle la petite bonne est ligotée viennent de se mettre en mouvement et glissent silencieusement vers nous, guidés par le rail.
La pauvre ; toute à mon plaisir égoïste, je l’avais complètement oubliée. Au même moment, la structure pivote sur elle même, positionnant Lisette face à nous. Ce mouvement circulaire me révèle une vision de cauchemar. Mon sang se glace dans mes veines. Elle ressemble à une pelote d’épingles. Un nombre incroyable d’aiguilles est enfoncé sur tout le devant de son corps : ses bras et ses jambes, son ventre, ses seins sont constellés de petites pointes de toutes les couleurs. Même son pubis n’est pas épargné. Certaines d’entre elles l’ont fait saigner et ce que j’ai pris pour de la transpiration tout à l’heure est en fait du sang qui commence à coaguler sous ses pieds. Je pousse un petit cri d’horreur tant cette torture me paraît barbare.
« Ne te méprends pas ma chérie. Elle nage en plein bonheur. » Me dit Madame en m’attirant à nouveau contre elle.
J’ai l’impression d’avoir reçu un coup de massue sur la tête. Elle en partout. Seuls, ses tétons semblent épargnées. De longues traînées rouges ont séché sur son ventre et le long de ses cuisses. Mais le plus surprenant est l’expression d’extase qui transparaît sur son visage. Ses yeux révulsés trahissent un plaisir indéniable.
« Parfois la douleur peut mener au plaisir de façon extraordinaire. Tout est une question de dosage. Christelle s’est contentée de la mettre en condition avant mon arrivée. C’est moi qui l’ai garnie de la sorte. »
Elle à insisté sur le "moi", comme si elle était jalouse de la peur que Christelle m’inspire.
« J’ai enfoncé chaque aiguille très lentement, en prenant tout mon temps. J’ai choisi avec beaucoup de soin chacun des endroits que j’allai transpercer. En ce moment, la douleur sublime son plaisir et je peux t’assurer qu’elle en est au même point que toi au moment ou j’ai retiré ma main de ton sexe. En fait, elle est au bord de l’orgasme depuis que tu es arrivée. La seule différence est que, contrairement à toi, son plaisir ne diminue pas. »
Comme si elle voulait illustrer les propos de sa Maîtresse, Lisette me fixe avec des yeux suppliants, j’ai même l’impression que son petit corps agité de tremblements se tend vers nous.
« Elle est sur le point de jouir avec une intensité qui n’a rien à envier aux morceaux de bravoure dont tu nous a gratifiées. » Dit Madame en pressant un nouveau bouton.
Un nouveau bourdonnement et le podium se remet à coulisser sur le rail, se rapprochant lentement de nous. Totalement impuissante, Lisette se déplace progressivement jusqu’à venir s’immobiliser devant nous. Dans les haut-parleurs, la voix douce et claire "d’Ayo" succède à celle de D12, apportant une petite touche d’apaisement à la cruauté surréaliste de la scène.
“Down on my knees, I’m begging you…”****
La petite bonne se trouve à quelques centimètres de Madame. Installée confortablement, celle-ci s’est emparée d’une cravache et s’en sert pour parcourir les pointes multicolores des aiguilles. Avec un plaisir évident, elle les tapote par endroits et les déplace en tous sens, faisant gémir la martyrisée de plus belle.
« Tu es bien sale ma fille. »
D’un tiroir placé sous la table, elle extirpe une lingette en tissu et entreprend de nettoyer le plus gros des traces de sang qui ont ruisselé sur le corps luisant de transpiration. Rehaussé par le podium, l’entrejambe de Lisette se trouve juste à notre hauteur. Les jambes croisées et le bras appuyé sur le dossier, Madame se contente de tendre nonchalamment la main.
« Je vous en prie, Mad… »
« Silence ! » La coupe brusquement sa Maîtresse, sans cesser de frotter le corps martyrisé. « Plus un mot ou tu le regretteras ! »
La corps de la jeune fille est tellement humide de transpiration que les traces sanglantes disparaissent rapidement pour finir dans un gros cendrier avec les lingettes souillées. Étrangement, elle n’a pas nettoyé son bas-ventre et me tend la boite de lingettes.
« Je t’ai dit qu’elle était au bord de la jouissance, constate-le par toi même. »
Elle s’est reculée au fond du canapé et tapote le cuir entre ses genoux. Pressée par la curiosité, je m’agenouille à la place indiquée. Ainsi, je me retrouve à quelques centimètres des parties génitales de la suppliciée.
Au comble de l’horreur, je constate que ses parties génitales ne sont pas épargnées. Heureusement pour elle, les aiguilles qui transpercent ses chairs délicates sont moins nombreuses que celles qui torturent sa poitrine.
Surmontant ma répugnance, je saisis délicatement une de ses lèvres intimes. Trois aiguilles la traversent de part en part et un petit filet de sang a souillé sa chair imberbe. Je la tamponne avec la lingette en prenant le plus de précautions possibles. Elle pousse un râle qui ressemble à s’y méprendre à un gémissement de plaisir. Le tissu se teinte rapidement de rose. Sur l’autre lèvre, une épingle à nourrice a percé par deux fois la muqueuse. Trois lingettes me sont nécessaires pour arriver au bout ma tâche.
« Maintenant, prends un mouchoir, roule-le en boule et positionne-le à l’entrée de son vagin. » Dit-elle en me tendant un paquet de mouchoirs en papiers.
Après un petit moment d’incertitude, je m’empresse de m’exécuter en comprenant aussitôt où elle veut en venir.
« Bien ma chérie, tu vois, ça n’était pas si terrible que ça. »
Lisette gémit sans discontinuer, comme si elle se pliait au rythme de la musique. "Please, please don’t leave me…****"
Madame a glissé ses mains autour de mon buste est s’est emparé de mes seins. Sa caresse est devenue brutale. Elle m’attire contre elle, je lui tends mes lèvres, en quête d’un baiser qu’elle m’accorde aussitôt ; à pleine bouche. Mon désir remonte en flèche. En un instant, j’oublie l’infortune de la pauvre soubrette pour me donner entièrement à cette femme qui se joue de mes sentiments et me réduit à l’état de nymphomane en chaleur.
Elle étire mes pointes de seins, les fait tourner entre ses doigts, me pince sans libérer mes lèvres. Elle me force de sa langue, la fait tournoyer dans ma bouche à une vitesse folle. Malgré les ondes de douleur incessantes qui rayonnent dans ma poitrine malmenée, je m’offre de plus belle à ses attouchements.
« Mains dans le dos. » Déclare-t-elle dans un souffle.
A peine ai-je le temps d’obéir qu’elle se faufile sans ménagements entre mes cuisses, malmenant les parois de mon sexe trempé. Elle s’empare de mes trésors intimes, leur faisant subir mille tourments. Un flot de lave en fusion coule dans mes veines et explose en une multitude de gerbes de plaisir qui irradient dans toutes mes terminaison nerveuses. Les vagues d’une jouissance démentielle dévastent mon organisme au rythme des battements de mon cœur. Un orgasme fabuleux me tétanise et arque corps, me jetant aux pieds de Lisette dans des convulsions de plaisir presque douloureuses.
Un rire sarcastique me tire de ma léthargie.
« Et bien, tu m’en diras tant… Je ne me lasserai jamais de ta capacité à jouir ma chérie. C’est proprement incroyable. Jamais de ma vie je n’ai vu quelque chose d’aussi bestial. »
Péniblement, je reprend place sur le canapé, en peinant à reprendre mon souffle. Mes muscles courbaturés me font souffrir. Dans un brouillard, je distingue le geste de ma Maîtresse qui se penche entre les cuisses de Lisette et saisit l’extrémité du mouchoir entre ses ongles acérés. Triomphalement, elle l’exhibe à quelques centimètres de mon visage. Entièrement imprégné par les sécrétions intimes de la petite bonne, il se balance entre son pouce et son index.
« Le moins que l’on puisse dire, c’est que la première partie de la démonstration est tout à fait probante. » Dit-elle avec une moue dédaigneuse.
Elle présente le mouchoir souillé devant la bouche de Lisette, l’enfonce entre ses lèvres, n’en laissant rien dépasser et se penche vers elle pour lui murmurer dans le creux de l’oreille :
« Il est tant de passer à la deuxième partie du programme ma fille. »
Puis, s’adressant à moi.
« C’est la partie la plus délicate. »
Elle presse un bouton et sort d’un tiroir plusieurs coffrets en bois, de différentes tailles, recouverts de cuir et finement décorés. Au même moment, telle une roue de bicyclette, la structure métallique se met à pivoter sur elle même, faisant basculer Lisette, tête en bas.
« Nous y voilà, ma fille… Le moment tant attendu ! » Lui dit-elle en s’accroupissant à hauteur de son visage.
Elle a attrapé les pointes de ses seins entre le pouce et l’index et les tire cruellement vers elle, faisant se cambrer le corps de sa victime tel la corde d’un arc prêt à libérer sa flèche. De fines gouttes de transpiration apparaissent sur le corps sans défense et se mettent à ruisseler le long de celui-ci.
Du coin de l’œil Madame me jette un bref regard et me fait signe d’approcher. Elle ouvre la boite la plus grande, se saisit d’un instrument bizarre. Je n’ai jamais vu ce genre d’objet auparavant. Il est constitué d’un corps cylindrique en plastique transparent. A son extrémité, une poignée me fait penser aux pistolets qui équipent parfois les tuyaux d’arrosage pour en commander le débit.
« C’est une "pompe à vide". » M’explique-t-elle.
La seconde boite contient une série de petits tubes en verre alignés comme des éprouvettes dans des alvéoles garnies de feutre. Leur partie supérieure est munie d’un étrange petit embout en caoutchouc. Elle saisit l’un d’entre eux et fixe la partie caoutchoutée sur l’extrémité du cylindre de la pompe.
Le tube mesure environ un centimètre de diamètre sur une longueur de quatre à cinq centimètres. Ses bords inférieurs sont légèrement évasés et Madame les ajuste étroitement contre le sexe de Lisette.
Au rythme des pressions sur la poignée que ponctue un bruit de succion, le clitoris, déjà saillant, de la suppliciée et ses chairs environnantes sont rapidement aspirés dans l’éprouvette et viennent se plaquer contre les parois en verre.
Lorsque Madame débranche le pistolet, l’espèce de tube à essai reste en place, maintenu hermétiquement par la dépression. Les chairs de Lisette, dont les gémissements, assourdis par la lingette, nous parviennent difficilement, à travers la musique, sont étirées sur deux bons centimètres à l’intérieur du cylindre.
« Vérifie si ça tient bien. »
Timidement, je tire sur le tube, la faisant gémir de plus belle. Il résiste fermement. Pendant ce temps, Madame procède à la même opération sur les tétons de Lisette.
La troisième boite, beaucoup plus petite, contient un jeu d’élastiques de toutes les couleurs. Leur diamètre est tellement étroit qu’elle doit s’escrimer un moment pour les enrouler autour du tube transparent. Elle m’en tend un jeu.
« Maintenant, fais rouler les élastiques, le long des éprouvettes, jusqu’à ce qu’ils enserrent ses tétons et son clitoris. »
Le diamètre des élastique est minuscule et l’opération n’est pas aisée. Malhabile, je dois m’escrimer un moment en luttant contre les tremblements qui agitent mes doigts avant d’arriver à mes fins.
« Bien, maintenant nous pouvons ôter les tubes. »
Elle manipule la petite valve en caoutchouc et la pression s’échappe dans un petit chuintement qui libère les tubes. La petite bonne râle sans discontinuer. Ses chairs boursouflées par l’action des élastiques sont devenues violettes.
« Parfait ! Il est temps de conclure cette petite expérience. » Dit-elle en exhibant devant mes yeux ébahis, le contenu de la dernière boite.
Il s’agit d’une multitude d’aiguilles dont les extrémités de toutes les couleurs me font penser aux petites perles avec lesquelles je jouais dans mon enfance.
Sans un mot, Madame en saisit une entre le pouce et l’index et en présente la pointe devant le téton gauche de Lisette. La suppliciée a un petit tressaillement mais, curieusement, ne fait aucun mouvement pour se soustraire à la menace de l’aiguille.
Elle s’amuse quelque peu à darder la chair sensible de quelques petits coups avant d’attraper le téton entre le pouce et l’index.
« Serre les dents ma chérie... ! Tu vas adorer ça… »
Et, d’un geste précis, elle enfonce lentement l’épingle dans le côté du mamelon érigé. Comme dans un rêve, j’assiste impuissante à la progression de la pointe acérée qui perfore la chair délicate, la traverse de part en part, forme une petite excroissance de l’autre côté du téton avant de vaincre la résistance et ressortir à l’air libre.
Le corps de Lisette s’est tétanisé. Ses yeux révulsés laissent voir le blanc de ses globes oculaires et une plainte sourde et puissante que la lingette n’arrive pas à contenir monte du fond de sa gorge. Ce râle guttural n’est pas causé par la souffrance. Cette petite perverse est en train de jouir dans la douleur.
Une deuxième, puis une troisième aiguille suivent le même chemin. La petite bonne gémit tellement que j’en arrive à me demander si elle va réussir à reprendre sa respiration.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, force m’est de reconnaître que la jeune fille éprouve un orgasme fabuleux qui semble ne jamais devoir s’arrêter. Madame lui a enfilé trois aiguilles dans chaque téton et à chaque fois la petite bonne s’est cambrée dans ses liens pour lui offrir sa poitrine.
« Et maintenant ! Le bouquet final… » Dit Madame en s’emparant du clitoris de Lisette. Dont les geignements rauques se sont transformés en grondements sourds.
Elle a pincé le petit bout de chair érigé entre ses ongles et l’étire fermement, tandis que, de l’autre main, elle approche lentement la pointe de l’aiguille. Avec une précision diabolique, elle en pique plusieurs fois l’appendice. A chaque piqûre, le corps de Lisette se cambre dans ses liens. Un râle profond et ininterrompu s’échappe de sa gorge. Le regard triomphant que me lance ma Maîtresse à ce moment me terrifie. A l’évidence elle prend un plaisir fou à tourmenter ainsi captive. Soudain, d’un geste sec, l’aiguille transperce brusquement la petite excroissance de chair et la traverse de part en part. La suppliciée pousse un hurlement bestial et laisse échapper un long jet d’urine qui éclabousse avec force le socle entre ses pieds. Son bassin s’agite convulsivement tandis que son orgasme atteint son point culminant. Au même moment, mes jambes se dérobent, m’obligeant à m’asseoir tandis qu’une bouffée de chaleur embrase mes joues…
* Bébé a fait quelque chose de très vilain… Chris Isaac Baby did a bad bad thing (Forever Blue) (ref : )
** Je veux devenir bizarre avec toi… D12 Nasty mind (Devil’s night) (ref : )
*** Je te supplie à genoux… Ayo (Joyful) (ref : )
**** S’il te plait, s’il te plait, ne me quitte pas… Ayo (Joyful) (ref : )
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